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La Californie en famille (Monument valley, Oatman, rainbow bassin, lake powell) #2

Je vous avais laissés à Los Angeles et à Universal Studios. Il est temps de reprendre la route pour voyager un peu plus loin… Au programme ? On va emprunter la route 66, faire une pause au Bagdad Café, jouer aux cow-boys dans la ville de far ouest d’Oatman, crever de chaud au rainbow bassin pour admirer ses couches de sédiments si particulières, faire du canoë à Moab, poser sous les Arches, sauter à Monument valley, nager dans le lac Powell… Ca sent les belles vacances non ?

Californie en famille : en route pour la suite !

Journée n°3 : Bagdad Café, Oatman, Sitgreaves Pass

Pause botanique. En roulant vers l’aventuuuuure, on a vite été intrigués par de drôles d’arbres. En même temps, vu le désert environnant et la végétation rase-motte, difficile de les louper. Faut pas leur en vouloir, ils sont chez eux. Car les Joshua Trees, de leur petit nom, sont des arbres originaires de Californie. Pile là où nous étions, dans notre Californie en famille. Il parait même qu’il existe dans le coin une spectaculaire forêt composée de ces arbres, à l’ouest de Las Vegas, dans le désert de Mojave mais on ne l’a pas vue.

J’ai adoré l’aspect hyper graphique de cet arbuste, avec ses touffes de picots et son écorce ciselée. J’ai trouvé également cette autre plante dont j’ignore le nom également très gracieuse. On aurait dit qu’elle fleurissait en boule de coton.

Première halte de la journée au Rainbow basin. Ca ne ressemble pas à grand chose d’autre qu’une route archi sèche au début… On se dit qu’on va bouffer de la poussière.

Et puis ça devient plus escarpé et les différentes couches de sédiments apparaissent. L’impression d’être dans un endroit singulier, lunaire.

Quand tu sors de la voiture (climatisée), bonjour la fournaise… Je ne sais pas bien quelle température il faisait, genre 70 ressenti ! Visiblement ça n’empêche pas la gracieuse plante de pousser. Celle de gauche comme celle de droite.

Mes photos applatissent les couleurs (pis comme je ne mets pas le mode HDR, ça reste plus uni).

Après, même si l’endroit s’appelle Rainbow (Arc-en-ciel), ne cherchez pas des couleurs tonitruantes de licorne. (En plus, il ne doit pas pleuvoir beaucoup dans le coin). Cela fait référence aux superpositions de terres aux couleurs variées (mais dans un camaïeu très naturel). C’est nul que les photos ne permettent d’apprécier un rendu plus réel, mais bon…

J’ai bien aimé cette pause, malgré la canicule et l’escalade assez dangereuse (surtout en sandalettes).

Patou, le papa solo de la bande, s’est bien vautré d’ailleurs. Heureusement on avait un médecin avec nous. Enfin… il y avait sa fille, en première année de médecine quoi ! ^^

Pour vous rincer les yeux de cette image sanguinolente, voici mes deux fleurs, toutes en (jolies) jambes !

On a repris la voiture et la clim jusqu’au Tacos suivant ! (Aux USA, difficile de manger sainement. Sans doute que nous n’avons pas su bien chercher, mais purée, marre de tomber toujours sur des restaus de hamburgers ou de Tacos).

En chemin, on a croisé le fameux bar du film Bagdad Café… Je ne sais pas si tout le monde se souvient du film mais la musique devrait résonner encore dans vos oreilles…

A desert road from vegas to nowhere
some place better than where you’re been
A coffee machine that needs some fixing
In a little cafe just around the bend
ooooooohh  I am calling you
Can’t you hear me
oooooohh  I am calling you
C’est rigolo parce que film n’a connu de succès qu’en France (César du film étranger quand même) ! Alors c’est un repère de français en vadrouille (cela dit, pendant ces vacances américaines, je n’ai croisé que des français ! C’était impressionnant d’être entouré d’autant de compatriotes alors qu’on est à l’autre bout de l’Héxagone, un peu comme pendant notre voyage au Sri Lanka).

Tout semble en place… Sauf le réservoir-citerne emblématique, tombé il y a quelques années et qui attend un peu plus loin d’être remonté. C’est vraiment paumé, on est quelque-part au milieu de nulle part, dans le désert de Mojave.

