Je suis féministe

Cet article ne comportera pas de tutoriel, une fois n’est pas coutume. J’ai écrit ce texte il y a quelques temps déjà. J’ai hésité à le publier, non par honte, mais par souci de ne pas mélanger les genres sur mon blog. Pis je me suis dit qu’au final, la fille qui rédige des tutoriels est la même que celle qui a écrit ce laïus. Et que le travail de l’une naissait de la personnalité de l’autre. Alors voilà…

Si ça vous intéresse, y a qu’à cliquer sur Lire la suite.

 

Je suis féministe. Oui féministe, ce gros mot. J’assume (et pas besoin de courage pour ça, ça m’est très naturel). Inversement, je déteste cette phrase qui dit « je ne suis pas féministe mais sur ce point »… Comme s’il fallait s’en excuser. Comme s’il fallait justifier de défendre ses droits quand le besoin s’en faisait ressentir. Personne ne dit « je ne suis pas démocrate, mais quand même… »

Je suis féministe, parce que je suis fière d’être une nana, parce que je sais qu’être née de ce côté-là des chromosomes ne nous facilite pas forcément la vie (et encore, on est en France, c’est bien moins horrible qu’ailleurs parfois).

Je suis féministe et je rebondis tardivement sur mon blog en réponse à un article paru dans je ne sais plus quel magazine où Carla Bruni disait qu’à notre époque, il n’y avait plus besoin d’être féministe. Ah ? J’imagine que pour cette dame, bien des combats n’ont pas besoin d’être gagnés, qu’ils sont remportés d’avance ou pire, que les défaites sont socialement acceptées, assumées. Ca me fiche les nerfs de lire de tels propos (et pas seulement parce qu’ils viennent d’une nana qui a donné son visage à Marianne, ça m’horripile chez n’importe qui).

Vous allez me dire que pour ma part, je n’ai pas à me plaindre non plus. C’est vrai, je vis dans une famille où être une fille est une aussi jolie promesse que celle d’être un garçon. J’ai grandi au sein d’une famille respectueuse de ce que j’étais, confiante dans mes possibilités, encourageante dans mes projets. J’ai une mère qui tous les jours me montre la force qu’on a quand on est une femme. Et je sais aussi les possibilités merveilleuses d’être un garçon.

Je suis féministe parce que chez nous, les hommes et les femmes ne sont pas égaux, ce qui voudrait dire qu’on est strictement pareils, comme des clones. Chez nous, on accepte d’être différent selon qu’on est un homme ou une femme, mais on évolue de façon équitable. L’équité ; voilà le bon mot. Elle permet un monde moins uniforme que l’égalité et incite tout un chacun à devenir soi-même, grâce au même champ des possibles que son voisin ou sa voisine.
Je suis féministe parce que j’ai été bercée par les propos de mes parents qui m’encourageaient à être autonome, financièrement et intellectuellement. Oh ils ne m’ont pas fait croire que tout serait facile. J’ai bien compris que parce que j’étais une fille et que ce statut n’était pas forcément un atout dans notre société, qu’il faudrait que je me remue davantage que mes frangins.

