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Visite de l’atelier de moulages du Louvre

Il y a quelques temps, j’ai eu la chance de participer à une visite guidée dans l’Atelier de moulages du Louvre et des musées de France. Voilà un nom bien long pour un endroit méconnu. Personnellement je n’en avais jamais entendu parlé. Pourtant, une fois qu’on m’a expliqué son existence et son utilité, ça m’a semblé tellement logique qu’il existe un lieu de ce type. Voire essentiel !

Je vous raconte à mon tour rapidement comment cet atelier a vu le jour et j’espère que vous trouverez ça aussi passionnant que moi.

L’histoire de l’atelier de moulages :

Un atelier d’artiste, on devine facilement ce que c’est. On imagine une pièce où on peut créer, parfois recevoir des apprentis, des amateurs et le cénacle des admirateurs de l’artiste, un espace de gestation des futurs chef-d’œuvres… Au siècle dernier, c’était quelque chose de très mondain, très social que ces ateliers, sous couvert de bohème.

Mais un atelier de moulages ? A quoi ça sert ? La réponse est multiple. Et elle commence par un peu d’histoire…

En 1792 nait le Louvre. Deux ans plus tard, le musée se crée son atelier de moulages dont la mission première est de de fournir aux autres musées et à toutes les écoles des beaux-arts des reproductions de qualité des sculptures antiques. On imagine bien qu’à l’époque, il était difficile de s’envoyer des photos du buste de la Victoire de Samothrace. Au mieux, on faisait des croquis. Mais impossible pour les étudiants et leurs maitres de se poser devant la Vénus de Milo pour comprendre tout le métier et le talent de Praxitèle, à moins de se rendre à Rome. Les conservateurs de musée de l’époque, dont le job était et est toujours entre autre d’inventorier, d’étudier et de conserver leur patrimoine, ont eu l’idée (pas nouvelle) de mouler un maximum d’œuvres pour qu’elles puissent être mises à la disposition des artistes voire du grand public.

C’est ainsi que l’atelier de moulages du Louvre est né et a commencé à archiver les moulages du musée. Maintenant, environ 6000 pièces sont archivées. L’atelier s’est spécialisé dans les sculptures antiques et autres bas-reliefs historiques. Son catalogue fait référence dans le monde entier et pour certaines œuvres, l’original n’existant plus, seul le coffrage du moulage peut encore témoigner de leur existence et leur permettre de renaitre à volonté.

Dans l’histoire de cet atelier de moulages, il y a deux deux événements importants qui ont fait de gros dégâts dans les stocks.

Le plus récent est le gros incendie qui a eu lieu dans le palais de Chaillot en 1997, lieu de résidence de l’atelier à cette période. Ce n’est pas tant les flammes qui ont détérioré les moulages que l’eau des pompiers qui a ravagé les plâtres. Ce dernier n’aime pas la flotte de base, alors celle débitée dans de gros tuyaux, clairement, ça fait des dommages importants !

Le second gros impact sur les stocks fut quand Malraux, le conservateur de l’époque, décida de virer les gros plâtres qui ne facilitaient pas le déménagement souhaité de l’atelier. Plein d’œuvres ont été sacrifiées sur l’autel de la praticité et des coûts. Malheureusement, je suis incapable de vous dire de quand ça date, ni où l’atelier a migré. Tout ce que je sais, c’est que maintenant, l’atelier de Moulages est à Saint Denis ! Il est loin le Louvre ^^ !

Bustes des Mariannes

Je ne le savais pas mais c’est ici que sont réalisées toutes les reproductions des bustes des Mariannes, que ce soit ceux des Mariannes anonymes ou ceux de Brigitte Bardot, Catherine Deneuve, Mireille Mathieu… Je crois que seul celui de Laetitia Casta n’est pas disponible à la vente. Aucune idée de pourquoi.

?

 

Visite de l’atelier de moulages

La visite débutait par un poste assez technique mais je suis arrivée en retard et je n’ai pas pu écouter ce que l’artisan racontait hélas. Je vais donc vous retracer les grandes lignes de ce que j’ai retenu.

L’atelier de moulages a une grande ambition : garder la qualité immenses des reproductions qui sortent de chez lui. Ils ont un savoir-faire mondialement reconnu et il est dû à une volonté farouche de respecter les œuvres originales et de les restituer au mieux.

Mais quelle techniques utilisent-ils dans leurs alcôves d’artisan ?

Il existe 4 grandes techniques pour reproduire une œuvre. Ou plutôt 4 matières qu’on peut utiliser : la terre cuite, le bronze, la résine et le plâtre.