L’endroit ne m’a pas passionné, mais pour l’anecdote, quand on est entrés dans le bar, la radio diffusait la chanson mythique ! Et là je me suis dit… waou… le mec qui tient la baraque se tape la BO du film tout le temps ??? Respect…

A l’origine, le bar s’appelait le “Sidewinder Café”, mais il a gardé le nom de celui du film après le tournage, qui a eu lieu au printemps 1987. C’est une pièce sans charme particulier à la base, mais depuis, elle est recouverte de drapeaux, de messages, d’autocollants, de billets, de casquettes…

Quand tu lis les articles qui parlent du proprio, il dit adorer les français qui font 70% de son chiffre d’affaire (le reste, ce sont les allemands). Pour une fois qu’on fait tourner l’Amérique !

Il y a la caravane argentée, toujours en place. Bref… Bagdad Café quoi… (ma dyslexie souffre de ce mot).

On en a profité pour faire les cons sur le bitume. On guettait le sigle célèbre… Route 66 (écrit en français donc). Notre périple ne l’a pas emprunté beaucoup alors fallait pas le louper.

Il faut dire que la route est belle. Plus monotone qu’en Nouvelle Zélande. Moins épatante. Moins envoûtante. Mais belle. Furieusement clichée !

On fait des pauses photos régulières. Enfin… “on”. Souvent, “on” est trois ou quatre à sortir. Les autres restent au frais. “On” voyage avec des ados quand même…



Chemin faisant, on arrive à Oatman, qui est une ancienne ville minière que la route 66 traverse. Quand un gugusse tomba nez à nez avec un filon d’or au début du siècle dernier, il rameuta avec lui un tas d’autres prospecteurs. Oatman connut alors son heure de gloire et au summum de sa notoriété, plus de 10000 âmes peuplaient la bourgade. En 30 ans, les mines donnèrent l’équivalent de 36 millions de dollars d’or, puis un jour, le filon s’épuisa. Les hommes et leurs pioches s’en allèrent chercher fortune ailleurs.

De nos jours, Oatman, c’est surtout une bonne blague. Les habitants du coin profitent de leur emplacement pour jouer la carte cowboy à fond les ballons. On se croirait dans un Western ou une BD de Lucky-Luke. C’est rigolo, à parcourir, même si on cherche un peu les caméras…

Tout est parfait pour les photos en tout cas. Ça fait vraiment décor de film.

Même au fond de la mine, on voit la lumière les gars ! Be happy !

Bref, Oatman est le paradis du Far Ouest pour Instagram :).

Pour rajouter encore une couche de toc, il parait que des duels avec des colts sont parfois organisés en plein centre-ville mais nous n’avons pas eu la “chance” d’y assister.

Les gogues de gauche ne servent plus, pourtant… Des blagueurs je vous dis à Oatman !


Un truc qui m’a intrigué, comme tout fait un peu artificiel à défaut d’être faux, ce sont ces coffres. On a vraiment l’impression que les Dalton vont venir braquer la banque. Difficile de savoir si ce sont des vrais ou si ce sont des accessoires de films (certains sont tournés ici).

Cela dit, je les ai trouvés vraiment beaux, malgré la rouille.

Est-ce que le blindage résistait à la dynamite ? C’est impressionnant non ?

Sur le tee-shirt de mon mec, il y a écrit “Engineer Only Because Badass Problem Solver Is Not An Official Job Title“. Traduction : “Ingénieur juste parce que Super Résolveur de Problème n’est pas un titre de boulot“. Vous le connaissez, c’est le genre à aimer bricoler. Alors les coffres forts, ça lui plait. Un poil lourd pour notre valise hélas…

Autre spécialité du coin, les « Buros », ces ânes sauvages qui se promènent dans la ville. Ces animaux qui étaient utilisés lors de l’exploitation des mines ont été abandonnés. Depuis, ils vivent leur vie de bourricots. Les touristes les nourrissent parfois et les habitants sont obligés de mettre sur les têtes des plus jeunes des autocollants qui disent “No food”.



Le truc qui m’a vachement plu, ce sont ces drôles de bouts de bois qui ressemblent des peaux de serpents.


