Voyage à Bali – Temple de Batukaru et rizière de Jatiluwih #5

Dernier jour de nos vacances à Bali. Tous ceux qui n’aiment pas mes récits de voyages pourront revenir après ^^ ! On commence la journée par la visite du temple de Batukaru qui est l’un des six principaux sanctuaires de l’île. Pour autant, on se rend vite compte qu’il n’est guère populaire, peu de touristes, pas de marchands partout, d’ailleurs il figure rarement dans les circuits proposés par les agences… On a envie de dire TANT MIEUX !

Le temple Pura Luhur Batukaru est une des six temples directionnels de Bali, sensés protéger l’île et ses habitants des assauts de toute part. Le Pura Batukaru est le gardien de la région Ouest, il a été bâti au 11^ème siècle et a subi pas mal de dégâts entre temps. Une rénovation a eu lieu en début du 19^ème siècle mais pour autant rien n’a été dénaturé. L’endroit baigne dans une spiritualité sereine, bien préservée et protégée par ses gardiens. Sans parler du fait qu’on est vraiment au milieu de la nature.

Avant de franchir la traditionnelle porte d’entrée, on doit se plier aux règles. C’est pourquoi SiloëJolieFée n’a pas pu rentrer dans le temple, donc zhom est resté avec elle. Et pourquoi était-elle interdite ? Parce qu’elle n’avait pas encore perdu une dent de lait… Sur le panneau, les instructions étaient claires. Interdit de visiter ce temple si on est enceinte, si on a des enfants qui n’ont pas perdu leurs dents (étrangement, ça c’est passé, personne ne m’a demandé de rester), les enfants donc qui n’ont pas perdu leurs premières dents, les nanas qui ont leurs règles, les pratiquants devenus impures à cause de la mort (pas clair) et ceux qui ne revêtent pas le vêtement traditionnel (le saroong).
Les règles changent d’un temple à l’autre mais se ressemblent pas mal. Cela dit, nous n’avions pas encore vu la version “dent de lait”.

N’empêche que tout d’un coup, ma poupée était super triste, parce qu’elle avait forcément hyyyyper envie de visiter CE temple ^^ ! Elle qui adore tellement ça habituellement ^^ !

A l’entrée du temple de Batukaru, nous sommes accueillis par ce couple de part et d’autre de la porte en pierre traditionnelle.

Les enfants commencent à être habitués au concept, ils se promènent en parlant jeux vidéos, copains d’école, trucs vus sur Internet… Leur spiritualité à eux quoi… ^^

Je me gausse mais en fait, cette fois-ci, une “animation” a attiré leur attention plus que les vieilles pierres. Un groupe de femmes préparait visiblement des offrandes autour d’une large table.

Certains se consacraient à la fabrication des paniers et autres vanneries permettant de déposer les offrandes.

C’est fou ce qu’on peut faire avec de simples feuilles… Magnifique non ?

D’autres de ces femmes fabriquaient les aliments ou les mettaient en forme, tandis qu’un dernier groupe les plaçait dans les récipients. J’aurais pu les regarder des heures en fait. Elles riaient (certainement un peu de nous au passage), papotaient… Une joyeux efficacité et un vrai exotisme du quotidien pour nous.

J’aurais bien goûté aux gaufrettes…

On a fini par se détacher d’elles, malgré notre curiosité. Parce qu’on ne sait jamais trop si on n’est pas en train de profaner quelque chose. On a envie de les observer, on leur filerait même un petit coup de main, mais difficile de jongler entre nos envies d’échanges et le respect de ce qu’elles font, de ce qu’elles sont.

Alors on a continué notre balade.

Ici les toits des temples sont en chaume (enfin, un truc du genre) et se superposent par taille. J’adore, ça donne un côté hutte africaine de l’Asie ^^ !