Chacune de ses matières demandent une maitrise différente, plus ou moins complexe. J’ai loupé l’étape sur celle du bronze mais j’ai bien compris que c’était sans doute la plus difficile. Il me semble même que contrairement à d’autres méthodes, le moule est à usage unique. En gros, on fabrique une sorte de coffrage à plusieurs couches, dont une centrale est en cire. Ensuite on verse le bronze chauffé qui vient prendre la place de la cire. Après, c’est à l’artisan de finir le travail et celui-ci a l’air bien long. Ébarbage, ciselage, ponçage, rajout de la patine… A la fin, les œuvres en bronze sont les plus chères car elles sont véritablement uniques, parce que le matériel est onéreux aussi et parce qu’elles ont demandé un temps infini pour être réalisées.

La variante moins chère du bronze, c’est la résine. Cette technique moderne permet de réaliser des pièces plus fragiles et/ou plus petites. C’est une matière appréciée pour des œuvres extérieures. L’addition de diverses poudres permet d’obtenir des rendus fidèles aux originaux malgré une matière très différente. On peut également reproduire des œuvres et les rendre plus contemporaines en les coloriant en rose fluo…

(Ne cherchez pas de liens avec mes photos, car l’immense majorité montre des moulages au plâtre).

Le moulage à la terre cuite est aussi ancien que l’art de la céramique. On dispose de l’argile sur le truc qu’on veut reproduire, quitte à s’y prendre en plusieurs parties. On attend que ça sèche et on cuit. Je l’écris comme si c’était simple mais il faut maitriser des tas d’étapes comme la suppression des bulles d’air, la qualité du séchage, de la cuisson, du refroidissement… C’est assez galère au final et les pertes peuvent être importantes.

Et enfin, le plâtre, le matériel privilégié des mouleurs. Sa finesse permet de reproduire des détails infimes. Pis il n’est pas cher.

Au sortir de son moule, il a quand même plein de défauts et le travail des artisans de l’atelier est de réparer les imperfections, rajouter de la matière, en supprimer au besoin…

A quoi ressemble un moule ?

A un truc moche ^^ ! Parce que forcément, l’esthétique d’un moule, c’est pas la priorité hein… Le merveilleux est à l’intérieur !

J’ai adoré suivre cette magie. J’ai adoré regarder ces gros blocs rustiques s’ouvrir pour dévoiler des formes fines et délicates. Je ne sais pas pourquoi mais ça m’a ramené à mon enfance. Quand mes parents ont acheté le terrain où ils ont construit notre maison, c’était un terrain argileux rempli de géodes. Vous savez ces pierres à la forme de gros galets qu’on pouvait casser afin de trouver les cristaux en leurs centres. J’ai passé des heures à les traquer, je me sentais comme une orpailleuse. Je les fendais d’un coup de marteau et j’avais l’impression de découvrir un trésor à chaque fois.

Le moulage m’a fait remonter ces émotions.

Comme un puzzle, les artisans démoulent tous les éléments qui formeront l’œuvre finale. Il faudra simplement les assembler.

Mais dans la bonne position hein ! Pas les doigts dans le nez ! ^^

J’ai regardé ces gens travailler et ça a résonné en moi. Vous le savez, je suis en pleine recherche d’emploi et je me pose des tas de questions sur ce que je veux faire vraiment. En sortant de cette visite, j’avais une envie violente de les rejoindre. Et si j’étais à mon tour un de ces modeleurs ? Tout poser et repartir à zéro dans un métier manuel. Et si je bossais pour cette société qui fait des choses que j’aime et qui m’anime au plus profond de ce que je suis ? Je pourrais m’occuper de la communication interne, externe, être leur community manager, leur content manager, leur responsable marketing, parce que tout ça je sais faire !

Alors je profite de cet article pour faire un appel du pied pas du tout subtil… Si par hasard vous recrutez dans ces domaines, si ma personnalité créative vous plait, contactez-moi. J’ai des milliers d’idées sur ce qui pourrait être fait. Et j’ai cette envie de les réaliser.


Je me vois tellement évoluant dans cet univers-là…

Les archives de l’atelier de moulages

Je poursuis la visite dans un endroit qui m’a également beaucoup ému. A l’étage se trouvent les stocks des moulages de l’atelier. Les espèces de tas informes que vous voyez, disposés dans des rayons Castorama, ne sont qu’un assemblement de trésors ! Le Louvre est là, ainsi que des tas d’autres œuvres du monde entier.