C’est joli non ? Quelqu’un sait m’en dire plus ? Pour le coup, j’aurais adoré en rapporter chez moi.

Sinon, puisqu’on était là, on a pris des mesures 🙂 ! Ce sera livré par EscargUPS d’ici 90 ans.

Bref, Oatman c’était à la fois du vieux qui avait l’air vrai. Du vrai qui avait l’air faux. De la poussière saupoudrée sur un passé mis en scène. Et plein de jolis cactus ! Pas si mal, allez :).

Avant de reprendre la route, on a croisé un coyote. Vous arrivez à le voir ?

On le sentait chez lui :). Jolie bestiole.

Avant d’atteindre notre hôtel, on a fait une dernière halte, pour passer le Sitgreaves Pass, un col qui culmine à 1080m. La route qu’on emprunte est un peu dangereuse (rien de trop foufou non plus). Cette portion de 66 passe à travers les Black Mountains.

L’histoire raconte qu’à l’époque, (dans les années 1930), les bagnoles n’avaient pas assez de pression pour faire circuler l’essence dans les montées. La première solution était de grimper en marche arrière. Rock and Roll… Ou de se payer un équipage de chevaux qui tirait votre voiture jusqu’au sommet.

Au sommet, on trouve un cimetière. Je ne me souviens plus pourquoi il est perché ici. Et quand je cherche dans mon intelligence artificielle, je ne trouve pas tellement d’explications. Il y en a peut-être pas, mais c’est un lieu un peu étrange quand même.

On va dire que je vais vous inventer une raison alors. Venez et écoutez l’histoire de Sitgreaves Pass cemetary…

Il était une fois un lieu mythique, qui attirait les gens comme un aimant.

Tous se précipitaient pour la vue spectaculaire qui s’allongeait au loin, mélange de planète inconnue et d’aventures accessibles. L’horizon était à eux.

Ils accouraient vers tous les possibles, ils volaient vers leurs envies infinies. Le paysage était un envoûtement personnel et aucun voisin n’avait d’herbe plus verte.

Mais paf… Parfois l’exaltation étant trop forte, l’élan incontrôlé, certains chutaient et se brisaient l’espoir. Alors on les enterrait au sommet de leurs rêves, avec la vue sur leurs regrets.

Mais la légende raconte qu’on en a vu rejaillir de leurs cendres et renaître à la lumière. Parce que l’espoir, mes amis, c’est comme la vie dans Jurassic Parc, ça trouve toujours un chemin.

Le cimetière est celui de nos éléphants roses, de tous ces rêves troubles non achevés. On enterre une chute. Et on renait. Car la vue superbe du paysage de nos existences ne meurt jamais. Il existe toujours des routes et des passages pour avancer vers soi-même.

Je ne sais si le Guide du Routard rapporte cette légende véridique mais la joyeuse bande de drilles croisés au cimetière de Sitgreaves Pass avait de l’énergie pour vivre 5 vies après leur yoga du soir bonsoir.

Vous pouvez reprendre le cours normal de votre tisane… C’était beau comme du Verlaine qui découvrirait Maitre Guims.

Jour 4 : se promener à Arches national park

Le jour 4 a été routier en partie. On a avalé quelques heures de voiture avant d’arriver au parc de Arches. On s’est dépêchés pour arriver avant la fermeture et avoir le temps de faire quelques randonnées.

Petite information sur les parcs nationaux.

Ils sont payants pour l’immense majorité. Tu peux choisir de payer parc par parc ou prendre un abonnement annuel qui te permettra de rentrer dans presque tous pour 80$. Cette somme vaut pour le propriétaire du passe et trois adultes accompagnants âgés de 16 ans et plus.

Pas de frais d’inscription pour les enfants de 15 ans et moins. Le ticket est valable un an donc, à partir du jour où tu le payes. Bon, nous, clairement, on ne retournera pas cette année aux USA, mais si vous faites partie de ces chanceux qui voyagent des mois durant, c’est super rentable.

Nous on a pris deux pass, un par voiture. On peut les acheter sur ce site. Mais vous pouvez aussi l’acheter directement sur place à l’entrée de tous les parcs nationaux.
Pour info, il faut faire environ 4 parcs pour que ce soit rentable :

• Zion National Park: 25$
• Bryce National Park 25$
• Arches National Park 10$
• Grand Canyon : 25$

Total: 85$ versus 80$ pour le pass.

