Visiter les temples d’Angkor en deux jours – Cambodge #1

Nous sommes donc au Cambodge. Je ne connaissais rien de ce pays avant de venir, mais tous les expatriés du coin parlaient de cette destination comme un de leurs plus beaux voyages, arguant qu’on allait se régaler. Pour moi, le Cambodge se résumait aux temples et aux mines antipersonnel (je vous la fais courte hein). Dès notre arrivée à Siem Reap, on a vite fait la rencontre des deux. Les temples, parce que forcément, le Cambodge en fait la publicité partout, mais les mines aussi car on prévient les touristes de ne pas sortir hors des lieux sécurisés. Sans parler des personnes amputées qu’on peut apercevoir régulièrement. De plus, de nombreuses œuvres de charité sont visibles dans la ville et même plus loin. Je ne vous en parlerai pas plus, je ne sais rien de cette guerre, je n’ai pas d’avis pertinent à partager, mais je ne voulais pas zapper ce sujet totalement. Les grandes victimes de ces mines sont pour la majorité des enfants, qui marchent dessus quand ils jouent ou travaillent dans les champs près des villes. Difficile de fermer les yeux sur cet aspect du Cambodge car c’est encore inscrit fraîchement et douloureusement dans leur quotidien.

Voilà. Heureusement, nous sommes partis en vacances avec SiloëJolieFée. Et en ce moment, notre dernière a des pouvoirs magiques. Elle nous en parle souvent, comme on parlerait d’un ami imaginaire. Quand elle ferme les yeux, elle nous dit qu’elle fait reposer sa magie. Quand on lui donne la main, elle nous demande de prendre l’autre, car elle a mis sa magie dans celle-ci et qu’elle ne veut pas qu’on l’écrabouille… Bref, une fois montée sur notre Tuk-Tuk en direction des temples, elle a lâché ses pouvoirs pour qu’on passe tous une excellente journée. Et sa magie a opéré ! ^^

Un Tuk-Tuk c’est quoi d’abord ? Et bien c’est une carriole accrochée à une moto. Ça se prononce touktouk. C’est le moyen de transport le plus facile à trouver et à utiliser au Cambodge. Normalement, c’est limité à 4 voyageurs, mais pour de courtes distances, ils acceptent qu’on monte tous les six. Une course vaut entre 1 et 2 dollars (on paye tout en dollar américain ici).  Mais on peut les “louer” à la journée pour 20/25$ et faire le tour des temples.

Nos deux Tuk-Tuk se suivaient tranquillement (ça doit faire du 30km/h) et on a beaucoup apprécié le souffle du vent pour nous rafraichir de la canicule ! Il a fait minimum 30° depuis qu’on est arrivés.

Les premières impressions sont de se dire que plein de choses ressemblent à la Chine qu’on habite. Ces boutiques de ferraille par exemple.

Ou ces marchands de cerf-volants. Mais ça s’arrête vite. Le Cambodge est bien plus tropical, plus “vacances” ^^ !

Pour notre première journée, nous décidons de suivre les conseils du guide du Lonely et faire le tour de temples mineurs (mais importants quand même).

L’entrée aux temples a été vite réglementée et organisée par les Cambodgiens. On paye un billet à la journée. Nous on a pris un forfait trois jours qui nous a coûté 40$ par personne (sachant que les enfants de moins de douze ans ne payent pas). Avec ce pass, on peut se rendre n’importe où sur la zone d’Angkor.

En fait, c’est d’ailleurs le truc qui m’a le plus étonné. J’avais imaginé des temples paumés dans la jungle, dans un cadre super naturel, limité abandonnés. Alors pas du tout ^^ ! On dirait au contraire qu’ils ont été mis dans un immense parc, bien entretenu, avec des routes goudronnées (et vu l’état des autres, je peux vous dire que la différence est notable), des petits panneaux, des petites boutiques… La première impression est loin d’être celle des livres de Kipling, que j’avais fantasmée. On est dans du business.

On commence notre visite par le temple de Prè Rup qui date de 961. Comme vous pouvez le voir, le temple est bien dégagé, il trône au milieu d’une pelouse rase… No jungle nowhere. N’allez pas penser que ça gâche (totalement) le plaisir. Tout le monde a poussé des ho et des haaa devant cet immense édifice. On parle de Temple-Montagne et pas besoin d’être l’architecte de l’époque, au doux nom de Kavîndrârimathana , pour comprendre pourquoi ^^ !

