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Voyage aux USA en famille : Zion, Bryce canyon, Las Vegas, Death valley, Yosemite, Bodie, Lac Tahoe

On poursuit notre voyage en famille aux usa, côté ouest. On a déjà vu Los Angeles et les studios Universal. On s’est déjà promenés dans Monument Valley, Moab, Oatman, Rainbow bassin, Lake powell, Antelope Canyon, horseshoe, le Grand Canyon… Bref, vous êtes prêts, on continue la visite ?

(A propos d’être prêt, en passant, saviez-vous que vous avez toujours besoin de votre ESTA pour vous rendre aux États-Unis ? Heureusement, cela peut facilement se faire en ligne et en quelques minutes.)

Voyage en famille aux USA jour 9 : Zion et le trail des Emerald pools

Nous arrivons à Zion Park dans l’après-midi. On a roulé toute la matinée aussi, il n’est pas envisageable de faire une trop grosse promenade dans le parc aujourd’hui. On doit se dépêcher en plus car le parc ferme ses portes le soir.

Zion se situe dans le sud ouest de l’Utah, à 1h30 de Las Vegas. Ce parc magnifique est connu pour proposer les plus belles randonnées de cette partie du pays. On a hâte de voir à quoi ça ressemble. Chose un peu “marrante”, Zion est donc un immense canyon, comme beaucoup d’endroits qu’on parcourt, mais celui-ci est surtout visité par le bas. Ici, tu lèves la tête alors que souvent ailleurs on surplombe les canyons pour profiter de leurs vues plongeantes. A partir du moment où on valide nos billets, on nous fait descendre jusqu’au cœur de la faille, là où se trouve le parking. On suit l’unique route qui serpente entre les massifs rocheux.

J’ai expliqué dans cet article les modalités pour pouvoir accéder aux parcs nationaux américains, pour ceux que ça intéresse.

On bénéficie une fois de plus d’un temps exceptionnel.

Et comme d’hab, on arrête la voiture à tous les tournants pour prendre des photos.

On croise des chèvres un peu partout. Vous les voyez ? Je ne sais pas pourquoi, j’avais imaginé qu’on verrait plus d’animaux pendant ces vacances et puis, non, pas trop.

Une fois parvenus en bas du large canyon, on gare notre voiture, au niveau du Visitor center. C’est obligatoire d’avril à octobre, les véhicules sont interdits de circulation. Pour se rendre sur les différents départs de randos, on utilise des navettes gratuites en suivant les lignes qui nous intéressent. C’est hyper bien fichu mais en pratique, nous on a quand même un peu galéré pour trouver l’arrêt du bus.

Une fois dedans, en revanche, zéro souci, tout est clair. Pour profiter du parc, on décide de se rendre au départ d’un trail très court (peut-être le plus petit ?), celui des Emerald Pools, (soit les piscines d’émeraude, tout un programme). Le bus nous arrête au départ de la balade, station Zion Lodge, c’est aussi l’endroit où tu trouves de l’eau, des toilettes, des restaus…

Comme on est en bas du canyon donc, on marche souvent à l’ombre. Vu la chaleur, personne ne s’en plaint.

Le trail qu’on a choisi nous vend des terrasses avec point d’eau à flanc de falaise, alimentées par la brume des différentes cascades qui coulent le long des parois du Canyon.

Un peu moins de 2 kilomètres de balade, ce n’est pas violent… Comptez 1h30 de marche tranquillou billou. Certes ça monte mais le dénivelé s’avale en douceur. Impec pour quand tu as des mômes (ou la flemme, ce qui va souvent de pair).


Le chemin est archi balisé, zéro danger, sauf celui de se faire un peu mouiller. Cela dit, à la saison où nous sommes passés, les cascades étaient bien maigrelettes…

Là par exemple, je suis entre le mur et la cascade, tandis que les copains sont plus loin sur le chemin. On ne peut pas dire que les chutes d’eau m’empêchent de les voir…

Du coup, les piscines d’émeraude sont un peu dans le même état. On est plus dans la grosse flaque. Mais on n’est pas du genre à se priver d’une photo naturelle pour autant…

Ce n’est pas grave, on continue la grimpette en admirant le paysage.

Nous sommes entourés d’immenses cheminées de grès verticales qui s’élèvent à plus de 350 m du sol, dans des tons de roches rouges, striées de noir.

Et vous le voyez, on est toujours bien à l’ombre. Oh une petite chose mignonne !

Les fameux tamias, surnommés chipmunks par les anglais, font partie de la grande famille des écureuils.  Ces petites bêtes rayées sont partout et bien-sûr la tentation est de les appâter avec de la nourriture pour faire de jolies photos… Sauf qu’ici comme partout, il est interdit de nourrir les animaux sauvages. Des affiches sont placardées dans ce sens dans les bus, montrant des tamias obèses.

Celui-ci récupérait le trognon de pomme d’un précédent touriste et avait effectivement l’air plus dodu que ses congénères.

On fait la pause à la fin du trail, avant de redescendre par le même chemin.


Bref, une balade sympa, parfaite pour s’aérer sans enjeu particulier.

On trouve des phénomènes géologiques plus curieux que d’autres en chemin…


La colonie de vacances qui chante tout le long n’a pas forcément dû plaire à tous les touristes…

Et cela explique aussi peut-être l’absence d’animaux sauvages croisés…

Encore que ceux-là sont assez marrants à observer ^^

Petite pause culture avant d’aller se coucher. La légende raconte que lorsque les mormons arrivèrent à Zion au milieu du 19ème siècle, ils crurent avoir découvert le paradis ! D’où le nom de “Zion”, qui signifie en hébreu “sanctuaire”. L’histoire est jolie, pis on les comprend sans peine. Sauf que quand tu cherches un peu, tu apprends qu’avant de devenir un parc national en 1919, ce coin était déjà classé monument national depuis 1906 et qu’il portait le nom rigolo de “Mukuntuweap National Monument”. On va dire que 1, les mormons parlaient hébreux et que 2, ils ont filé un coup de fil aux personnes en charge du changement de nom, un siècle plus tard (fallait qu’on invente le téléphone, c’est juste un contre temps). Bref, on s’en fiche, parce qu’effectivement, Zion est un sanctuaire merveilleux qu’il faut à tout prix préserver. Mais les légendes, c’est toujours à prendre avec les sourcils froncés.