Mais au sortir de mes 35 ans, je suis une nana qui fait ce qu’elle veut, grosso-modo. Je ne suis pas née avec une cuillère en argent dans la bouche, mais je suis reconnaissance d’avoir toujours eu quelque chose dans ma cuillère. On n’a jamais roulé sur l’or mais j’ai vu mes parents accomplir un parcours plus important que celui de leurs propres parents, qui eux-mêmes ont évolué vis-à-vis de leurs ancêtres. Grâce à leur travail. En s’éloignant de Paris, mes parents nous ont offert la chance de vivre dans une maison, à la campagne. J’ai grandi à 5mn de la forêt, dans un petit village où tous les enfants se connaissaient. J’ai été choyée par une famille de gens cultivés, curieux, tolérants. Un vrai luxe au final, je m’en rends compte maintenant. J’ai poussé la chanson des études jusqu’en DESS, je me suis mariée avec un garçon de mon idéal, volontaire, nous avons eu 4 enfants, je n’ai jamais arrêté de travailler, parce que c’est que je voulais (et mon mari ne m’a jamais demandé de rester à la maison), et même si j’ai connu plus souvent qu’à mon tour le chômage et les boulots payés au Smic,  j’ai actuellement poste où je suis rémunérée correctement, j’ai envie de dire « à ma valeur », indépendamment de mon sexe et malgré mes différentes grossesses [note pour mes patrons : ça ne signifie pas que je compte m’arrêter là, j’accepte toutes formes d’augmentation ^^]. Je suis passionnée par mes enfants, autant que je le suis par mon travail, mon blog, mon mari, mes amis, ma famille… Je ne hiérarchise pas car ceci est un tout, qui fait mon équilibre. Parfois j’ai besoin de me recroqueviller dans le cou de mes enfants, parfois les bras de mon amoureux me manquent, parfois je kiffe de voir avancer mes projets pros, parfois je pose un cierge au dieu des patrons pour le remercier de travailler en compagnie d’un type aussi génial que mon boss, parfois c’est vos petits mots sur mon blog qui me filent la patate, parfois je trépigne d’impatience à l’idée de retrouver mes amis, parfois j’apprécie revoir les miens, mes proches… même si, tout le monde le sait, le plus souvent, j’apprécie de dormir ^^ !

En revanche, je ne suis pas une féministe militante, engagée comme mes amies peuvent l’être parfois. Et ça me complexe un peu. Je ne bats pas le pavé, je ne cours pas les manifs, je ne signe pas de manifestes. Je ne dénonce pas beaucoup, pas autant qu’il le faudrait. Parfois même je ne vois pas l’injustice, tellement je me suis habituée à ce monde clivé. Je n’ai pas pris la carte du parti des Femen, des Chiennes de garde, de Osez le féminisme et je ne le ferai pas plus que je prendrai celle de mon parti politique (alors que je ne me souviens pas avoir voté autre chose, hors exception du style Chirac contre Le Pen). Je ne suis pas une fille de combat, je suis même celle qui évite les conflits. Celle qui laisse passer le pénible à la caisse parce que ça lui demande trop d’énergie que d’aller se battre contre ce con. Celle qui sait qu’elle devrait râler contre le colis cassé à l’arrivée ou aller se faire rembourser ses feuilles de sécu mais qui ne le fait pas, par flemme. Ca fait hurler mes frangines, bien plus combatives, bien plus impliquées que moi dans la société. Et je ne vous parle pas de ma mère.^^

Et pourtant, malgré cette forme de passivité, je me sens féministe. Je travaille de l’intérieur. Avec mes amies, que je pousse dans leur retranchement, leurs contradictions (et inversement d’ailleurs). Je suis féministe au sein de ma famille. Je pense que les nanas ou les mecs qui tomberont amoureux de mes enfants ne devraient pas trop me maudire 😀 ! Ici, tout le monde passe l’aspi, débarrasse, gère le lave-vaisselle, la machine à laver… Il n’est pas rare que je rentre et qu’ErwanouGentilLoup du haut de ses douze ans ait aspiré le salon et nettoyé la table, de manière spontanée je précise. Il sait aussi se faire à manger et il me téléphone au boulot pour savoir s’il peut préparer une pâte à crêpes. Il passe aussi des heures sur l’ordi, rassurez-vous, mais ces choses de la maison lui sont naturelles. MaëllePrincesse surfe à l’aise sur les jeux vidéo de ses frères, et dès qu’elle esquive un truc parce qu’elle ne se sent pas concernée, je me positionne sur les rangs afin d’être certaine que si elle ne s’inscrit pas au karaté, ce n’est PAS parce qu’elle s’auto-conditionne en tant que pauvre petite fille timide, mais bien parce que le karaté, ça ne l’intéresse pas. J’explique à ElouanPrinceCharmant qui a décrété qu’il n’avait pas d’imagination qu’au contraire, il était un petit garçon très créatif et littéraire (et que ce n’était pas grave pour un garçon d’être littéraire). SiloëJolieFée pousse au milieu de ces frangins et pour le moment, elle ne s’interdit rien (je rajoute hélas ??? :D). Mes enfants me voient partir travailler et aimer ça, ils me voient sortir avec mes amis, avec leur père, ils m’observer organiser des fêtes, alimenter mon blog, scier, percer, souder…. Mais peut-être que le meilleur féministe qui règne dans ma maison est encore zhom, par son exemple d’un homme impliqué dans la gestion d’une maison, d’une famille, malgré un travail à très hautes responsabilités (il gère notamment un service de plus de 100 personnes).