Le Pré Rup était un temple d’état, ce qui signifie qu’il était au centre d’une ville qui s’étalait à sur un kilomètre autour, mais visiblement, ils n’ont pas trouvé beaucoup de traces de cette vie-là. Le temple lui-même n’est pas un lieu d’habitation, à part pour quelques prêtres.

On a tous escaladé la montagne, bien sûr. Et sous le soleil, sans chapeau, sans crème… bref, de vrais touristes nigauds !

Premier temple, première victoire. Les enfants ont compris le principe et l’ont adopté. Ils avaient peur de tomber sur des temples comme ceux qu’on trouve en Thaïlande ou à Bali, où ils peuvent bien moins circuler.

Là ils ont pu s’en donner à cœur joie, escalader, courir, sauter… C’est même assez fou autant de permissivité.

Je ne peux pas vous donner beaucoup d’explications sur les édifices eux-mêmes, nous avons pris le parti de ne pas prendre de guide. Nous avons acheté sur place un livre d’où je tire les maigres informations que je distille ici. Mais quand tu visites, c’est pas facile de jongler entre le livre, le temple et les enfants.

On retrouve très souvent les lions gardiens dans les temples et celui de Pré Rup n’y fait pas exception.

Les temples sont tous dans un état de démolition avancé, mais ils sont également tous sujet à des restaurations. Toute la planète se mobilise pour préserver ce patrimoine. Des dons affluent de France, des USA, d’Angleterre, de Chine, de Russie, c’est même impressionnant de voir ça.

Et pour le coup, la survie des temples du Cambodge doit beaucoup à la France. En effet, au début du 20ème siècle, les écrits des conservateurs, religieux ou naturalistes français relatant leurs voyages à Angkor ont enthousiasmé les européens. A l’époque, l’école française d’Extrême Orient a déplacé des milliers de mètre cube de terre pour dégager des monuments, et des conservateurs passionnés comme Jean Commaille ou Henri Marchal ont consolidé les structures, consigné des notes, de hypothèses, des observations que tout le monde s’accorde à trouver indispensables encore maintenant. Plus tard, d’autres conservateurs comme Jean Laur et Bernard-Philippe Groslier ont contribué très activement à la restauration des temples et à permettre in fine, en 1992, l’ inscription d’Angkor à la liste du Patrimoine mondial.

Bref, il y a un petit côté Cocorico à déambuler sur ces magnifiques pierres. ^^

Pour les enfants, le terrain de jeu est immense, les parties de cache-cache sont infinies…


Et pour ceux qui savent s’attarder sur les détails, les pierres racontent de bien jolies histoires.


A la fin de la visite, on reprend le tuk-tuk, en tachant de conserver grâce et élégance ^^

Sur la route, on croise beaucoup d’artisanat. De la vannerie à gogo, le genre de truc que j’aurais bien acheté pour les détourner, mais qui ne rentrent pas dans les valises, hélas.

Plein de chapeaux aussi…

Chose étonnante, cet immense parc historique qu’est Angkor n’est pas qu’un simple espace touristique. Des milliers de personnes y vivent également. On les croise, bien calés au fond de notre tuk-tuk. On aurait bien envie de demander au chauffeur de s’arrêter, mais on n’ose pas trop quand même…



Angkor est situé sur une vaste plaine, parfois qui ressemble parfois à la brousse, parfois à des rizières sans terrasse, parfois à la jungle. Et partout, comme un trait d’union géologique, de l’eau ! Des lacs, des mares, de rivières… Et dans l’eau ? Des gens qui pêchent, à l’aide de filets ou à la main.

Des nombreuses écoles sont aussi présentes à Angkor et elles drainent forcément des écoliers de tous âges, qui circulent pour la plupart en vélo, dans leurs uniformes. On voit des gamins qui ont l’air d’avoir 5/6 ans en ramener d’autres qui ont 3/4, sur des vélos bien trop grands, quand ce n’est pas sur des scooters ! C’est étonnant ces différences. Entre une amie qui vit à Londres et qui rapporte s’être fait dénoncer par le facteur car elle a laissé sa fille de 12 ans seule chez elle et des pays comme au Cambodge où les petits sont dans une autonomie difficilement concevable pour les européens que nous sommes, il y a un delta énorme qui fait s’interroger. Qui a raison, qui a tord ? Qui n’a pas le choix ? Quelle autonomie est profitable, laquelle devrait être évitée pour les bienfaits de l’enfance ? Pas facile à déterminer je trouve. Surtout pour moi qui suis très dans le laisser-faire expérimental avec mes enfants et qui me demande souvent jusqu’où l’accompagnement est profitable et quand atteint-il ses limites.


