Bali, le voyage #3

Et hop, suite et fin de notre voyage à Bali ! Ensuite, on repart dans des articles plus Ciloubidouillesques 🙂 ! Surtout que j’ai des tas de trucs à vous montrer qui devraient vous plaire. Enfin j’espère 🙂 ! En attendant, zhou, on reprend l’avion et on file au soleil !

Notre guide nous a emmené dans une sorte de jardin tropical où poussent des épices localement. C’est un paysage magnifique, qui m’a fait songer à ma Martinique natale 🙂 !

Cédric sent la cannelle fraîche, (qui est en fait de l’écorce d’un arbre mise à sécher, d’où l’aspect des rouleaux marrons qu’on achète sur les marchés) :).

Petit panel de leur savoir-faire : cannelle, piment, thé, poivre noir, poivre blanc, clous de girofle, badiane, cacao, café… J’en passe et des meilleurs. C’est l’avantage d’habiter un pays où tout pousse. J’ai encore sur mes lèvres le goûts des fruits exotiques qu’on a mangés… miam miam miam…

Par exemple, j’ai goûté pour la première fois ce fruit étrange dont je n’ai plus le nom en tête. Ce qui ce mange, c’est la partie blanche, qui ressemble à des gousses d’ail ! C’est booooooon !!! J’en ai ramené deux kilos en France, tellement j’ai adoré ! Pour ceux qui connaissent les quénettes, ça y ressemble un peu niveau goût, en plus mou niveau texture.

Dégustation de café, de thé et de chocolat. Pas mal le cadre non ? C’est trop cool cette petite terrasse. Je verrais bien ça dans mon jardin… 😀

On quitte le jardin tropical pour rejoindre une forêt sacrée. Bon, faut savoir qu’ici, tout est à peu prêt “sacré” hein… D’après-vous, quels sont ces points noirs qu’on voit au loin sur l’arbre mort ?

Il s’agit… de chauves souris !! Elles squattent le coin par centaines et elles ne sont pas franchement petites ! On est habitué aux Pipistrelles du sud, mais pas à ces énormes “oiseaux” !

Deux spécimens en train de roupiller. Elles sont suspendues sur une seule jambe. Des flaments roses inversés 😀 !

Elles roupillent le jour sauf quand elles sont dérangées par des cornichons de touristes… Ils leur font boire du thé pour qu’elles restent calmes.  Ca a le don de m’énerver. Je ne suis pas Brigitte Bardot, loin s’en faut. Et je trouve chouette l’idée de découvrir la faune et la flore, mais quel intérêt de vouloir toucher à tout prix ? Qu’on leur fiche la paix.

On croise parfois de magnifiques oiseaux (et pas que en cage). Cela dit, les animaux qu’on voit le plus ce sont les coq et les chiens. Doit y avoir un coq par habitant, tellement il y a en a  ! Les combats de coq sont encore très répandus. Cette coutume européenne s’est décidemment très bien exportée dans les îles tropicales.

Dans la forêt sacrée, se trouvent également les singes. Je ne vois pas pourquoi ils iraient ailleurs (en dehors du côté sacré de la forêt, qui m’échappe forcément un peu…), on leur fournit à manger autant qu’ils en ont besoin. Là ils se shootent sur un “rail” de riz.

Ca qui ne les empêche pas de venir de te taxer tes cacahuètes… Au tour de Cédric de se faire agresser. Lui aussi ne semble pas très décontracté hein…

Allez les singes, on descend…

Arf… un mythe s’effrondre…

Baste de la faune, passons à la flore. Les rizières… C’est beau comme dans les images qu’on avait avant de venir… On dirait une agriculture de poète, comme si le riz poussait mieux s’il prenait part à un spectacle grandiose. C’est doux et raffiné (alors que le travail dans les rizières est particulièrement harrassant je suppose).

Une autre petite vue. Les rizières sont cachées mais on les devine dans n’importe quel coin exploitable. La condition sine qua non est de pouvoir drainer l’eau vers les cultures, pour le reste, le soleil et l’homme font le reste.

Les hommes brûlent la paille après la récolte et les poules picorent les résidus !

Cet endroit est sensé être le plus beau point de vue de Bali pour admirer les rizières.  Et c’est vrai que c’est drôlement beau.

En bon touriste, on pose pour la photo :).

Bien sûr, comme partout, on attend les touristes de pied ferme. C’est le seul truc qui m’aura agacé pendant le voyage, cette sensation d’être un énorme porte-feuille ambulant à leurs yeux. Ce n’est pas super agréable de n’être vu QUE comme un touriste. Ils ne recherchent pas d’autres échanges que pécuniers (ou alors faut creuser peut-être ?).