On compte les p’tits bisons avant de repartir dormir…

Attention coup de gueule. Je ne me suis pas spécialement régalée pendant ces vacances, mais ma plus grande frustration, c’est leur FUCKING propension à foutre de la cannelle PARTOUT !  Purée, c’est écœurant ! (et oui, je sais que tout le monde aime la cannelle, gnia gnia gnia, mais aux USA, tu n’as pas la possibilité de ne pas aimer en fait, merci le pays de la LIBERTÉ ^^). Voilà c’est dit. Fin du coup de gueule militant de haut niveau. Les bébés phoques, à côté, c’est de la gnognotte.

Ah, puisque j’en suis à faire ma tatie Danièle, la déco des hôtels du coin, on en parle ? On cherche Davy Croquet !

Voyage en famille aux USA jour 10 : Zion et le trail des Narrows

Le lendemain, on retourne dans le parc pour faire cette fois-ci une balade un peu plus dense. On réemprunte la route et on est content de la découvrir sous une autre lumière.


C’est joli et on a l’impression de ne pas être très nombreux dans le parc. C’est archi faux hein, la saison bat son plein, mais le lieu est tellement gigantesque qu’on arrive à se sentir seuls. Rigolo surtout quand on songe que pour ce voyage en famille aux usa, on est déjà 16…

Pause cactus. Ils étaient vraiment dingues. Je vous épargne les 15000 photos que j’ai d’eux… J’ai passé mon temps à m’accroupir sous l’œil tendrement patient de mon fils aîné qui encourage la passion dévorante de sa mère pour le végétal, le bio et tout ce qui se termine par “recyclé”…

Je ne sais pourquoi, mais j’ai été très intriguée par cette plante-là. Quelqu’un sait son nom ?


On attend la navette pour nous rendre au point de départ de la balade.


Nous voilà à nouveau au pied de ces énormes blocs de grès et toujours à l’ombre…

On fait vite connaissance avec les eaux boueuses et toniques de la Virgin River, le cours d’eau qui circule dans le sillon des Narrows.

On retrouve alors les (nombreux) touristes. C’est rigolo d’ailleurs, car je pense que 80% des gens qui entament cette randonnée ne savent pas bien à quoi s’attendre. La preuve en est de l’hésitation générale (la nôtre inclue) quand on se retrouve pour la première fois devant la rivière. On cherche un moyen d’éviter de se tremper… On se dit que si on longe, on peut éviter l’eau. Mais en fait, c’est un peu stupide parce que justement, c’est le principe même de la balade : elle se fait DANS la rivière.

A un moment, les rives disparaissent et il devient impossible de marcher au sec.

Au début, on a de l’eau aux mollets mais vite on peut atteindre les cuisses. N’y voyez pas une indication de niveau, ni de difficultés, parce que ça peut fluctuer d’un jour à l’autre, en fonction de la saison ou bêtement de la météo. D’ailleurs, ils recommandent de vérifier au Visitor Center s’il n’y a pas de risque de flash flood (inondation à cause d’orages distants) avant de se lancer.

Niveau équipement, nous on n’a rien pris de particulier. On a utilisé les pompes du quotidien, des baskets pour la plupart ou des sandalettes. Je ne recommande pas les sandalettes hein, forcément, mais on survit :). On a croisé des gens super équipés, avec des bâtons de marche (ça aide), des tenues de compétitions. Je n’ai pas l’impression qu’ils aient plus profité de la balade que nous !

L’eau est bien fraiche, mais personne ne s’est plaint au vu de la température extérieure. Et monsieur crème solaire, alias mon mari, a tartiné tout le monde !

Cette balade des Narrows, en mode canyoning, est un excellent souvenir de mes vacances. J’ai adoré trouver mon équilibre dans les cailloux de la rivière, lutter contre le courant, estimer les différentes hauteurs d’eau, dénicher les meilleurs passages… Le tout dans un cadre incroyable.

Je voudrais prendre le temps ici de souligner un exploit, une sorte de miracle qui combine une forte abnégation à une concentration extrême. Malgré l’absence de sacs, malgré les eaux tumultueuses, malgré les chûtes et les mains des enfants, zhom n’a pas perdu la crème solaire… ^^

De l’eau un peu partout, mais pas en grande quantité. Je pense qu’à d’autres saisons, ça doit être un trail plus difficile à parcourir.

ErwanougentilLoup a fait un choix rationnel. Il a filé son téléphone et ses chaussures à sa mère…


Parce qu’ensuite, ce fut une gigantesque bataille d’eau ! J’ai des enfants très joueurs. Mais vraiment très joueurs. Alors forcément, si tu les mets dans un tel cadre, ça devient vite la fête foraine !


Sachant que parmi les enfants de nos copains, certains répondent très très bien à cette ambiance espiègle…




Bref, on a passé la matinée dans l’eau. Sachant qu’il ne s’agit pas d’une boucle. On repart dans l’autre sens quand on en a envie. J’ai lu que tu peux avancer la journée entière sans problème (enfin, sans problème autre que celui de revenir à ta voiture dans le bon timing…)


Parfois on retrouve des zones sèches et c’est agréable de faire une pause canyoning, parce que mine de rien, avancer dans ces eaux à fort courant, ce n’est pas simple.

La rivière prend souvent des allures de torrent quand tu dois lutter contre certains courants.