On circule dans une sorte de musée improbable… Chose géniale, on peut toucher ! Oh bien-sûr, il faut faire attention, mais ces statues n’ont pas la valeur incommensurable de leurs modèles historiques. C’est d’ailleurs pour cela que l’atelier de moulages existe. Il fournit des tas de lieux où l’œuvre moulée est disposée à côté de l’originale. Les visiteurs ou les étudiants en art peuvent ainsi tripoter les versions en plâtre. Brillant non ? Le monde de la sculpture antique devient accessible à tous dans des galeries tactiles !

Déjà au 18ème siècle, de nombreux artistes n’ont jamais vu les vraies œuvres, mais leurs moulages. Des gens comme Rodin ou Delacroix ne sont jamais allés à Rome ! Les moulages étaient leurs références.

14ooo empreintes sont stockées, dont les frises du Parthénon, la Vénus de Milo, la pietà de Michel Ange, Moïse, Julien de Médicis… Certains moulages cellophanés n’ont même jamais été ouverts.

Comme tout ceci a un coût, des arrangements sont faits régulièrement, par exemple avec la Chapelle des beaux-arts (cœur des collections parisiennes). Ils s’approvisionnent en moulage en échange de réparation et de restauration (financés par la vente des moulages).

Partout des bas-reliefs, des traces d’Égypte, de Rome, d’Asie, d’antiquité…

Le monde et son histoire de l’art… Vertigineux !



 

Évolution des techniques de moulage dans le temps.

Le monsieur qui faisait la visite de l’atelier de moulages (j’ai oublié son nom et ça m’agaaaaace) racontait des tas de détails passionnants mais ceux qui traitaient de l’évolution de l’art du moulage m’ont super intéressés. Il a pris ces deux statues de Aphrodite (dite Vénus d’Arles). Celle de gauche est récente alors que celle de droite a plus d’un siècle (de mémoire).

Déjà, tout bêtement la qualité du plâtre a changé au fil du temps. Celui de maintenant est bien plus fin et rend davantage les détails. On peut observer les traits des instruments de sculpture. C’est une volonté actuelle de coller au mieux à la réalité alors qu’auparavant, les mouleurs fignolaient et lissaient leurs reproductions. Ils voulaient rendre leurs propres œuvres plus jolies.

C’est étonnant si on y réfléchit non ? Le mouleur a aussi sa signature…

Il prend des décisions. De nos jours, on laisse les œuvres dans leur état. A l’époque, ils proposaient des versions réparées, comme pour ce ruban disparu il y a longtemps.

Les fissures étaient comblées, les éclats de matière disparus remplis à nouveau. Du coup, parfois, quand les originaux ont disparu, il est difficile de révéler ce qui appartient au passé ou aux arrangements diverses, dû à des modes de réparations disparates et à l’histoire de l’atelier de moulages.

Aucun des deux moulages au final ne représente Aphrodite telle qu’elle a été conçue des siècles auparavant. Et comme souvent dans l’histoire de l’art, il faut se méfier et garder un œil curieux :).

Je termine la visite par une petite anecdote marrante. Avec Isabelle, la copine responsable de cette fabuleuse visite, on est restées à trainer dans cette antre délicieuse et fantastique ! On prenait des photos, on rigolait. Quand tout un coup, le silence nous a cueilli. On était seules dans les archives. Le groupe était parti rejoindre les enfants qui bricolaient plus bas mais impossible de savoir comment. Pas de souci, on s’est dirigées vers l’ascenseur pour faire marche-arrière vers là d’où nous venions. Sauf qu’il fallait une carte pour le faire fonctionner. Merdouille. Comment on sort de cet endroit ??? Le fou rire nous a pris, on s’est cru dans “Une nuit au musée”…

Wouhouuuu les copains. Vous êtes où ?

Bref, ça s’est fini en décrochant le téléphone et en annonçant qu’on était restées en carafe au premier étage… On a bien rigolé ! C’est si bon la honte…

Le partenariat avec Mako moulages

A l’origine de cette visite de l’atelier de moulages, il y avait également la société Mako Moulages.

Si le lien entre cet atelier et la société Mako Moulages semble assez évident, il a quand même sa petite histoire ! Et vous me connaissez, j’adore les petites histoires.

Il se trouve que le monsieur passionnant qui nous a fait la visite de son atelier de moulages est à l’origine de cette collaboration. En effet, à chaque fois qu’il tentait d’expliquer son métier à des amis, ces derniers répliquaient : “tu fais du Mako moulages quoi”… Alors un jour, il s’est décidé, il a pris son téléphone pour joindre la société des moulages de son enfance et il leur a proposé de se lancer ensemble dans ce projet ambitieux et super malin : fabriquer des kits pour reproduire des œuvres célèbres du Louvre. Pas con non ?