Attention, certains parcs n’y figurent pas… Comme par exemple, les sites qui sont gérés par la communauté indienne (Monument Valley et Antelope Canyon).

On a fini par arriver pas trop tard à Arches national parc. Comme son nom l’indique, ce parc a la particularité d’avoir des arches de pierre et plein de promenades pour aller les admirer.

C’est très bien balisé, pas de place aux errements et aux improvisations.

Et en chemin, la vue est sympa !



 

Et hop, une première arche.
Et hop, une seconde !

Je vous ai déjà dit que je vouai une passion pour les arbres morts ?

La promenade est sympa. Pis je reconnais une petite fille qui se gave aux histoires de son papa… Ca me fait sourire. Je me demande parfois si elle associera les histoires qu’on lui raconte aux lieux qu’elle parcoure ? Elle est petite encore. L’autre jour, elle m’a demandé si elle était déjà allée sur la muraille de Chine… Okay…
Niveau météo, on était vernis. Même si je suppose que dans le coin, c’est souvent le cas !

Hop, une troisième arche. Elles ont toutes des noms mais j’ai la flemme de les rechercher.

Bref, c’était bien chouette. Ce n’est pas ma gazelle et ses gambettes qui diront le contraire.

En repartant, on s’est arrêtés pour une dernière arche, plus lointaine.

Le parc allait fermer, du coup, on a tout fait au pas de course, parfois un peu pressés par des gardes qui nous rappelaient l’heure…

Mais comme on est des français relou, on s’est quand même arrêtés à plusieurs autres endroits… Le temps de quelques photos :).

Ce bloc de cailloux était impressionnant. Une sorte de navire de pierre. Ou d’iceberg.

Et dans celui-ci, il y avait un p’tit trou ! Le camping car qui passe n’est pas à nous, mais on en a croisé des tas.

Bref, une jolie balade dans le soleil de fin d’après-midi.
Et hop, trois papas (au rhum).

Jour 5 : Canoë à Moab et Monument valley

On a dormi sur Moab afin de pouvoir faire une descente du Colorado en canoë le matin. Petit dej de bonne heure et de bonne humeur…

Je ne sais plus où on a réservé mais ce n’était pas les offres qui manquaient. Ils nous ont donné rendez-vous devant leur gargote et ensuite on a filé en bus vers le départ de la rando.

On s’équipe afin de ne pas mourir dans les eaux du grand fleuve américain.

Les accompagnateurs s’occupent de mettre les bateaux à flot.

On nous explique les consignes de sécurité : tu n’as le droit de RIEN faire.

Et hop, on embarque. Perso, j’ai privilégié les structures à deux places plutôt que les raftings à 6 ou 8. Déjà que ce n’était pas super agité, j’avais envie de libertééééé !

La suite serait délectable malheureusement je ne peux pas la dire et c’est regrettable, ça nous aurait fait rire un peu.
Enfin, si, je peux la dire, mais je ne peux pas la montrer car mon tel s’est retrouvé au fin-fond d’un bidon étanche. Et ça m’a frustrée d’être si raisonnable parce que je n’ai pas pu prendre en photo nos jeux d’eaux, le paysage, la famille de loutres qui jouait sur les berges, les oiseaux…

Bref, à l’arrivée, on était tous bien contents de cette virée aquatique.

Le Colorado est surtout le marono, avec ses eaux boueuses, mais ses côtes sont somptueuses.

Le chauffeur nous a ramené jusqu’à nos voitures et nous enjoignant de donner une pièce au guide.

La route aussi est jolie.

On a même croisé un crocodile de pierre…

Ensuite ? Direction Monument Valley qui est l’ensemble de promontoires à l’horizon. De là où on était, la vue était chouette. Et surtout, on a pu observer les mini-tourbillons qui arpentent la plaine. Les américains les surnomment les Dust Devil (les poussières du diable). Il s’agit de mini-tornades de poussières qui se forment lorsque l’air chaud est soulevé du sol par les rafales de vent.  Je n’ai pas réussi à en prendre en photo mais c’est étonnant à voir.

Comme à notre habitude, on a beaucoup sauté. Parce que c’est joyeux et vivant. Pis parce que ça complète notre collection de sauts à travers le monde.