Si vous vous êtes comme moi un jour demandé de qu’ils faisaient des milliers de petites offrandes quotidiennes… et bien visiblement, ils les brûlent…

Comme je le disais, ce temple a beau être un des 6 temples les plus importants de Bali, il semble à l’abandon. La Nature a reconquis de nombreux territoires, les statues sont moussues, et d’une certaine mesure les bas-reliefs paraissent plus primitifs, plus anciens.

Comme dans de nombreux temples, il y a également un bassin d’ablution, même si celui-ci a également l’air déchu.

Et forcément, je trouve que ça lui apporte un charme fou.

Au milieu d’une étendue d’eau, est dressé un petit temple. Pour y aller, des pas de pierres immergées guident les prêtres car seuls eux sont autorisés à y aller. J’ai beaucoup aimé cet endroit, qui avait des airs de parcours d’Indiana Johns.

Et je crois que je ne suis pas la seule. Je me demande toujours ce que les enfants garderont de ce genre de visites… Mais au quotidien, ils suivent avec le sourire, et c’est déjà pas si mal.

Étape suivante… Les plus belle rizières de l’île  .  Je me marre parce que c’est un peu ce qu’on nous dit à chaque fois qu’on voit des cultures en terrasse. C’est à qui aura le meilleur coin de l’île à exploiter. Mais force est de reconnaitre que celles que nous avons vues étaient vraiment belles. Impossible de juger si c’était les meilleures mais nous n’avons pas regretté le déplacement aussi loin de notre camp de base. Rien de sur-vendu.

Sur la route pour y aller, on croise d’autres rizières. Le chauffeur de bus a dû nous maudire car au moindre alignement de futurs grains de riz, on lui demandait de stopper le bus, on descendait quelques minutes et on remontait notre appareil photo rempli de magnifiques pixels.

Sauf que parfois, ça frisait le n’importe quoi. Le gars se garait et nous on tentait de faire des photos artistiques alors que l’endroit ne s’y prêtait pas. Un peu comme si on ne voulait pas en perdre une miette. Les relous en mode blogueurs frénétiques ^^

Genre des choses qui sont appréciables à l’oeil nu, mais qui ne rendent rien en photo…

Bref…  sauf qu’à un moment, on s’est arrêtés dans un endroit qui était juste Waaaaouuuu.
Et là, c’est l’inverse. Je me dis que mes photos ne rendent pas hommage à la beauté des lieux.

Ce qui était chouette, c’est qu’on a pris le temps de se promener entre les différents niveaux de culture, on a pu observer le système d’irrigation, admirer l’intelligence paysanne d’exploitation du terrain. Et accessoirement sortir les animaux les enfants ! ^^

Zhom a sorti le drone pour le coup, l’endroit s’y prêtait tellement !!

Forcément, vu du ciel, ça a une toute autre gueule. Encore plus waou… Yann Artus Bertrand n’a aucun mérite photographique, tout est beau de là-haut non ? ^^

Enfin, le bus a fini par arriver à notre objectif, les rizières de Jatiluwih, les plus jolies rizières blablabla ^^ ! Un accès payant, un monde de malade, des restaurants hors de prix… mais dediou, quelle vue !!

Là encore, on s’est promenés à travers champs et c’était suuuuper chouette.

Une pause/pose fille :).

La boudeuse qui voulait qu’on la prenne en photo en train de sauter..

Nous avons repris le bus direction le parc botanique de Candikuning. Les photos sont de SiloëJolieFée…

Avant d’entre dans le parc botanique, nous avons fait une halte au marché de Candikuning…

Dès que tu t’approches, tu es envahis de vendeurs.

Là encore, haut lieu touristique, les vendeurs parlent tous français, anglais… les prix sont chers et pas facilement négociables. Mais ça reste un très joli marché, plein de couleurs, de fruits magnifiques et délicieux… C’est très agréable d’y déambuler en quête de son repas.