Il n’y a pas eu de magie, je crois qu’il s’est passé deux ans entre l’appel et les kits que voici. Mais purée, à la fin, qu’est-ce que ça doit être bon de voir ce genre de projets se concrétiser !

Seules mes filles ont testé ces kits, moi je faisais la visite. Mais on a embarqué les moules à la maison et depuis, j’ai une collection d’ours et d’hippopotame sur mon bar de cuisine… J’ai bien aimé jouer avec le plâtre avec elle. Ça m’a rappelé un de mes projets préférés de 2017, mon tabouret en béton.

Quelques exemples de déco réalisées par la patineuse en chef de l’atelier de moulages je crois.

ATTENTION CONCOURS :

Une fois n’est pas coutume, je vous propose de gagner ces deux kits. Deux gagnants, un kit par personne au hasard balthazar, on ne choisit pas le sien. Soit le kit pour créer l’Ours blanc de François Pompon, soit celui de l’Hippopotame bleu. Pour jouer, c’est comme partout, on laisse un petit commentaire pour signaler son envie de participer :). Je tire au sort les résultats mercredi prochain. Bonne chance à tous.

Même si vous ne voulez pas jouer, je prends tous les commentaires qui vous inspirent. J’espère que la visite de l’atelier de moulages vous a plu.

Je termine par quelques infos pratiques :

  • On peut acheter ces kits de moulage un peu partout. Sur Amazon, dans les boutiques des musées de France, à la Fnac, chez Cultura… Ils valent 19.90€ et sont de fabrication française.
  • On peut acheter des moulages réalisés par l’atelier en se rendant sur leur boutique en ligne ou en faisant faire des devis dans des cas de restauration ou de moulages grandeur nature à la demande. Personnellement j’ai été étonnée par les prix, je pensais que ça coûtait bien plus cher ! Surtout pour des produits fais à la main.
  • On peut aller visiter l’atelier de moulages, faut juste tomber sur le créneau. Regardez régulièrement ici, et vous pourrez programmer votre visite. Je la recommande grandement.
Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.
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Voir les commentaires

  • Génial ! Les petits moules rouges m'ont rappelé mes moulages disney que je faisais pendant les vacances de Noël, petite.... Je me souviens de Blanche-neige et des sept nains repeints par mes soins, et qui sont restés longtemps sur mon étagère.
    Bisous, et je suis sûre que l'année à venir t'apportera le chouette boulot que tu attends !
    Et bien sûr , je participe au concours :)

  • Merci c’est passionnant! Ca doit être impressionnant de fréquenter autant de chefs d’œuvre dans son quotidien professionnel!
    Les Mako moulages sont un super souvenir d’enfance (bon la peinture que je leur appliquais de façon plus ou moins artistique gâchais parfois un peu la forme en elle-même....????) et notre petite dernière en a fait à l’école la même gourmandise! Pas tjs facile d’éviter les petites bulles qui se coincent dans les recoins, mais ça personnalise!

    Ce serait super chouette d’accueillir un ours de Pompon ou un Hippo égyptien à la maison!!!!
    Merci!!

    • Les filles aussi ont galéré avec les bulles. L'astuce est de pincer le moule et de le relâcher ensuite. C'est un conseil de Mako Moulages !

  • Bonjour Ciloubidouille !
    Des années que je vous suis...
    Et si je gagnais aujourd'hui le tirage au sort ....mes élèves seraient contents !
    Bonne continuation !

  • Super activité ! Ça donne envie.
    Mon fils commençant tout juste les moulages. Je tente ma chance pour ce concours. Merci!

  • Je tente aussi ma chance ciloubidouille !! On ne sait jamais???? merci pour cette visite sortie des sentiers battus!

  • Article passionnant, merci. Je rêve de faire découvrir le Louvre à mes enfants, et cet atelier quelle belle idée. Merci encore.
    Et je participe avec joie à votre concours pour ma poulette qui adore bricoler.

  • Bravo pour ce magnifique article. Cela donne envie de découvrir ce joli lieu insolite et tellement méconnu. Je tente ma chance pour gagner un kit, cela plairait fortement à ma puce bricoleuse. Bisous bretons ????

  • Une visite par procuration des plus intéressante ! Maintenant je rêve de le visiter ????
    J'aimerai accueillir l'ours chez moi mais si c'est l'hippopotame il sera le bienvenu aussi ! Je croise les doigts

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