Même les copains s’y mettent 🙂

J’adore cette série. Je demande aux garçons de sauter. Au bout de deux prises, je vois qu’ElouanPrinceCharmant ne vole pas. En fait, il attendait son tour… Ca c’est mon numéro trois, toujours là, mais en décalé.

On occupait un peu le terrain avec notre troupe d’enfants !

Sinon, Monument Valley... quoi en dire ? Déjà, ce parc est en territoire Navajos. Les indiens l’appellent Tsé Bii? Ndzisgaii (valley of the rocks).

C’est un endroit emblématique des USA, une carte postale que vous avez déjà vue 150 fois sans y avoir mis les pieds. De nombreux films ont été tournés dans le coin, des Westerns pour la plupart (sans surprise).

On circule dans le parc en voiture, mais des balades à cheval. C’est visiblement une activité très appréciée, mais nous on a botté en touche.

Malgré des demandes fortes ^^ Elles ont fini par se rabattre sur le chien.
Beaucoup de gens recommandent de dormir sur place pour bénéficier du soleil qui se couche et de celui qui se lève (scoop, c’est le même !). Pis de faire le petit déjeuner Navajo, etc…

On a dû louper des photos instagramables mais tant pis. On avait envie de voir plein d’autres choses dans notre périple alors on a fait un petit peu de tout.

Et comme le cerveau est une machine à autosatisfaction, on est contents de nos choix.

La fine équipe… Vous voyez, on a l’air content !

Et voilà pour Monument Valley. Perso, ça ne m’a pas secouée. Mais je suis heureuse de pouvoir cocher cette case dans la liste des endroits où aller. La californie en famille ça continue !

Un peu de street-art croisé le soir près de notre hôtel :).

Ils sont souriants, il y a des hamburgers… Mais mets un menu avec des légumes dedans et hop… des gremlins transformés.

En même temps, tu le vois le sourire du mec qui mange son 15ème hamburger du séjour ?

Jour 6 : Lake Powell

Le lac Powell est le deuxième plus grand lac artificiel des USA . Il est long de 300km, autant te dire qu’on en a vu qu’un minuscule petit bout. Le barrage à l’origine de sa création a vu le jour en 1963, mais il a fallu 17 années pour que tout l’espace soit rempli ! Ses eaux sont très claires et il peut parfois atteindre 170 mètres de profondeur.

Les indiens du coin. Des poses naturelles et du glams à toute heure = c’est nous !

Pour l’occasion, les gentils organisateurs avaient envie de faire du bateau. Ils ont donc réservé et loué deux hors-bords pour la journée.

On a donc passé quelques heures sur l’eau, pour la plus grande joie des enfants. Et de la mienne, parce que je n’ai pas vomi. Ce qui est quand même une petite joie !

Tu les vois les enfants malheureux ?  Non ? Ben c’est normal !

En fait, ils attendent leur tour car on a aussi loué une bouée à tracter. C’est super rigolo !



On a passé la journée à ça : nager, faire de la bouée, avancer dans les circonvolutions du lac. On avait prévu un pique-nique mais on l’a dévoré avant de monter sur le bateau !

Mon grand a réussi à convaincre son père de pouvoir tester un peu la conduite. Ça lui a bien plu ! C’est ça aussi la californie en famille

Bref, une journée tranquille et reposante pour tous.

James…

Mes dauphins

Jour 7 : Antelope Canyon, Horseshoe,

J’attendais ce jour avec impatiente, tout en espérant ne pas trop être déçue… Mon Patronami, expert des voyages aux USA, m’avait dit que l’endroit était superbe. J’avais envie de retrouver les jolies photos qu’il m’avait montrées.


Ça faisait partie des trois demandes faites à mon mari quand il préparait le voyage. Je voulais aller voir Antelope Canyon. Comme souvent, faut réserver. On a eu le créneau de 9h je crois et on se demandait si la lumière allait être au rendez-vous.

C’est vaguement organisé (comprendre que des “guides” t’emmènent jusqu’à l’entrée du canyon et te montrent trois ou quatre trucs).

Soeur sourire prise par sa petite dernière.