Le genre de paysages qu’on traverse.



Deuxième temple en vu, celui de Banteay Srei. C’est une structure pas très grande, comparativement, et très abimée par le temps. Mais on y vient surtout pour la finesse de ses bas-reliefs, parmi les plus jolis d’Angkor.

Et effectivement, c’est très travaillé. On retrouve toutes les influences des religions indiennes. Car comme pour le bouddhisme en Chine, les cambodgiens ont adopté les croyances principales venues d’Indes (mais contrairement à d’autres pays, ils n’ont gardé que celles-ci). Les différentes sectes indiennes n’ont jamais trouvé le même écho que l’adoration faite à Vishnu, Krishna, Çiva et… à Bouddha ! Les indiens riches et prospères de l’époque ont impressionné les peuples d’Asie du Sud-Est, et leurs habitants ont attribué ce succès à leurs divinités. Ils n’ont jamais été chercher plus loin leurs bonheur théologique et se sont contentés des divinités indiennes les plus importantes.

Sur la photo de droite, on peut voir Indra surmonter Airâvata, son éléphant à trois têtes. Indra est le gardien de l’est, ce qui tombe bien, c’est par l’Est qu’on est sensé entrer dans un temple.

La plupart des temples sont consacrés à Çiva, car les rois de l’époque voyaient dans cette divinité le Dieu qui protégeait leurs empires.

A la différence des autres temples, celui-ci n’est pas d’appartenance royale. Les terres ont été offertes à un conseiller du roi dans les années 950 environ et celui-ci s’est empressé de faire construire son propre temple.

Bien plus petit que les autres temples visités, il avait échappé  l’intérêt des conservateurs français de l’époque jusqu’à ce qu’un certain André Malraux y vole 4 apsaras et les ramène en France !!!  (on l’a forcé à les rendre d’ailleurs, non mais ^^). Les apsaras sont des nymphes célestes. On les trouve parfois sous forme de statues mais le plus souvent directement gravées dans les murs. Du coup, tout le monde parle d’Apsara mais en fait, le mot exact pour désigner ces bas-reliefs représentant les nymphes est Devata, si j’ai bien compris.

Bref, depuis cet éclairage pas glorieux, le temple fait partie de ceux qu’on visite et préserve.

C’est un temple vraiment “mignon”, si tant est que ça veuille dire quelque chose ^^ !

 

Comme la plupart des temples, le nom qu’il porte n’est pas celui d’origine. La traduction de Banteay Srei semble dire à la fois “citadelle des femmes” ou “citadelle de la beauté” (qui a dit que c’était pareil ? ^^). En fait, cela fait certainement référence à la délicatesse des sculptures. Et faut reconnaitre que c’est magnifique.

Et accessoirement, c’est calme. On peut prendre le temps de se promener sans jongler entre les touristes par centaine.

Bref, certainement pas le temple le plus connu mais il faut le détour quand même, si on sait prendre le temps des détails.

L’autre avantage, c’est qu’il est entouré de sentiers offrant de beaux points de vue sur la campagne environnante. On peut parfois y faire de poétiques rencontres.



Je crois d’ailleurs qu’on doit pouvoir faire des tours de pirogue, moyennant quelques dollars.

Nous on s’est contentés de noix de coco fraîches, pour leurs eaux et pour leurs chairs translucides délicieuses.

Délicieux à manger en roulant vers un autre temple !

C’est reparti…

Il est l’heure de manger et les échoppes le long de la rue envoient dans l’air des promesses de bonne chair. Les cuisinières s’affairent à même la rue.

On remarque vite qu’elles cuisinent dans de grands woks chauffés par des fours en terre très artisanaux.

Enfin, certains sont encore plus simples à construire… ^^

Et tout le long du chemin, la vie au quotidien qui défile sous nos yeux.


