Machine à badges

Petit article rapide pour dépanner une copine qui galère avec sa machine à badge. J’ai demandé à mon ami Pingoo de voir avec Pénélope qui tient la délicieuse maison d’édition Diantre !, si elle pouvait me prêter la machine avec laquelle elle fait des milliers, que dis-je, des milliards de badges ! Elle a dit oui ! Un grand merci à elle donc.

Parce que moi aussi je voulais en faire des badges !! Voici ce qu’il y avait dans le sac de Vincent quand il m’a refilé le matos : la machine, des ronds en plastique et les badges, divisés en deux parties métalliques. J’ai rajouté un cutter (ou des ciseaux pour ceux qui ne sont pas des Rebelles comme moi) et des magazines de déco pour choisir des images toute mignonettes !

Allez, suivez le guide, je vous explique comment fonctionne la bête.

Alors déjà, je vous ai pris un cliché, façon galerie de l’évolution, avec un badge complètement disséqué. Oui, je sais, c’est moche, mais faut bien que la science avance ! Donc à gauche, on trouve un rond en rhodoïd (enfin, ça y ressemble). C’est le gabarit pour vos images. Ensuite, y a mon image en l’occurence, qui est sublime de beauté géniale et qui représente un coeur avec écrit “fragile” dessus. Laissez-vous aller, on est entre nous, vous pouvez pleurer d’émotion. A ça, je pose deux et je retiens trois, je vous montre la partie invisible de l’iceberg badge, celui qui supporte le visuel. Enfin, la partie broche, parce que sinon, c’est un rien con un badge qui ne s’accroche pas…

Présentons maintenant la machine. Alors déjà, ça pèse un âne mort ce truc. Si tu le revends au poids, tu es riche. Ca se compose d’un manche amovible, qui sert à plaquer les éléments entre eux grâce à un système de presse, et d’un plateau qui tourne constitué de deux socles.

Moi j’ai eu la machine brut, sans la notice. C’est vrai qu’en montage Kinder, je suis balèze mais quand même, au début, je me suis creusée la cervelle pour ne pas faire de bêtise.

Voilà les deux socles. Celui de gauche sert à confectionner la partie visible du badge et celle de droite permet d’emboîter cette dernière à la broche. Le deuxième socle est d’ailleurs plus profond.

Allez, faut se lancer maintenant. Je pose mon couvercle à badge sur le socle numéro un.

J’empile par dessus l’image du coeur et le rond de plastique.

Allez, une autre image pour vous montrer que si votre rond n’est pas super bien découpé, ça fonctionne quand même, tant que le diamètre reste correct. Faîtes attention au sens de votre dessin s’il en a, histoire de ne pas avoir ensuite à accrocher le badge de manière accrobatique. Il ne vous reste plus qu’à placer le socle sous la presse et actionner le manche.

Alors le premier machin surprenant, c’est que le badge disparait. Et au début, tu te demandes si tu n’as pas tout cassé ou si c’est la machine de Garchimore… Pis non, en fait, c’est la presse, avec ses petits bras musclés, qui retient le badge. Un peu comme la mère Denis et la crasse.

Zhou, direction l’autre socle. Je pose dedans la broche, mais attention pas comme ça : là, l’épingle va se retrouver en sandwich…

Là c’est bien ! Bravo ! Un petit tour sous la presse et hop, le coeur qui s’était planqué tranquillos va se retrouver moulé à la partie broche, like a miracle.

Regardez-moi ces merveilleux badges ! C’est proche du bonheur non ?

Si on retourne la bête, on voit bien que c’est super propre comme travail. Ca fait pro.

Je peux enfin vous présenter ma première collection de badge ! Quand je serai riche et célèbre, ils vaudront des millions. Si si ! En tout cas, avec les Marie qui étaient présentes, on s’est bien marré. Même que à la fin, j’ai réveillé mon mari pour lui dire que je voulais une badgeuse. Ca l’a mis en joie et ça a fait rire tout le monde. Comprends qui peut !

Un badge Jo Dassin, (pour la blague, un copain à nous le chante tout le temps), pis un de Tintin, pour moi.

Et ce soir, sur ma porte, il y avait une enveloppe avec 5 ronds et un petit mot de MHF qui me demandait des badges pour son fils. Je vous laisse devenir ce qu’il écoute l’ado :).

Bref, j’ai adoré la machine ! J’en veux une. Bon, c’est le prix qui calme. Je crois que c’est dans les 300 euros…

Je me demande combien de bons points ça fait ? Je vais devoir être bien sage….

Ah sinon il parait que certains d’entres vous ne peuvent plus poster chez moi. Et ça, grands dieux, ça me peine d’une force !! Du coup, je vous propose de m’envoyer un mail pour me dire (si ce n’est pas confidentiel) sur quel nagivateur vous êtes (Firefox ou explorer), si possible le numéro de la version, et pis les magouilles que vous faîtes pour que ça passe (certains me disent en virant l’adresse de leur blog, ça fonctionne par exemple). Bref, je veux pouvoir vous lire, alors aidez-moi mon mec à tout remettre d’aplomb ! Merki !

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

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