Sinon, avec les ados, on a tranché. Une bonne photo est une photo où tu n’es pas naturel ! Et moi, je suis archi d’accord. Les photos que tu prends plaisir à revoir sont bien celles où tu fais l’andouille. (Sauf celles où tu l’air mince bien-sûr !! #bestpictureever) ^^

Je termine ce reportage photo par cette série : les ados ont vite utilisé les bouteilles d’eau vides pour augmenter le niveau des batailles d’eau.

En voilà une au ralenti, avec leurs bouilles réjouies. J’adore !


Voilà pour les Narrows, dont la réputation de meilleur trail de Zion n’a pas failli. Sans doute qu’il existe des trails plus impressionnants (il semblerait que les âmes sensibles au vertige ne peuvent pas aller partout).  Mais nous qui faisons des vacances en mode famille (et en contre la montre), cette virée dans l’eau a été très appréciée par son côté ludique, rafraichissant, dépaysant et simplement magnifique !

Voyage en famille aux USA jour 11 : Bryce canyon vu d’en haut et d’en bas

Je triche un peu sur le timing, car on est arrivés à Bryce canyon le soir même de la promenade dans la rivière de Zion. On s’est arrêtés en fin d’après-midi, pour pouvoir prendre les photos d’en haut car on savait que le lendemain, on se promènerait en bas. Disons que je regroupe ici les photos de Bryce :).

Alors Bryce Canyon est un lieu vraiment singulier. Je ne me souviens pas d’avoir vu une telle concentration de pitons de pierre au cours de mes voyages. Certes, je revois des paysages de Chine, un peu similaires vers Zhang Jia Jie (connus sous le nom des montagnes d’avatar, dont le film s’est inspiré). Mais quand même, quand tu découvres cette étendue de colonnes pétrifiées, l’effet Waou est là.

Ces géants minéraux sont des hoodoos. Un hoodoo est le nom anglais pour ces cheminées de fées, qui elles, contrairement à leur dénomination fantastique sont le nom géologique français sérieux qui désigne ces colonnes naturelles faites de roches friables. Tout le monde a suivi ?

Bryce Canyon est en fait un haut plateau qui s’est érodé au fil du temps. Les couches de roche les plus friables sont tombées tandis les plus solides sont restées en place, formant des colonnes plus ou moins larges.

Évidemment, comme souvent, tu trouves la légende qui va bien à côté. La géologie n’est pas la science la plus sexy alors on s’invente des petites histoires pour se tenir la conscience du merveilleux éveillée. Les hoodoos de Bryce seraient en vérité des personnes pétrifiées parce qu’elles se seraient mal comportées. Ça fait un peu peur, parce que visiblement, il y a un paquet de méchants…

Surtout que le mot hoodoo est un mot d’origine africaine qui correspond à un ensemble de croyances vaudous, de pratiques magiques importées d’Afrique, mais mêlées à des éléments d’origine européenne, cubaines et indiennes si j’en crois Internet. En anglais “to hoodoo” signifie “jeter le mauvais sort”, porter malheur. Alors forcément, on imagine un peu mieux les méchants pétrifiés.

Petite anecdote… On avait embarqué le drone donc, comme à chaque vacances. Mais en fait, c’est interdit de le faire voler dans tous les parcs américains. Sauf qu’à l’endroit où on était, on n’avait pas encore validé notre pass. Du coup zhom a tenté le coup de bluff et sorti la bête. Quelques minutes de vol plus tard, on a vu un mec courir vers nous, nous expliquant qu’il était garde forestier en congé, que ce que nous faisions était interdit et que si on ne voulait pas se payer une amende de plein de dollars, fallait qu’on range cet engin du diable immédiatement.

Ces vacances nous ayant coûté un gros pourcentage du PIB du Japon, on a donc rangé le drone et on ne l’a plus ressorti du voyage…

Puisqu’on parle de sous, vous êtes nombreux à me demander des informations à ce niveau. Je n’ai pas du tout envie de rentrer dans les détails, même si c’est gentiment demandé, ça me donne l’impression d’avoir à rendre des comptes et ça c’est non :). Pis c’est assez facile à calculer pour vos propres voyages : billets + hôtel + budget bouffe + pass des parcs. A vous de vous remuer le popotin pour avoir les bonnes affaires, moi je ne fournis que le programme ^^ ! Si vous voulez mon ressenti, ces vacances ont été horriblement chères et je ne suis pas sûre de vouloir renouveler ce genre de virée avant un bon bout. J’ai adoré hein, et je n’ai pas de regret de mettre des sous dans des congés, au contraire, mais je pense privilégier les prochaines fois des vacances qui me correspondent plus.

Bref :). Comme on ne pouvait pas faire voler le drone, on s’est envolés nous-même par nos propres moyens. C’est moins harmonieux, mais plus rigolo.




Pour revenir  à des photos qui doivent vous passionner un poil plus que nos sauts…

Bryce Canyon est vraiment un endroit unique, qu’on a adoré observer avant de retourner à notre hôtel. On se sent tout petit, et encore une fois, chanceux.

On s’est déplacés tout le long du chemin (derrière nous, il y a le parking , ce n’est pas vraiment l’aventure).

Mais tu peux marcher tout le long, pendant des kilomètres, si tu veux en faire le tour.

Il y a plein de points de vue pour t’aider à identifier les jolies photos à faire (au cas où tu aurais oublié tes yeux dans le vide poche) #astuce

Certains hoodoos sont plus spécifiques et portent des noms. Je ne sais plus les trouver ni vous dire leurs appellations (paye ton guide…). Je me souviens simplement avoir “vu” plein de châteaux de princesses ottomanes.

Une partie des rigolos du groupe.



On a fait deux-cent-cinquante-mille photos.

Ces 4-là ne sont pas de méchantes personnes pétrifiées mais figurent parmi les merveilles bien vivantes de ce monde.


Peut-être que vous ressentirez mieux les volumes avec ces photos où on voit MaëllePrincesse…

Mais la voyez-vous seulement ?