Gros succès des chips, réalisées à partir de tous les fruits et légumes du coin. Patates douces, ignames, épinards, courges… sans parler de tous ceux que je ne connais pas.

Partout des lapins. Je me demande vraiment s’ils étaient à vendre. Peut-être des porte-bonheurs ?

En tout cas, les gens du cru achetaient aussi leurs produits ici !

Nous on a eu le droit de goûter à plein de fruits tropicaux…

Le marché propose aussi plein de babioles.

Bilan des courses ? Des fruits, de la vanille, des noix de cajou et des épices.

Enfin, nous nous sommes rendus au jardin botanique de Candikuning lui-même pour faire… de l’accrobranche. On a adoré les parcours, le cadre. Prix raisonnables. Et quel bonheur d’être en pleine nature.

Et voilà… le lendemain nous avons quitté notre nid. Il y a peu de chances pour que je retourne à Bali, mais je suis ravie d’être allée une seconde fois. J’ai mille fois plus apprécié de séjour que le premier car j’ai été davantage impliquée dans l’organisation de mon quotidien. Ça change tout :).

Comme promis, un petit laïs sur le drone de zhom, rédigé par ses soins.

J’ai opté pour la gamme DJI car un ami avait déjà acheté chez eux et en était très content.

Par ailleurs, le niveau de prestation est très supérieur à celui des drones de Parrot et même si le prix s’en ressent, pour ce que je voulais faire (photo aérienne), ça me semblait incontournable d’avoir une caméra mobile stabilisée en 3 axes.

Dans la gamme DJI, 3 options :

DJI Phantom 2

DJI Phantom 2 Vision

DJI Phantom 2 Vision +

Le troisième intègre de base :

– une caméra 1080p 30 fps

– une stabilisation dynamique 3D de la caméra

– Télémétrie (info sur altitude, vitesse, position du drone)

– Range extender pour télémétrie et retour vidéo (700m de portée en espace libre)

– GPS

Le second intègre de base :

– une caméra sans stabilisation 3D

– GPS

Le premier n’intègre que le GPS

Personnellement, je pense que le Phantom 2 peut être intéressant pour quelqu’un qui souhaite utiliser sa gopro avec son Drone.

Toutefois, il faudra ajouter le range extender, le berceau stabilisé en 3D et la télémétrie.

Au global, le coût est légèrement inférieur à celui du Vision 2+ mais la caméra Gopro est un peu plus performante (1080p 60 fps) et il faut accepter d’envoyer sa chère gopro aussi loin.

Le vision 2+ me semble le meilleur choix pour quelqu’un qui ne possède pas de Gopro (voire même pour celui qui en a une car l’intégration de la télémétrie est déjà faite par ex.)

J’ai personnellement opté pour celui là

Les fonctions du vision 2+ :

– GPS intelligent : stabilisation du drone, retour automatique au point de départ, programmation de circuit (pilote automatique)

– 20 minutes d’autonomie

– Télémétrie avec distance, altitude, vitesse, temps de batterie restant, temps pour revenir au point de départ, …

– Enregistrement en 1080p 30 fps

– Portée télécommande : 800m

– Portée télémétrie et retour vidéo : 700m

– retour Automatique au point de départ en fonction du niveau de batterie et du temps nécessaire pour le retour, ou perte de signal télécommande

– Mode de vol permettant un retour vers le point de départ en manuel même si on ne connait plus l’orientation du drone

– …

Voilà. J’espère que personne ne s’est endormi ^^ !

Sinon, vous pouvez toujours jouer au concours pour gagner des entrées au Salon de Marie-Claire Idées. Et encore désolée pour le loupé des commentaires fermés le premier jour ! Quelle gourde je fais.

Je devrais faire l’article sur Hong-Kong mais je vais vous épargner encore un peu et revenir à des tutos pour les prochains articles. Quand je ne sais pas, parce que je suis toujours en période de questionnement, mais un jour certainement :).

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

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