Zhom fait le ménage, il repasse ses chemises, râle contre ma façon de mélanger les couleurs dans la machine à laver ou à laisser traîner mes culottes là où elles tombent. Il pose des jours pour emmener des enfants faire des cours de cuisine, il allume son ordi le soir pour bosser, il fait du sport, il m’appelle le matin pour vérifier que j’ai bien pensé à mettre une écharpe aux enfants parce qu’il fait froid en ce moment, il les garde quand ils sont malades… et tout ça sans perdre un poil de sa virilité. Il reste un homme, mon homme, un papa, leur super héros de papa… Et par pitié, ne me dites-pas « tu as de la chance d’avoir un homme qui t’aide ».

Mon mec ne « m’aide » pas, il fait juste sa part de taff.  Quand on s’est mis en couple, quand on a décidé d’avoir des enfants, personne n’a mis un couteau sous la gorge de l’autre. On est parti à deux dans l’aventure. On la gère à deux. Ce n’est pas exceptionnel. C’est normal.

Et ce n’est pas de la chance non plus. Il n’est pas arrivé dans un tourbillon de lumière et d’étincelles sur son cheval blanc. C’est une combinaison de décisions. Je l’ai choisi lui parce qu’il était séduisant à mes yeux certes, mais ces mêmes yeux avaient bien repéré sa façon de se lever spontanément pour aider ma mère à débarrasser, sa politesse, son exceptionnelle normalité finalement. Ca a forcément rajouté au charme. Je ne fais pas partie de ces nanas qui tombent toujours sur des bras cassés, juste parce qu’elles ont besoin d’avoir une présence. Je l’ai choisi lui parce qu’il portait sur le monde un regard humain et bienveillant. Je l’ai choisi parce qu’il n’a jamais confondu amour et jalousie, ce faux semblant qui sent la pisse de propriétaire.  Je l’ai choisi parce qu’il a continué à vivre pour lui, tout en sachant vivre avec moi, avec nous. Je l’ai choisi lui parce qu’il m’a toujours estimée (certainement trop d’ailleurs, mais c’est le propre de l’amour), encouragée, chérie. Hier, zhom me demandait si j’avais des envies particulières pour Noël. Je lui ai dit qu’un blog tout neuf me ferait rudement plaisir. Il m’a répondu que ce n’était pas un cadeau, qu’il me devait ce travail, qu’on avançait depuis toujours ensemble sur Ciloubidouille et qu’il n’allait pas mettre sous le sapin un acte normal de notre quotidien. Pas de trémolo dans la voix, il ne faisait pas un show, c’était juste la réponse naturelle d’un mec occupé à coucher sa fille. Basta.

Ce n’est pas un modèle rare, ma sœur a épousé un équivalent, ma mère itou, ma grand-mère aussi… Ces hommes existent. A nous de les repérer et d’envoyer promener les chantres du combi bière/canap/TV/rien… ^^ Tout comme on peut aussi éviter de jouer les mères martyres. Sachons déléguer ! ^^

Je ne vous vends pas la perfection.  Zhom n’est pas créatif, il n’a pas beaucoup d’imagination, il ne sait pas faire d’envolées lyriques et les petites surprises spontanées ne sont pas son fort. C’est une personne qui aime son petit chez soi, il est casanier, etc… Mais au fil du temps, il a su apporter des modifications à sa personnalité, pour me faire plaisir. Inversement, moi je suis très indépendante, très secrète, mais aussi très dans la communication de couple 😀 ! J’ai dû verser de l’eau dans mon vin, le laisser entrer dans mon jardin secret à petite dose, et arrêter de lancer des sujets de conversations essentiels à minuit quand on se couche « est-ce que tu me trouves vraiment jolie avec cette robe, versus celle que je portais il y a trois ans, mais en vert ? »… « ah tu dors ? Oki, mais moi, j’ai envie qu’on parle »… 😀

Pas de merveilleux dans notre quotidien. Nous ne sommes pas des gens extraordinaires. Nous faisons des choix de vie. Parfois on se plante. Mais jamais on ne se méprise.