Ils sont un peu relou avec la sécurité, tu n’as pas le droit de faire des photos dans l’escalier…

Donc, comme son nom l’indique, nous descendons dans un canyon, qui est un passage étroit et profond, souvent creusé par de l’eau ou un tremblement de terre. Antelope Canyon est situé en plein territoire Navajo (ça se prononce comme l’inspecteur). Son nom indien est Tse’ bighanilini ce qui signifie « l’endroit où l’eau court à travers la roche ». D’ailleurs pendant la visite, ils te préviennent qu’à tout moment tu vas devoir courir parce qu’un lâcher d’eau est annoncé. En vrai, je me demande combien de fois ça arrive…

Nous on a opté pour le Lower canyon, moins couru et moins cher. Mais 80% des gens vont vers le Upper Canyon. Les deux failles sont aussi belles l’une que l’autre semblerait-il.

Une fois en bas, tu ne sais plus où regarder tellement c’est waou… Le type de sable de cette roche associé à l’érosion due à de fortes pluies ont créés ce canyon de manière somptueuse. On dirait qu’un artiste a voulu sculpter les volutes du vent.

La grande affaire est d’alors de réussir à manipuler ton appareil photo pour parvenir à des photos aussi waou que tout ce qui t’entoure. D’ailleurs, la guide a une forte tendance à vouloir t’aider ente montrant quels filtres choisir sur ton tel… Mais heuuuu, laisse-moi, je ne veux pas de tes filtres moi !

Ici deux photos du même endroit.

Comme tu prends des photos du canyon souvent vers le ciel (pour éviter la masse de touristes qui déambule en bas), faut jouer avec le contre-jour… ca donne des éclairages très différents parfois ocres, parfois plus gris.

Les touristes 🙂

J’aime bien cette photo-là, avec ses montagnes.

Selfie têtes, selfie pieds.

Les seules explications du guide étaient de nous montrer des formes qu’on pouvait voir dans les différentes volutes du site. Du coup je vous refais la visite…

Ici Pocohontas (un buste de femme cheveux au vent…)


Là un requin de dessin animé…

Ici une tête d’aigle…

Et là un lapin de lumière…

Bref, Antelope Canyon, c’était magique !

Une petite boudeuse, heureusement vite amusée par un lézard. Elle était bien pénible juste avant…

Quel endroit extraordinaire ! Le site aurait été découvert par une jeune indienne qui cherchait une brebis égarée.


Tu vois As, les ados adorent poser ^^ ! J’ai l’impression que les adultes moins ^^ !

Avec tout ce beau au fond de mes yeux, je n’avais pas l’impression de pouvoir encore rajouter du waou à ma journée. C’était sans compter HorseShoe. Pourtant, ça n’avait pas l’air dingue quand on marchait pour s’approcher de la vue.

Méandre du Colorado, le fleuve fait ici une boucle magnifique qui donne son nom au site : horseshoe, le fer à cheval. Quand tu t’approches du précipice (car le cours d’eau est à plus de 300 mètres en contrebas), c’est impressionnant.

Cet endroit est simplement magnifique !

On en a sauté de joie 🙂


Je ne suis pas sujette au vertige (on ne peut pas avoir un mal de mer à décorner les boeufs (quoi) et le vertige, faut partager). Néanmoins, j’ai fait attention hein. L’endroit ne semblait pas sur le point de s’effondrer. Ce qui arrive régulièrement visiblement.

J’adore mon Justin Bieber sur cette photo ! Et lui non plus n’a pas le vertige.

C’est rigolo d’ailleurs, tu repères vite les gens qui s’approchent et ceux qui restent à distance…

Bref, une journée extra en matière de jolitude ! Je crois que c’est à partir de ce jour que je me suis dit que les USA, ça pouvait être sympa !

Ils ont joué à lancer des cailloux, pour tenter d’atteindre l’eau. Zéro réussite à par celle d’atteindre l’enfance éternelle.

Jour 8 :  Le grand Canyon

En nous rendant au Grand Canyon, on a croisé la pluie… J’ai adoré observé ce phénomène si poétique et grandiose.

Au fil de la route, les paysages changent, la végétation redevient plus dense, plus grasse, plus verte… Les températures se rafraichissent enfin.

Tout le monde ne profite pas des forêts de pins épaisses qui défilent.

