Lampe ballon baudruche

Pour la grande majorité des français, les vacances battent leur plein. Je ne déroge pas à la moyenne, installée que je suis en haut d’une montagne portugaise.  Ce n’est pas souvent que je blogue avec une si jolie vue. Je pourrais même vous vanter la quiétude du lieu, mais j’ai embarqué mes mômes dans mes valises… Or les uns s’égaillent bruyamment dans la piscine tandis que les autres courent après les poules en poussant des cris barbares… Je me demande parfois si la notion de repos estival est soluble dans la potion des enfants… (En fait, j’ai la réponse, mais je veux pas effrayer les nullipares en goguette sur mon blog ^^). Bref, la petite activité que je vais vous présenter est parfaitement adaptée à la saison : super pour vos pique-niques de l’été, sans compter qu’elle est largement réalisable par des enfants. C’est une bricole que j’ai vue dans un restau à Arles et que j’ai tout bonnement trouvée adorable.

Attention en revanche, c’est hyper compliqué, je ne sais pas si tout le monde va suivre ^^…

Niveau matos, il vous faut une paire de ciseaux, des ballons baudruches et des petites loupiottes électriques (on les trouve chez Ikea). Si vous avez du masking tape sous le coude, ça servira à la finition, mais on peut s’en passer. Pour les ballons, c’est mieux si leur teinte est claire, ils seront plus lumineux.

Pareil pour les ciseaux, les miens étaient crantés, mais m’enfin l’utilité du truc n’est pas encore démontrée ^^ ! Vous découpez la partie basse du ballon (en fait, c’est elle qui empêche le plastique de bien s’étirer sinon c’est plus compliqué). Ensuite, vous enfilez le ballon sur la petite lampe. Faut bien qu’elle recouvre la bestiole, ça tient mieux.

Zhou, un peu de masking tape sur le tour du socle, pour la touche de déco. C’est la partie personnelle du tuto ! Lâchez-vous ^^

Reste plus qu’à allumer la lumière et hop… c’est le mimi, c’est le rara, c’est le miracle !

Et hop, le plus compliqué consiste à s’installer tranquille dans un coin de paradis, verser des jus dans les verres et se régaler des mirabelles du jardin…

C’est comme si on avait invité les lucioles à notre table… magique…

C’est joli non ? Je ne vous surprendrai pas en vous disant que moi j’adore…

 

***

Je termine cet article par vous donner des nouvelles de notre virée en Chine.

Nous partons mi août. Les valises ne sont pas encore commencées, nous n’avons pas été dotés du chromosome organisation zhom et moi. Ni celui du stress visiblement. Dans un coin de notre garage, de grosses cantines métalliques attendent notre retour du Portugal pour se remplir d’objets divers et variés. Il faut également qu’on s’achète des valises (une bonne quinzaine) et on n’a pas encore bien vu où on peut les avoir pas trop chères. A la cool…

Les enfants sont inscrits dans une école française. Ils ont l’air d’être impatients de partir même s’ils réalisent un peu plus tous les jours que trois ans, c’est long… Alors ils posent des questions sur le débit local d’Internet, sur Skype, sur la possibilité d’avoir un téléphone avec des sms illimités… Leur façon 2.0 de s’organiser pour ne pas perdre le contact. C’est attendrissant. Et culpabilisant. Dur de les sortir de leur petit monde tranquille, celui-là même pour lequel on s’est battu. Oh on sait bien qu’ils sortiront grandis de tout ça, sans parler qu’on extrapole sans doute leur manque (et sous-estime leur faculté d’adaptation). Disons juste qu’on se pose plein de questions et qu’on ne trouvera pas les réponses à celles-ci de ci-tôt :).

Je crois finalement que j’ai hâte qu’on y soit. Pour arrêter d’y penser. Pour le vivre. Pour s’adapter. Pour apprécier. Pour partager :).

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PS : demain, je mets un concours en ligne pour gagner un bijou de chez l’Oiseau sur la Branche. Stay connected.

PPS : Cet article aurait dû passer dans la magazine Modes et Travaux mais finalement ils ont revu une des thématiques de rubrique et mon papier ne s’y prêtait plus. Pas facile de travailler avec la presse, je remets sans cesse mes compétences en question, mais c’est aussi très constructif. J’apprends tous les jours, je me pousse dans mes retranchements et surtout, je m’applique dans mes photos. Ca fait du bien.

PPPS : J’avais abandonné l’écriture de mon livre depuis quelques mois, prétextant que ce n’était plus la priorité versus un planning très chargé. Mais depuis quelques temps, les idées remontent, un peu comme pour protester de cette absence. C’est plaisant de savoir qu’un projet peut vivre en toi de manière vaguement autonome et remonter à la surface quand le manque le sait sentir et que le cerveau redevient disponible.

PPPPS : la dernière journée de travail a été particulièrement difficile. Pas évident de dire au-revoir à ces gens qui ont fait partie de mon quotidien pendant 6 ans. Je pense à Ludo, Thomas, Sandra en particulier (pis à Fred d’ailleurs). Et bien sûr à Stéphane. Dieu que c’est dur ça ! Pis Dieu que ça dure…

 

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

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