Sur le muret où nous avons pris la pose, un petit panier d’offrande finit doucement sa journée. Ce genre de “présent” pour leurs Dieux, on en trouve PARTOUT ! A n’importe quel coin de la rue, dans les voitures (mais là, je comprends qu’ils veuillent se porter chance 😀 ), dans les jardins, au pied des portes…

Et bien sûr dans les temples ! Voici Cédric en pleine visite. Le port du sarong est obligatoire. Ce n’est pas l’idée de se couvrir qui est retenu, parce qu’un jean est refusé, mais plutôt le côté traditionnel de la tenue qui est important. Beaucoup de balinais le portent au quotidien, avec le bandeau dans les cheveux. Si tu es une femme, même tenue. L’accès au temple est simplement interdite à celles qui ont leurs règles età  celles qui ont un bébé de moins de 3 mois (va savoir pourquoi trois mois, Charles ?).

Tous les temples se divisent en trois parties, qui vont de la plus sacrée à la moins sacrée. Trois, c’est un chiffre important, qui correspond aux trois dieux principaux, aux trois castes, etc… Les deux premières parties des temples sont accessibles aux touristes. La dernière n’est ouverte que lors des cérémonies, et pas forcément à tout le monde. Voici une première partie, destinée aux rassemblements, aux promenades, aux rencontres.

On y trouve une sorte de grand hall, qui est un lieu de vie. On y fait du sport, on organise des combats de coq, on discute…

A chaque fois qu’on passe d’une partie à une autre, on franchit des portes de ce type. Ca fonctionne avec tout type de frontière. Par exemple, quand tu passes d’un département à l’autre, tu franchis également d’immenses portes comme celle-ci.

La seconde partie est souvent plus religieuse, plus décorée, plus sacrée. On y pose des offrandes, on vient se recueillir.

Revoilà le Dieu furibard 😀 ! Si quelqu’un a son nom sur le bout de la langue, je le veux bien :).

Tout est très travaillé, le bois est sculpté et peint de milliers de couleurs.

On croise des offrandes partout.

Et des poissons dans tous les bassins.

Chose assez anachronique pour nous, riches européens, on peut venir au temple pour laver son linge…

Une vue plus aérienne de ce temple. On se croirait au coeur d’une histoire de Rudyard Kipling et on s’attend à voir surgir le roi Louie, de Mowgli.

Un autre temple, une autre porte sépare la partie un de la partie deux.  Celle-ci est assez grande comparitivement aux autres qu’on a observées.

Là encore, interdit de pénétrer dans la troisième partie, mais on peut en faire le tour et admirer ces étranges constructions. Ils appellent ça des Mérous. Ces maisons représentent les montages de l’île, chacune a un nombre précis d’étages selon la montagne qu’elle honore, mais toutes en ont un nombre impair.

C’est très joli (et marrant) à voir. J’ai oublié le nom des montagnes, mais vous avez compris le principe !

Enfin, me voilà à Tanah Lot, en train de filmer des Brice de Nice locaux, qui attendent la vague pour se jeter dans les rouleaux.

Vous pouvez en voir un vers la droite. De notre côté, on attend que le soleil se couche pour admirer les lueurs rasantes des derniers rayons.

Je trempe un peu mes pieds dans l’eau chaude. Il parait que la mer du coin est sacrée…

Et voilà le fameux spectacle attendu par des milliers de touristes, dont nous sommes. C’est vrai que ça vaut le coup d’attendre, c’est très joli.

De retour à l’hôtel, on profite des repas spectacle. On mange à ciel ouvert, à la lueur de superbes guirlandes.

Les tables sont décorées différemment tous les soirs.

Deux danseuses balinaises suivent le rythme étourdissant des chanteurs du kat kat kat kat. Les hommes entonnent a capella  une sorte de chanson rituelle composée principalement du son “kat”. Et ils le répétent à tous les rythmes… Kat kat kat kat…

Petit zoom sur les danseuses, archi maquillées, graciles, gracieuses, souples, souriantes…

Une autre photo des touristes. Les danseuses doivent avoir 10 ans, tout au plus.

Pris en flag… je fais la queue pour les glaces !!

 

Et voilà pour ce reportage de nos vacances ! Un IMMENSE MERCI à Lotus pour cette pause extraordinaire !

Pour finir… la pause Lotus de Cédric.

Et la mienne !

On repart quand vous voulez cela dit… : D!

***

 

Article Sur Bali n°1

Article sur Bali n°2

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