En début d’après-midi, on arrive au Grand Canyon, grand symbole de l’Arizona et des États-Unis.

Faut que vous le sachiez, il y a deux façons de visiter le site. Soit vous arrivez du sud et vous optez pour la rive sud (South Rim), qui est la plus courue (90% du flot des touristes). Elle offre selon les guides le plus de points de vue, pis elle est sur le parcours logique de ceux qui font une boucle entre Los Angeles et San Francisco. Des gens comme nous, mais plus logiques…

Parce que nous, on a fait compliqué. Et forcément, on a opté pour la rive nord, (North Rim) plus sauvage, plus nature. Elle est réputée aussi plus calme et plus verdoyante malgré le fait qu’elle soit en altitude (2 500 mètres). Attention, contrairement à la rive sud, la rive nord n’est pas ouverte toute l’année (ils ferment aux première neiges). Les températures y sont plus fraiches et l’accès plus difficile. Les orages y sont très fréquents.

Il parait que la randonnée qui permet de rejoindre les deux rives prend deux jours. Ca doit être sympa à faire.

Du fait de sa localisation isolée, on est obligé de dormir sur place mais c’est sans regret. Nous avons loué des bungalows et à l’intérieur, c’est total look bucheron…

Face au Grand Canyon, il y a l’hôtel principal et sa terrasse avec vue. Et quelle vue ! Un truc de dingue…

A peine arrivés qu’on chaussait les baskets pour une jolie rando. On en a pris plein les yeux à chaque minute, chaque centimètre.

L’endroit est majestueux. C’est impossible à retranscrire avec des mots. Je me suis sentie toute petite et drôlement chanceuse.

La même photo mais avec nous dedans.


On a une chance folle avec la météo. Il pleut très souvent dans le coin et nous, on a bénéficié d’un grand soleil.


Mieux. On a eu tous les temps. La lumière. Les arc-en-ciels. Les nuages vaporeux et d’autres plus menaçants. Les orages au loin. Les rideaux de pluie. On a eu le ciel bleu et le ciel noir. Mais surtout, on a eu la chair de poule.

On a même eu l’électricité dans l’air, avec les cheveux qui se dressent… C’était chargé d’électromagnétisme.



Cette promenade, quoique exactement ce que je n’aime pas en général, c’est-à-dire super balisée et chemisée de béton, m’a enthousiasmée. Presque galvanisée.

La troupe des zamis en vadrouille.

Non mais je n’invente rien… Même avec mes photos pourries, ça envoie du waou non ?

Pas de doute, il est vraiment grand ce Canyon ! Wikipédia parle de la gorge la plus spectaculaire au monde et je les crois sur parole.

C’est rigolo d’ailleurs, parce qu’il est comme camouflé. A moins de se retrouver sur un rebord, impossible de deviner que s’étend un des plus beaux sites de la planète.

Son histoire géologique, pour qui sait la lire, est sans doute très claire. Elle date d’environ 2,5 milliards d’années !

Nous ne l’avons pas vu, mais le Colorado circule en contrebas et continue son travail d’érosion. A certains endroits le canyon est profond d’un kilomètre 3 !! C’est inouï non ? Et la gorge du Grand Canyon circule sur 445 km.

On a poursuivi la balade à l’ombre des séquoias et des grands pins.

J’ai beaucoup aimé cette partie de la balade, qui je ne sais pourquoi a joué un rôle de madeleine de Proust. Je revoyais les promenades en famille dans la forêt derrière chez mes parents. Forêt qui ressemble à tout sauf ça pourtant !

Partout des arbres calcinés. On s’est demandés d’où ils sortaient. Foudre ? Gestion de la forêt ?

Dès qu’on quitte les sous-bois pour retrouver un point de vue, on retombe en pâmoison devant le Grand Canyon.


Bref, je me répète, mais j’ai adoré cet endroit.


A la nuit tombée, après avoir englouti de gigantesques pizzas, on a enfilé nos petites laines pour faire face à la fraicheur de la soirée. Et on a admiré le couché de soleil.

Je crois que c’est la nuit que j’ai préférée, de tout le séjour. Un des gardiens de l’hôtel a allumé un feu dans une immense cheminée. On s’est tous rapprochés, pour se réchauffer et faire les guignols. Et tant qu’on était là, il a rajouté des bûches.

