Plateau résine étoilé

 Je ne sais pas si vous vous souvenez mais j’avais un tas d’étoiles en stock depuis que j’avais sacrifié ma guirlande suédoise pour la transformer en guirlande sado maso (mes fouets de cuisine). Je songeais à différentes pistes de création à leurs sujets et voici la première. Il s’agit d’un plateau (raté) en résine.

Enfin, quitte à foirer ses bidouilles, autant que ce soit instructif. Et là, z’avez voir, j’ai découvert une nouvelle propriété de la résine. Je suis sûre qu’il en sortira des trucs vraiment intéressants plus tard…

Oui oui, je sais. Vous regardez la photo en dessous et voyez encore des friandises. Forcément, quand on bidouille chez moi, c’est toujours bien armé… Les gens peuvent éventuellement ramener du vin, parce qu’on est pauvre en alcool. Mais les bonbons, laissez tomber, je m’en charge.

Cette addiction est en passe de finir à la postérité. Tout le monde le sait et ce n’est pas rare de voir débarquer une frangine en trombe dans la maison en disant : “je te pique des bonbons j’ai trop faim” et repartir presque aussi sec dans sa voiture, vers les siens 😀 ! Je ne vous parle même pas des baby sitters qui ont le nez plongé dedans. Surtout que souvent les baby sitters postulent également au titre de frangins/frangines :p… La boucle est bouclée.

Bon là, j’ai une excuse, y avait les Marie avec moi. Fallait bien un truc pour accompagner le thé… Vous arriver à boire du thé sans Carambar vous ?

Pour la bricole du soir, j’ai sorti mon plateau Ikéa à 1.5 euros. Genre la banqueroute, j’ai du emprunter sur 37 ans…

Dessus, j’ai artisitiquement disposé les étoiles… Enfin, avant, j’ai fait des tas d’essais tous aussi nazes les uns que les autres. Donc avec les Marie, on a voté pour “l’aléatoire dense”. Fière comme un bar tabac, je suis allée chercher ma résine en pot !

Et c’est là que le drame a eu lieu. Genre le truc pénible. Surtout que je l’avais déjà expérimenté (un peu comme les fois où tu te dis que cette scène là, tu l’as déjà véçu en cauchemar rêve…). J’ouvre mon pot de résine et là tout a figé. Pareil que la végétaline quand tu fais tes frites mais en version brique. La dernière fois que ça m’est arrivé, j’avais accusé l’endroit de stockage du pot, soit ma cave. Oui parce qu’en fait, à moins de 20° la résine se fige. Du coup, j’avais amoureusement remonté le pot dans mon salon. Et chez moi, il fait souvent plus de 20°. On a un chauffage très efficace (écologique et pas cher), pis on a plein d’enfants. Ca réchauffe bien l’espace… Bref, je ne m’attendais pas à trouver de nouveau mon pot durci.

Avantage de l’expérience, je savais comment y remédier, du coup j’ai à peine râlé. J’ai mis le pot dans ma cocotte pour une demi heure de bain marie. Et j’ai réussi à faire fondre le liquide autant que nécessaire pour mes besoins.

 

J’ai préparé mon mélange résine + durcisseur. Le liquide était encore légèrement chaud, ça ne sentait pas du tout le sable mais un peu le légionnaire (rapport que ça pue un chouille quand ça a chauffé). J’ai versé ma tambouille sur mes étoiles.

Et là, drame bis répetita catastropha les grosses bouboules… Je ne sais pas si c’est de la faute du légionnaire ou de la mienne, mais la résine qui met normalement 12 heures à durcir a vu ses propriétés muter ! En moins d’une heure, pendant qu’on papotait autour de notre tasse de thé, le plateau s’est relevé sur le côté, un peu comme le fakir tord des cuillères en métal. Et la résine a subi un glissement de terrain.

Regardez moi ce chantier. Nan mais là, on est loin de Waterloo morne plaine… Purée, ça ressemble à mes cuisses. Brrrrr, ça fait froid dans le dos !

Pire que tout, la résine chaude (car c’est elle la coupable) a non seulement figé en position de gélatine mais en plus a réussi l’exploit sportif de faire fondre les étoiles (enfin pas toutes…).

Bref, ma conclusion du test c’est qu’à l’avenir, j’attendrai avant d’utiliser ma résine que celle-ci soit bien froide ou alors, j’utiliserai sciemment les propriétés durcissantes et mouvantes du produit chauffé.

J’ai déjà des idées d’adaptation du schmilblick ! Et vous ?

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

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