Le conducteur du Tuk-tuk nou conduit dans un restaurant qu’on devine à touriste. On râle dans notre barbe mais au final, pas de regret, la nourriture était très bonne et l’accueil très correcte.

Ces rouleaux de printemps étaient particulièrement délicieux, avec une sauce à tomber !

Juste en face du restaurant, l’entrée discrète du troisième temple de la journée… Ca tombe bien dis-donc ^^ !

Nous voilà à Banteay Samre qui nous offre une première bonne surprise : il n’y a personne ou presque. Comme c’est un temple assez éloigné, il reçoit bien moins de visiteurs.

Comme partout, on propose des urnes pour aider les nécessiteux, en échange d’un bâton d’encens.

Ce temple est assez étonnant. Il dégage un mélange de force et de finesse. Tout fait assez massif mais c’est allégé par des gravures vraiment jolies.

Il est doté d’une tour centrale unique (c’est assez rare, en général elles vont par trois) et on fait pourtant le tour avec plaisir, sans avoir l’impression de suivre d’un chemin tout bête.

Elle fait un peu aztèque non ? C’est rigolo d’ailleurs, je me suis dit souvent que nombre de ces temples n’auraient pas dépareillé en Amérique latine, si on avait remplacé les Bouddhas par les Dieu Serpents de Quetzacoalt… ^^

Les enfants visitent, se cherchent, s’appellent, se cachent…

Comme c’est la tradition familiale, on fait des Jump Shots ^^

SiloëJolieFée est gérée par son grand frère. Cet adolescent est la gentillesse et la patience-même avec elle.



Quelques zooms sur les gravures.




Bref, encore une belle visite.

Sur la route, on recroise les marchands de vanneries…


 

On poursuit notre première journée de visites par le temple de Ta Som.

Dans ce temple, des apsaras en veux-tu, en-voilà. Et donc des Devatas ^^ ! Ces êtres célestes étaient la récompense des guerriers morts vaillamment au combat… Amis sexistes et proxénètes du 9ème siècle, bonjour ^^ !

Celle de droite combine deux éléments assez remarquables : elle se coiffe les cheveux et a des oreilles étirées par ses pendants.

Bref, on sent bien qu’ici les murs racontent des histoires, mais ce n’est pas toujours évident de les comprendre sans un guide. Après on peut s’en passer hein, ça reste une visite esthétique et il y a déjà de quoi s’en prendre plein les mirettes.

Au milieu des temples, des petits marchands ambulants vendent de leur artisanat.


Il y a quelques années, les touristes venaient visiter ce temple pour une tête de Bouddha complètement coincée dans un Fromagier, ces arbres gigantesques aux puissantes racines. Mais cet arbre est mort et les décombres ne sont plus très exploitables. En fait, l’état de pseudo abandon de ces temples, où on laisse quelques arbres s’incruster entre les pierres, rend le site plus vivant mais cause quelques dégâts collatéraux…

Maintenant, on vient pour cet arbre là, et c’est vrai que c’est magique à voir !

Je vous parlais d’eau, présente partout. Quand bien même les temples n’ont pas de douves ou de bassins, ils sont des lacs/mares naturels.

Ce temple est particulièrement endommagé mais il est justement envoûtant pour ces mêmes raisons.

Au re-voir Ta Som, maintenant, on repart pour un temple un peu spécial…

Le temple Neak Pean est situé sur une presqu’ile et la vue sur le lac au milieu duquel il trône est superbe !!!

Une passerelle en bois relie la berge au temple. A l’époque, le lac était fameux pour ses propriétés curatives miraculeuses…

MaëllePrincesse défile comme une vraie mannequin ^^ !

Le temple en lui-même ne produit pas d’effet Waou… C’est un petit monument au milieu d’un bassin cruciforme. Et comme les accès sont condamnés, on ne peut pas faire le tour…

Ca reste une halte plaisante, mais plus pour la nature. L’étendue d’herbe que vous voyez au pied de la passerelle est en fait une étendue d’algues flottant dans un marécage.

Voilà les plantes qui flottent. C’est très joli à observer.

On reprend le tuk-tuk pour le dernier temple de la journée.

Il s’agit du temple de Préah Khan. Bien plus qu’un temple, c’était à l’époque une université bouddhiste où enseignaient plus de 1000 professeurs !