On a rigolé du spectacles des ados, toujours en forme. On a joué à la belote jusqu’à pas d’heure… Au loin, à l’horizon, on pouvait contempler un feu d’artifice naturel : des éclairs d’un lointain orage strillaient le ciel. C’était magique. Et j’y resonge avec béatitude.

Le lendemain, on s’est réveillés sous une pluie battante… On est partis courir quand même, parce que les excuses, on se les garde pour une autre vie. Et on a posé devant le panneau indiquant des risques élevés d’incendie… ^^

On a englouti notre petit dej et on est repartis vers d’autres aventures…

On a croisé des cerfs qui ont traversé notre chemin en quittant le parc.


On a pris quelques photos d’un point de vue accessible en voiture (mais très vite car il pleuvait des cordes).

On a dit au-revoir aux bisons…

Et le paysage a de nouveau changé de tête légèrement… La suite au prochain épisode !

Et voilà. N’hésitez pas à me laisser un petit mot. Ca me demande une énergie folle ces articles de voyage, alors si vous avez un peu pour moi en stock, je prends.

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Pour lire le récit de notre passage en famille à Los Angeles et à Universal Studio, il suffit de cliquer sur le lien.

Et sinon, pour la 3ème et dernière partie de mon voyage en Californie en famille, c’est là !

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Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.
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  • J adore j adore ! Ce n est pas ce que j ueai voir d emblème aux Us. Trop peur qu' il y ait trop de monde partout mais pour tant vous avez l sur seuls au monde (Ou bien les touristes us sont bien élèves et se poussent de vos photos). Vos photos de Antelope canyon sont magnifiques. C est chouette d emmener les papooses découvrir le vaste monde ! Je rajoute à ma toudoulist (toute douce liste de rêves a réaliser un jour ... ). Merci et bongrododo !

    • A Antelope Canyon, il y avait du monde mais en patientant un peu, on arrivait à faire des photos. Pis tous les touristes sont comme nous, ils ne veulent personne sur leurs clichés, donc tout le monde attend ! Mais sinon, franchement, on ne peut pas dire qu'on a été emmerdé par le monde.

  • Désolée j ai un problème avec le correcteur de ce téléphone. Je suis la première à râler sur les fautes d orthographe Mais la.... pfff .... vous êtes servie !

  • grandiose waouh !
    à relire en plusieurs fois et en effet
    ça a du te demander de l'énergie et du temps photos commentaires etc

    merci merci merci
    ps je ne vois aucune photo "ratée " moi !

  • Je lis cet article au petit-dej, et je vais sûrement être en retard. Mais tant pis. Au moins je serai en retard mais contente. J'en ai pris plein les yeux, merci infiniment de nous faire partager tout ça. Je file quand même... je vais arriver en pyjama en cours si ça continue ;-)

  • Finalement, c'est bien pour nous quand tu es "oisive", ça nous permet d'avoir de longs et beaux articles à lire ;-)
    Les paysages sont magnifiques, c'est certain!
    Merci pour ce partage.
    C'est étonnant que Siloë ait oublié la Muraille de Chine, mon fils s'en souvient très bien alors qu'il avait 5 ans aussi quand nous y sommes allés.

    • On a enquillé quand même beaucoup de voyages, partout en Asie et plus loin. Je crois qu'elle confond tout (et a oublié le reste).

  • Quel merveilleux récit de voyage! On en prend plein les yeux! Merci d'avoir pris le temps de nous raconter tout ça, un bon moment de découverte et de partage..

  • Merci beaucoup pour ce récit de voyage ! C'est magnifique, je voyage à travers vos photos ! Sachant combien cela prend du temps, je vous remercie d'autant plus....;--)

  • Wouaouw! C'est magnifique!
    Bon j'avoue, les photos du horseshoe et du grand canyon m'ont clairement fait flipper à mort. Magnifique, mais même en photos, le vertige, ça passe pas. XD

    Je suis subjuguée par les photos de l'antelope canyon, c'est juste envoûtant, je pourrai passer des heures à juste regarder les photos!

    Merci pour le partage de vos aventures :)

  • Merci ! Merci ! Merci ! Que c'est beau, quel voyage et en bonne compagnie. Fabuleux voyage. Bonne continuation.

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