J’ai poursuivi un peu le chemin avec SiloëjolieFée. Il avait plu dans l’après-midi, avant qu’on arrive. Et le ciel était encore orageux, avec cette lumière bleue foncée si particulière.

Je crois vous en avoir déjà parlé mais j’ai une véritable passion pour les arbres, leurs racines… Et si en plus, l’arbre est comme mort, c’est un trésor à mes yeux.


On a laissé les hoodoos se reposer, on a filé à l’hôtel, prêts à revenir le lendemain matin !

Mais avant, le petit footing matinal, avec un ado sportif en rab !  Je n’ai pas réussi à courir tous les jours, mais je n’ai pas démérité quand même et j’en suis bien contente.

Nous revoilà à Bryce Canyon, toujours sous un super soleil ! Les couleurs sont magnifiées, on a l’impression d’entrer dans un château de sable.

Partout où notre regard se pose, c’est de l’émotion et de la joie d’être ici.

Ce n’est pas le coin le plus verdoyant que j’ai vu, mais quand même, il y a un peu de sapins !

Et des super nanas !

Et des super papas ! Je me marre, parce que quand je vois son tee-shirt, on sent le mec qui savait où il allait le soir…

On s’est lancés pour notre rando du jour. On a fait un mixte du Queen’s Garden Trail (2,9 km ; niveau facile) et du Navajo Loop Trail (2,2 km ; niveau modéré). Le départ se fait du Sunset point. On est dans la balade fastoche alors forcément, il y a du monde.

On part d’en haut et l’objectif est d’arriver à se promener au pied des colonnes.

Et comme toujours, impossible de se perdre. Le chemin est tout tracé… C’est rigolo d’ailleurs, en France, si un GR n’est pas utilisé, sa trace se perd et seules les indications de couleurs rappellent l’orientation à suivre. Je ne sais pas bien qui décide de faire une autoroute ou d’entretenir un chemin naturel, mais je préfère l’option plus accidentée.

Étrangement, c’est parfois vallonné.

Mais dès qu’on descend, on a l’impression de se trouver dans un champ de stalagmites.

La promenade est chouette, assez variée.

On se retrouve dans des endroits encaissés et c’est vraiment sympa de déambuler en levant la tête.

En remontant sur la dernière partie de la balade, on se retrouve au même niveau que les hoodoos. C’est grandiose.


On voit bien la fragilité de cette beauté éphémère.

Les photos ne rendent pas la chaleur qu’il faisait ce jour-là. Mais on s’en est bien rendu compte nous. Surtout qu’un des ados a fini le trail en courant, en plein cagnard, dans la partie qui montait le plus. Résultat. Il a fait un malaise à l’arrivée et s’est cassé une dent…

On a filé dans une clinique privée pour qu’il soit pris en charge. On a pu vérifier qu’il était en (relative) bonne santé, en dehors de sa dent. Ouf !

Pendant qu’il passait une batteries d’examens, on a testé les bonbons du coin. Pas de grosses trouvailles…

On a filé ensuite à Las Vegas, non sans avoir fait la blague de la dent cassée 15 fois… (en rapport au film Very Bad Trip).

Alors… Las Vegas n’est pas la ville pour les enfants, c’est connu. On aurait sans doute pu se passer de cet arrêt. Mais certains adultes voulaient absolument jouer au Casino…

Du coup, on a réussi à caser notre groupe de 16 dans un restau à la noix…

Et puis nous sommes allés nous promener tout simplement dans les rues illuminées de la ville.

Las Vegas, c’est une sorte de centre commercial en plein air, des loupiottes, des dollars, des hôtels gigantesques…

Je n’ai pas tout pigé à cette ville mais je l’ai trouvée plus chaleureuse que celle de Macau, en Chine. Une ville décomplexée et bon enfant.

C’est pas super joli, c’est criard, très urbain…

Comme des tas de touristes, on a assisté aux animations aquatiques du Bellagio, qui ont lieu toutes les 15 minutes de mémoire. Le Bellagio, c’est le nom de cet hôtel.

La foule se presse devant l’étang d’eau.

Et hop, c’est parti. Son et lumière. Pas une dinguerie mais c’est gratuit et ça fait toujours une petite animation.

On est entrés dans les casinos forcément. Les photos sont interdites, c’est dommage, il y avait des scènes sympas à prendre…

Le mershandizing est partout… Ils vendent même les paquets utilisés sur les tables de jeu. Ces derniers sont coupés tous les soirs comme garantie d’avoir des paquets neufs le lendemain matin. L’écologie/l’économie ne sont pas un axe prioritaire visiblement. Mais c’est légal.

Niveau déco, je passe mon tour…  Je n’ai rien aimé sauf les compositions florales, parce que les fleurs, c’est toujours joli !

Dans la rue, les hôtels ont tous leurs animations pour attirer les badauds. Genre ces filles à seins nus… #en2017çapique #jaimalàmonféminisme

Moi, ce que j’ai préféré, ce sont les lumières. Peut-être il y en a trop, probablement que ce n’est pas très fin, on peut même penser que c’est kitsch, mais c’est Las Vegas…


Malgré les apparences, il fait toujours nuit, mais nous sommes dans l’hôtel le Venitian, qui dans un de ses étages a recréé une mini Venise, avec ses canaux… et un faux ciel !


Bref, on  n’a rien fait de particulier dans la ville, juste déambulé.

Et ça a suffi pour être bien.

Voyage en famille aux USA jour 12 : Death Valley

Le lendemain, on aurait pu à nouveau arpenter la ville, mais on a cédé aux demandes des enfants qui avaient envie d’une matinée tranquille. Entre la dent cassée, et le besoin d’un rythme moins effréné, on a dit oui bien-sûr, puis on est resté buller dans l’hôtel.

Juste avant de quitter Las Vegas, on a fait la pause photo obligatoire devant le panneau célébrissime de la ville…

Et on a repris la route, en direction de Death Valley, la vallée de la mort pour les non fluent in english.