Au Cambodge, ils aiment bien les lions Gardien et aussi les serpents gardiens. Celui-ci s’appelle Nâga, et il fait la transition entre le monde des hommes et celui des Dieux. Il faut plusieurs hommes (sans tête dorénavant) pour le porter de chaque côté du pont.

Voilà les deux serpents de chaque côté du pont. Chose marrante, sous le pont, il n’y a pas de passage pour l’eau de prévu.

Voilà un des gars (avec sa tête) qui porte le serpent.

Dans les décombres, des cambodgiens ont établi un petit village artisanal ce qui fait qu’on croise souvent des habitants.

Balançoire naturelle. Le temple est situé dans la jungle.


On arrive au bâtiment principal, assez bien conservé.

Et là, on rentre dans un dédale de coursives où on a failli perdre ElouanPrinceCharmant !

On sent bien que ce temple servait autre chose qu’un simple temple au vu de la multiplication des salles.

Les sculptures sont moins bien conservées pour le coup, même si plus récentes, car le temple date des années 1150 environ.

M’enfin, il y a encore de beaux restes ^^ !

Tout s’écroule, on hésite parfois à avancer ^^ !


Et ici encore, les arbres recouvrent des parcelles de temple.


Un gardien secondé par ErwanouGentilLoup… ^^

Le genre de salle où on devait enseigner ?

Nous, on soutient les arbres ^^ !

Et voilà pour cette première journée, on repart conquis par ces pierres millénaires, qui ont enflammé notre imagination et nos velléités d’aventures. Nos petits Indiana en ont pris plein les yeux et ces derniers ne résistent pas longtemps sur le chemin du retour…

 

J’espère ne pas vous avoir complètement paumés ^^ ! Ce n’est pas facile à rendre en photo/récit cette promenade dans Angkor.
Ca vous a plu ? Demain, c’est rebelote avec la deuxième journée de temples, les plus importants du domaine. Enfin si j’arrive à me connecter hein, toujours la même histoire…

La suite de la visite des temples d’Angkor en deux jours (clic).

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Voir les commentaires

  • Voilà qui est très évocateur pour ma petite famille qui est partie à la découverte d'Angkor en avril dernier (depuis le Vietnam où nous habitons). Nous avons à peu près les mêmes photos, sur les tuk-tuks, sur la balançoire en liane... Cela reste un de nos plus beaux voyages! Les enfants se sont découvert une âme d'aventuriers!
    Profitez bien de ces découvertes qui aident sans doute (un peu) à pallier l'éloignement de vos amis et de vos familles en cette période de retrouvailles festives... Belle fin d'année à la famille Ciloubidouille!

  • Merci pour cette magnifique visite, avec des commentaires vraiment pertinents.
    J'ai visiter Angkor Vat il y a presque 10 ans, le souvenir est encore très vivant. J'ai particulièrement aimé la terrasse des éléphants et les Face Towers.
    C'est fou de réaliser qu'un site d'une telle ampleur a été oublié mais au moins, il a été préservé.
    Lorsque nous sommes arrivés sur le site, nous sommes allés sur les bords du lac de Siem Reap : j'ai pris l'une des plus grosses claques de ma vie mais cela m'a aidé à relativiser mes petits malheurs et ma vie de privilégiée.
    Bonne poursuite de visite !

    • Dans mon guide, ils disent qu'Angkor Vat n'a jamais été oublié des cambodgiens, il a toujours été le lieu de pèlerinage et de dévotions. Ce sont les européens qui l'ont découvert tardivement, mais les cambodgiens savaient parfaitement où il était et l'utilisaient (ce n'est pas le cas de tous les autres temples). :)

  • Merci pour cette jolie balade!
    Encore une destination sur ma to-do-list !!! J'aime tellement l'Asie du Sud est!
    Et entre ton top model de grande et la ravissante petite aux pouvoirs magiques c'est formidable !

  • Quel merveilleux voyage !! Merci de nous avoir fait partager cela. Petit plus, vous nous donnez envie d'avoir 4 enfants... (mais, bon nous ne pourrons pas aller au-delà de 2). Bravo pour ce long post : la lecture en est fascinante et pas lassante.

  • Sympa la lecture de ton article qui donne envie d'évasion, et tout ça dès le petit-déjeuner alors que la neige fait doucement son apparition ici, finalement un peu d'évasion ici aussi ;-)

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