Cadre informa-geek

Il y a longtemps de cela, j’ai acheté une jolie maison pour vivre avec ma famille, alors constituée uniquement de 4 personnes. En scolarisant mes enfants, j’ai rencontré MHF, qui était à l’époque la chef des parents d’élèves. J’avais reçu un petit mot dans le cahier pour recruter des parents volontaires, où elle avait indiqué son numéro de téléphone. Du coup, un soir, je l’ai contactée et c’est à partir de cet instant qu’elle est devenue mon amie. J’ai de suite été impressionnée par la femme qu’elle était, forte et fragile, idéaliste et investie, sans compromis dans sa vie mais remplie de tendresse et de tolérance pour la mienne. Quelqu’un de juste et de bon. A nous deux, on a réussi à gonfler notre cercle de deux amies supplémentaires, Marie-Golotte et Marie-Laure. On forme depuis 6 ans bientôt la bande des “Marie”, celle qui se voit une fois par semaine autour d’un thé, qui s’organise des concerts, des restaus et des spectacles le plus régulièrement possible et qui milite ardemment pour le retour des soirées dansantes (mais pas des slows) !

Le truc chouette, c’est que depuis 2 ans également, le cercle s’est agrandi. Une autre Marie est venue nous rejoindre. D’abord avec beaucoup de timidité et de précaution, parfois avec réticence, d’autres fois avec provocation, souvent avec une grande générosité et plein de fous rires, pis tout le temps avec l’envie de passer un bon moment. Cette Marie d’adoption a un surnom, c’est Marie-Steph…

Marie-Steph et Marie-Laure sont nés en juillet. Or comme on avait du mal à trouver une date commune pendant les vacances, on a décidé de reporter le restau fiesta à fin août. Ce qui aurait du me laisser du temps pour fignoler les cadeaux, mais en bonne procrastinatrice, j’ai reporté, reporté, reporté… Puis la veille du jour J, vers 22h, je me suis dit… tiens, peut-être qu’il serait temps de s’y mettre !

Marie-Golotte m’avait fourni un cadre Ikea, j’avais un vieux clavier sous le coude, un pistolet à colle en train de chauffer. Restait plus qu’à trouver LA phrase.

Parce que vous allez vite voir que le truc super dur dans la bidouille réalisée, ce n’est pas sa réalisation justement, mais la petite phrase qui fait tout l’intérêt du cadeau. Et le challenge d’ailleurs, car ne l’oublions pas, dans un clavier, il n’y a qu’une seule lettre de disponible. Zéro double, comme au scrabble, par exemple. J’aurais pu botter en touche et former simplement une initiale, comme proposé sur ce blog, mais non, j’ai cherché la difficulté.

Notons que certaines touches sont quand même intéressantes. Moi je voulais qu’il y ait forcément le mot MARIE ! Alors avec zhom, toujours patient avec mes délires, on a cherché LE jeu de mot qui va bien.

Et on a trouvé ça : NO Echap MARIE US, ce qui veut dire si on y met un peu du sien “pas d’échappatoire, reste avec nous”. Et si on le lit du haut vers le bas, on peut interpréter par “nous, les Marie, tu ne peux pas nous échapper” :D. J’ai donc sorti les touches du clavier, je les ai dépoussiérées puis collées sur le fond du cadre, au pistolet à colle.

Et voilà ce que ça donne chez Marie-Steph :). J’ai l’impression que ça lui a bien plu…

Et vous, ça vous inspire ? C’est fastoche à faire, et c’est le genre de cadeau qui peut plaire à un mari non ?

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

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