Alors effectivement, en dehors des températures de ouf qui donnent déjà un bon indice sur le pourquoi du nom de ce lieu, il suffit d’avancer et de voir la végétation se rabougrir pour comprendre qu’ici, c’est un peu sec…

Avant de se lancer, on a chargé les voitures d’eau, vérifié que les pleins étaient faits? Certains guides recommandaient d’ouvrir les fenêtres et de couper la clim pour ne pas niquer le moteur. On ne l’a pas fait mais on a évité de rouler dans la poussière, parce qu’on n’avait pas trop envie de se retrouver au milieu d’une fournaise inhabitée sans le minimum vital et une voiture en rade…


Après, il y a toujours superman…#onestsauvés

On ne peut pas dire avoir été très embêtés par les touristes (ou la foule disons) durant nos vacances, si on est honnêtes, mais alors à Death Valley, on a bien senti qu’on était tout seuls ^^ ! On a pu faire les cornichons sur la route sans gêner qui que ce soit.

A part le Soleil, mais je crois qu’il était bien content qu’on soit là pour jouer un peu avec lui.

Ce qui m’a rapidement interpellé dans ce paysage lunaire et aride, c’est la texture du sol. J’ai eu l’impression de marcher sur un poulet en croute de sel, mais sans le poulet. Sous nos pieds, ça faisait scritch scritch… (je fais bien le bruit de la croute de sel) (la France a du talent).

On sentait qu’il avait du pleuvoir à un moment et que tout avait séché dans l’instant pour se figer en mode pétrissage.

Bon, la pluie n’est pas la GROSSE tendance de Death Valley… La voiture indique presque 50°C… quand on sort de notre véhicule et de sa clim, c’est comme si on mettait la tête dans le four avec chaleur tournante ! Ce désert fait 13 354 km carré !

Truc rigolo, on est en-dessous du niveau de la mer. D’ailleurs c’est dans le coin qu’il y a Badwater, site très populaire car il s’agit du point le plus bas d’Amérique du Nord, 85 mètres sous le niveau de la mer. Toutefois, le coin n’attire pas les sourciers, tu n’es pas près de trouver des puits. Il pleut 3 à 4 cm par an sur la Vallée de la mort…

Je songe à la phrase culte d’Alien… “Dans l’Espace, personne ne vous entendra crier“. Ben à Death Valley, c’est un peu pareil…

Death Valley fait partie du désert des Mojaves.

Nous on a simplement suivi la route pour traverser cet endroit mythique, mais il parait qu’en s’éloignant, on tombe sur des dunes de sables qui ont servi aux tournages de nombreux films, dont ceux de Star Wars (vous savez quand C-3PO et RD2D sont perdus dans le désert de Tatooine). On peut réserver des guides qui font la visite sur le thème de la saga galactique la plus connue et vous emmènent prendre la pause costumée dans les lieux des scènes des films.

Death Valley porte son nom un poil morbide à cause des premiers colons qui la traversèrent difficilement… Je les comprends, le taux de perte ne devait pas être une gloire. La légende, encore elle, parle donc de 49 gugusses en1848 qui ont eu la peur de leur vie. Dans une quête d’or éfrénée, ils ont été 49 premiers pionniers à partir de SaltLake City pour traverser ce qu’ils finiraient par appeler la vallée de la mort.  S’étant passablement paumés, l’un d’entre eux est mort et les autres ont survécu en mangeant leurs ânes… #ambiance

Partout des fentes de lyophilisation de l’argile, comme autant de preuves (s’il en fallait) qu’il ne pleut pas beaucoup…

Au fond, le Devil’s Golf Course, l’endroit où seul le diable serait capable de jouer au golf…

L’endroit que j’ai préféré, c’est cette plaine recouverte de sel. On a mis un temps de temps à réaliser que ça pouvaiten  être. On l’imaginait mais sans trop comprendre pourquoi il y aurait du sel à cet endroit-là, si loin de la mer. On a fini par goûter, tout simplement…

Purée, mais c’est bien du sel… Dingo !

Du coup, j’ai enquêté ! C’est dû aux eaux de ruissellement où les cristaux salins se concentrent qui finissent leur vie au fond de la vallée. L’évaporation fait le reste. Quand on écoute les noms du coin “Badwater” (mauvaise eau), “margosa” (eau amère), “Salt creek” (ruisseau salé), on comprend que ce sel n’a pas grande réputation, et est souvent impropre à la consommation.

Quoi qu’il en soit, moi j’ai trouvé cela magique. Il semblerait que plus il fait chaud, moins il pleut, plus le sel est blanc. Logique hein…

On a repris la roue pour s’arrêter quelques minutes vers un autre point de vue, plus vallonné. Ça demande toujours un petit courage pour sortir de la voiture…

Au loin, on aperçoit le lac de sel.  C’est rigolo cette sensation de neiges éternelles alors qu’il fait si chaud.


Ca tape sérieusement… Vous pouvez voir au nombre de voitures garées en bas, qu’il n’y a pas foule…


Les amitiés de l’adolescence. Moi je n’ai plus d’amis qui datent des périodes où j’étudiais. Je n’ai pas su les garder, je n’ai pas eu envie ?  Je ne sais pas vraiment mais quoi qu’il en soit, mes amitiés de maintenant sont des amitiés d’adulte.  Mes frangins/frangines ont réussi à garder leurs potes d’enfance, pour certains ils les ont intégrés avec leurs potes de maintenant. Je trouve ça chouette et je les envie. Quand je regarde ces deux-là, je leur souhaite d’arriver à conserver tout ce qu’ils partagent déjà. Parce qu’ils sont rayonnants à voir.

Mon basketteur céleste…

Et son gentil acolyte, toujours partant pour les délires.


L’envers du décor est rigolo aussi…

Bref c’était Death Valley et on a beaucoup aimé.

Voyage en famille aux USA jour 13 : dans les montagnes de Yosemite

Petit réveil en douceur par un papa loup… Ces vacances n’ont pas été de tout repos, mais c’est aussi comme ça qu’on les aime, bien remplies, bien intenses, par chez nous.

Nous revoilà sur des terres connues, remplies de joshua trees et autres arbustes du cru. Enfin remplies, on se comprend…


Chais pas pourquoi, j’associe beaucoup ces routes bien rectilignes aux USA…

Je n’avais pas d’idée du vent en revanche…

J’ai publié cette photo sur instagram lors de mon séjour en disant que je n’avais pas été emballée par le sens du service américain. Ca venait du fait qu’on se déplaçait à 16 personnes, sans doute, mais bon j’avais fantasmé sur leur sens de l’accueil qu’on m’avait tant vendu en vain…

Je ne vois pas un restaurant ou une boutique afficher ce genre de menace sur leurs devantures en France.

En arrivant sur Yosemite, on voit bien que le programme va changer de chaine. Bienvenue à la montagne.
C’est marrant de passer de la vallée de la mort à Yosemite.

C’est certainement le parc américain où on a croisé le plus de monde…

Et comme d’hab, à peine arrivés, paf rando !  On se déplace sous l’ombre bienvenue de ces grands arbres.

On va avancer au milieu de cette vallée glacière plutôt large, avec une rivière en contrebas. Partout de gros monolithes, dont certains ont des noms connus (comme El Capitan). Il y a longtemps de cela, il y avait des indiens mais en moins de 20 ans à partir de l’arrivée des premiers pionniers en 1833, ils avaient totalement disparu de la circulation. En 1890 le parc de Yosemite devient un parc national. Sont rapides en “affaire” les américains…


Là encore on grimpe dans ces parcours bétonnés. Et là encore, je regrette le manque de naturel et d’aventure. Cela dit, on te parle tellement des ours et d’autres animaux sauvages qui semblent être très présents dans la région, que peut-être, dans ce cas-là, ça peut éviter les mauvaises rencontres ^^ !

Partout, partout, des chutes d’eau ! Des petites, des grandes, des fines, des basses… Toutes font la réputation du parc (les Yosemite falls). Et forcément, partout des rivières !

Mon petit cabris, qui crapahute gentiment 🙂

J’adore cette photo. On ne voit personne mais je les entends encore rigoler !

La promenade est vraiment chouette. Bien à l’ombre, avec des points d’eau au besoin, fiouuuu on respire…

Et puis, au bout de deux heures de marche je pense (chais plus trop en fait), on arrive enfin au but de la balade : l’immmmmmmense cascade que vous voyez en arrière plan. Notez que la vue de derrière n’est pas mal non plus.


On croise des petites bêtes affairées à rendre leur vie plus jolie.

Je ne sais pas si cet arc-en-ciel est rare, je le soupçonne d’être souvent au-rendez-vous… Mais ce n’est pas grave, on était bien heureux de tomber sur lui et de le mitrailler !

On a tous posé au pied de l’arc-en-ciel, pour faire genre on est ses trésors ^^


J’ai les ados les plus cool monde.

Ça, c’est du brumisateur géant !! On était bien trempés !

J’ai adoré ! Souvent, j’ai commencé les randos sans savoir leurs objectifs, attendu que je n’ai rien préparé de ces vacances. Et à chaque fois, quel plaisir de tomber sur de tels spectacles.

Je ne sais pas d’où viennent aux petites filles ces poses pas de leurs âges. La TV ?

J’aime bien les petits chemins escarpés à flanc de coteaux. Je ne suis pas du tout sujette au vertige et ça m’apporte un surcroît d’aventure.

Nous voilà arrivés au-dessus de la cascade.

La vue de là-haut est magnifique.

On profite du soleil de fin d’après-midi, plutôt heureux d’être là.

Et hop, c’est parti pour le chemin inverse, pour aller trouver l’hôtel de ce soir.

Je pense que je vais faire développer cette photo, que je trouve magnifique.

On a bien rigolé sur le retour ! On a croisé une bande de mecs habillés en costumes de bain américains des années 30. Ça sentait l’enterrement de vie de garçon…

Et on a fini la randonnée par une touche poétique avec ce faon (ou ce jeune daim  ? ) qui broutait tranquillement. On en a croisés plein, pas du tout troublés par notre présence…

Voyage en famille aux USA jour 14 : Yosemite et ville fantôme de Bodie

Le lendemain, après une nuit dans un des hôtels du parc, on est repartis faire une rando, celle des mirror lake. Nous avons à nouveau avancé sous les grands arbres…

Les randos ne sont pas violentes mais chacun marche à son rythme et parfois, la file s’allonge… Alors on s’attend régulièrement.


C’est quand même plaisant de crapahuter dans ces paysages…

Mirror lake porte ce nom car à la fin de la rando, tu arrives à un espace avec des plans d’eau tellement lisses que tu peux te refléter dedans, comme un miroir. C’est ce qui est écrit sur le papier.

Dans les faits, il n’y a pas beaucoup d’eau en été, pis avec le vent et les courants, elle est vite troublée.

Mais on arrive à faire des photos marrantes quand même…

Je les aime ceux-là !

Et ceux-là aussi ! Team castor !


Bref, on a passé un chouette moment, sans toutefois mettre trop les pieds dans l’eau tant elle était glacée…

Je crois que ce sont mes photos les plus réussies en terme de miroir.

On a eu aussi un joli moment avec le soleil qui passait au-dessus de ce monolithe. Une sorte de lever de soleil mais à 11h !


Bref, une autre chouette balade, à la cool.  On a eu un ErwanouGentilLoup maladou de mémoire à cette étape, et il est rentré plus rapidement à la voiture pour grignoter une aspirine avec son papa.

On a repris la voiture non sans s’arrêter régulièrement pour profiter des points de vue. Vous allez voir, quelle variété ! On est dans des paysages de montagnes bien sympas. Yosemite est un super parc américain !








Là c’est une guérite, de celles qu’on passe quand on doit montrer nos pass.

L’arrêt suivant a été celui de la ville de Bodie, sur les conseils de l’un d’entre vous d’ailleurs.

Bodie est une ville fantôme de Californie. Je ne vais pas vous refaire le coup de la légende parce que là on est clairement dans un schéma connu.  Des pionniers trouvent de l’or, la ville grandit, voire est florissante. L’or se tarit et la ville se meure.

Celle de Bodie a été au top de sa gloire dans les années 1880, où elle était la deuxième ville de Californie avec 10000 habitants et 2000 maisons.


Les américains ont dans leur patrimoine un paquet de villes fantôme de ce type, mais c’est Bodie qui est la mieux préservée il parait. L’entrée est payante et surveillée afin de ne pas subir des pillages.

Au meilleur de sa forme, Bodie comptait deux banques, des journaux,  une prison, 30 mines, une voie de chemin de fer et 65 saloons ! 65… ça laisse songeur non ? La route principale faisait 2 kilomètres de long.

C’est assez ludique à visiter. Tu t’approches des maisons et tu regardes à travers les vitres. Du voyeurisme organisé ! Ici l’église !

En plus des filons d’or plus ou moins généreux, la ville a du affronter de gros incendies dont un qui a ravagé 90% des maisons. Un gamin qui jouait avec des allumettes. J’en connais un qui a du se prendre une soufflante…

On a l’impression que tout a été laissé à l’abandon du jour au lendemain, dans les cuisines, le repas est prêt à être servi.  Pour le couchage, on repassera…

Certaines maisons sont ouvertes et tu peux entrer pour mieux observer les modes de vie des autochtones de l’époque.

Certaines maisons sont mieux conservées que d’autres, forcément.

J’aime bien ce diptyque : même endroit mais deux façons de faire la mise au point…

On n’a pas l’air comme ça, mais on est à 2550 mètres d’altitude.

Quand les gens sont partis, ils ont visiblement fait des choix et les voitures n’ont pas forcément été choisies…


J’ai beaucoup aimé la classe poussiéreuse, avec ses pupitres vintages, ses tableaux noirs, ses vieilles règles en bois…

Mais ma maison préférée, ce fut celle du croque-mort ! Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai trouvé émouvant de regarder ces cercueils en cours de fabrication, avec parfois de petites tailles…


Bref,la ville fantôme de Bodie, un arrêt qui a plu à tout le monde, petits et grands.

120km plus loin, on s’est arrêtés au lac Tahoe ! Et sur les conseils de quelqu’un d’entre vous, on a commencé par se prendre une glace. Deux boules, mais version américaine, c’est-à-dire gigantesques.


On s’est dirigés vers le ponton le plus proche pour profiter des derniers rayons de soleil.

Je me souviens d’avoir eu la gerbouille, comme d’hab mais aussi d’un chouette moment. Quand on roule beaucoup comme nous l’avons fait, les périodes où on se relaxe sans rien faire d’autre que profiter, on les apprécie encore plus.

Voilà à peu près ce qu’on a fait de notre soirée : manger des glaces devant le lac et chercher un japonais !

Voyage en famille aux USA jour 15 : baignade dans le lac Tahoe

Le lac Tahoe a été élu dernièrement le lac le plus beau des États-Unis. Je ne connais pas bien les autres mais clairement, c’est un endroit superbe ! Autant la ville où nous avons dormi avait des airs de Côte d’Azur bien trop touristiques, autant dès qu’on s’est éloigné, on a plongé nos yeux dans des bleus, des verts en poussant des soupirs de contentement.

On s’est arrêtés sur un bord de route. On cherchait un chemin qui nous mènerait vers une petite crique où passer la journée.

Franchement, difficile de choisir le coin, tout semblait si joli ! On a fini par laisser le destin trancher pour nous…

Comme les ados étaient en bas avant nous, ils ont pu rapidement nous avertir, la crique qui nous avait tentée, il y avait plein de gens tout nus dedans… Bref, le destin avait joué la carte humour : crique de nudistes !

Pas découragés pour un sous, on a continué à escalader les gros blocs de pierres rondes et on s’est dénichés ce coin de paradis.

Une piscine naturelle avec vue sur le lac. Difficile de demander plus !

Perso, mais je chipote, j’aurais quand même bien demandé de l’eau plus chaude… Glaglagla

M’enfin, ça n’a pas empêché qui ce soit de profiter de la baignade.

Les photos suivantes ne sont que des photos de nos sauts. Comme vous vous en fichez mais que moi, j’avais envie de les publier, je vais vous raconter ce que j’ai appris du lac Tahoé entre deux photos…


Le nom Tahoe vient de mots indiens : tah-oo-ee, qui signifie “neige” et tah-oo qui signifie “eau”. On comprend que les eaux étaient déjà très claires à l’époque où il y avait encore des indiens dans le coin.
Là aussi, plein d’histoires de chercheurs d’or, de mines à exploiter. Les pionniers utilisaient l’eau du lac pour leurs besoins mais également les arbres aux alentours. Des hectares de forêt ont disparu et seule la fin des filons a enrayé l’hémorragie écologique. Maintenant c’est une zone protégée, avec des tas de maisons secondaires pour milliardaires.

Si le lac est très prisé par les américains (et étrangement moins par les touristes internationaux), c’est sans doute à cause de sa localisation et son intérêt à toutes les saisons ! Situé à près de 1 900 mètres d’altitude, il s’étend entre la Californie et le Nevada.


35 km de long et 19 km de large, il y a de la place pour tout le monde. L’été, les sports nautiques, la pêche et la baignade attirent le chaland. Et l’hiver, les américains raffolent de ses 15 pistes de ski alpin et 10 pistes de ski de fond avec vue sur le lac.

Sans parler que toute l’année, on peut pratiquer l’alpinisme et la rando sur les 265 km de sentiers qu’offre la Tahoe Rim Trail.

Le lac Tahoe se nourrit de la pluie et de la fonte des neiges et des glaces des montagnes alentours. 63 cours d’eau se jettent dans le lac, mais une seule (la Truckee River) en sort et s’écoule vers Reno et Pyramid Lake. Les eaux du lac ne rejoignent pas l’océan, contrairement à la plupart des eaux d’Amérique du Nord.

On peut faire le tour du lac en voiture, via une superbe route panoramique de 116 kilomètres (dont certaines parties peuvent être impraticables l’hiver à cause de la neige).

Bref, une halte peut-être pas indispensable mais que nous, on a appréciée, surtout en famille avec des enfants.

Voilà pour cette troisième partie de notre voyage en famille aux usa. J’ai encore passé des heures sur cet article. J’espère que vous trouverez du plaisir à sa lecture. Il ne restera plus que l’article sur San Francisco et j’en aurais fini de ce périple américain. Je retournerai à quelques articles DIY que j’ai en stock et puis je repartirai sans doute sur Berlin ou qui sait, si jamais je croise du courage, sur la Nouvelle Zélande…

N’hésitez pas à laisser des commentaires, par les temps qui courent c’est encore ce qui me fait le plus de bien.

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Voir les commentaires

  • Les histoires de santé qui foire plus ou moins accidentellement en vacances, oulalala.... c est jamais très drôle mais ça laisse des souvenirs.... Très jolie balade que celle que vous nous proposez. Merci ! Et rêvez de Nouvelle Zélande et de Hobbits ... c est pour bientôt ! Bonne soirée, beaucoup de sourires avec votre jolie famille et vos chouettezamis . Que de l optimisme pour vous !!! Je me sauve, des touristes m attendent ...

  • Quel plaisir de revoir ces paysages admirés il y a plus de dix ans!
    Haha la cannelle, il y en a même ds les tic tac!
    Je te souhaite de la persévérance et du courage ds ta recherche d'emploi!
    Moi, à 33 ans, 4 enfants et un mari peu présent à cause de son boulot je n'ai toujours pas trouvé le job de mes rêves. Toujours tiraillée entre la maman dévouée et la femme active et libre...
    Et puis pour mettre quoi sur mon CV: organise de super goûter d'anniversaire, creuse vachement bien les citrouilles, aime les voyages et la photo... bref je ne rentre pas non plus dans les cases de Paul;)
    ????

  • J ai adoré ton récit, ca me procure toujours autant de plaisir à te lire.
    Certaines photos, notamment les cactus et les endroits asséchés, m'ont fait penser aux montagnes du nord du Maroc.
    Bonnes recherches
    Merci du partage

  • Superbe reportage. Moi non plus, ce n'est pas une destination qui me faisait rêver mais c'est quand même un incontournable. Quelle densité de lieux mythiques !
    Pour ta question sur la plante mystérieuse, je dirais que c'est une datura.

  • Hello!
    Superbes photos, merci du dépaysement! J'aime bien te lire, et c'est sympa, sans prétention, un moment agréable! J'avoue je ne suis pas une fan des USA, mais les paysages et les couleurs devaient être sublimes! Et, j'imagine, les souvenirs fantastiques avec les enfants... J'espère à très vite pour de nouvelles aventures!

  • Merci pour ce chouette article voyageur! j'imagine l'énergie et le temps qu'il faut pour le rédiger, alors vraiment, merci beaucoup! je sais que je l'ai déjà dit sous d'autres posts en chine ou ailleurs, mais tes road trips me (nous?) permettent de visiter par procuration des lieux sublimes, merci encore!

  • Ça donne vraiment envie ! Peut être qu'on essaiera un jour avec nos gnomes déjà grands..... Alors je repasserai prendre des idées! En attendant merci de me faire rêver!

  • Wow wow wow. Rien que ça ! Le temps que tu dois passer à écrire des articles comme celui-ci... donc déjà, rien que pour ça : bravo. et merci surtout !! C'est dur d'écrire un petit commentaire après un tel récit, je ne sais même pas quoi dire. Mais je le dis quand même. (oui Patrick et moi c'est une longue histoire d'amour)
    - La photo d'Elouan près de la cascade est magnifique (comme 102% des photos de cet article en fait) mais j'ai vraiment adoré la photo de Siloë qui reçoit de l'eau pendant la bataille lors de la marche dans la rivière, quand elle est adossée sur un rocher. Je sais pas, il y a une véritable émotion/énergie qui se dégage de cette photo. Je l'adore vraiment !
    - NON on ne se fiche pas des photos de sauts un peu partout : ce sont mes préférées!! d'ailleurs j'essaye un peu de reproduire ce genre de photos que je trouve absolument génial mais je ne suis pas encore une pro : à part sauter les bras en l'air et les jambes pliées, c'est tout ce que je sais faire pour l'instant ;( J'espere gagner de l'expérience avec le temps !
    - merci pour les photos "réelles" qui sont toutes autant instagrammables que celles postées sur Instagram par les gens qui mettent 32 filtres et font 718 photos pour n'en prendre qu'une. C'est le reflet de la vraie vie et c'est joli.
    - mon rêve de visiter les USA ne me quittera pas de sitôt, je veux voir de belles choses comme ça de mes propres yeux !!
    - Merci. Je ne me lasserai jamais de ce blog, j'en suis certaine. merci merci merci.

    • Waou... merci beaucoup !
      Zhom m'a dit que j'aurais dû mettre quelques filtres ou du hdr car mes photos sont parfois un peu pâlottes versus les couleurs qu'on a pu voir. Mais je n'ai ni l'envie ni l'énergie...

  • J'aurai dit que la plante mystère est un datura...S'en méfier, c'est toxique et hallucinogène ! Comme toujours, chouette article qui donne vraiment envie, merci.

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