 

Alors oui, je suis féministe chère Carla. Et je crois que même dans mon entourage de petite fille riche, il manque d’autres féministes. Des femmes et des hommes engagés à avancer vers un monde plus équitable.  Un monde qui aide les femmes à trouver une place plus juste au travail et dans leur foyer, un monde qui leur file des coups de pieds aux fesses également quand elles s’enterrent elles-mêmes dans leurs petits clichés, un monde qui ne se gausse pas des papas et des hommes au foyer, un monde où on ne pense pas que les tâches ménagères sont régies par un chromosome mystérieusement manquant chez certain.

 

Je fais deux propositions tiens, qui vont selon moi dans le sens de l’équité homme/femme :

–          J’aimerais que les trimestres gagnés via le nombre d’enfants que l’on fait soit partageables avec le père. C’est d’ailleurs partiellement le cas actuellement, mais les conditions pour refiler ses trimestres sont très contraignantes et difficilement accessibles. Il faudrait que les 8 années que je vais gagner via mes 4 enfants soient donnables à moitié à leur père, parce qu’il les mérite autant que moi, parce que je veux partir à la retraite en même temps que lui, parce que les années « perdues » par mes congés maternité ne valent quand même pas une telle différence. Parce que ce serait équitable.

–          Je voudrais que le congé parental ne soit pas destiné uniquement aux trois premières années. Oki, c’est mignon au début les enfants, c’est fragiles aussi et on voudrait être là pour les voir grandir. Enfin j’imagine que c’est le cas de plein de parents. A l’inverse, moi je crois que mes enfants qui rentrent au collège, et bientôt au lycée ont bien plus besoin de moi qu’à l’époque où ils avaient 3 ans, ils voudraient que leurs parents soient plus disponibles. Pourquoi ne pas créer un congé parental flottant, accessible au père comme à la mère, d’un trimestre disons, afin de permettre à nos enfants de rentrer dans leurs études avec notre soutien.  On les aide à démarrer de bon pied à la rentrée et on retourne au taf. Je suis certaine que bien des pères s’investiraient alors davantage que pendant la petite enfance (mignonne je le répète hein, mais bon pas si déterminante que ça à mes yeux…)

 

Et vous, est-ce que vous osez le féminisme alors ?

 

PS : le choix de la photo n’est pas anodin. On imagine volontiers les féministes comme des filles un peu viriles, qui ne cherchent pas à séduire. C’est faux. On peut revendiquer un monde plus équitable et aimer les choses volages ;). C’est même tout le charme de la vie.

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.
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  • J'avoue que je n'aime pas le terme de féministe (vraiment le mot, le fait qu'il existe me dérange parce que ça signifie qu'on a besoin de lui, parle-t-on des "hommistes" ? :lol: ). Mais je me reconnais très bien dans tout ce que tu décris, sans mettre d'étiquette dessus. C'est juste naturel.

  • Merci beaucoup pour ce super texte !
    J'ai moi aussi la chance d'être avec un homme qui me respecte et m'aime pour tout ce que je suis...
    Je me reconnais bien plus à travers ce texte que dans les discours pompeux et anti-hommes qu'on peut lire... Je préfère de loin parler d'équité que d'égalité...

  • Je partage beaucoup de tes réflexions, même si moi « je n’ai pas la chance d’avoir un homme comme toi » (rah oui fallait pas le dire, mais je l’ai dit quand même !)
    Donc surement pas la même façon d’avoir choisi mon homme, c’est sûr, et pourtant dans ma famille mon père et mon frère ont toujours contribué au ménage/vaisselle/etc autant que les filles…

    Tes propositions sont intéressantes :
    le congé parental oui bien sûr tu as raison… c’est clair et net ! mais je suppose que c’est aussi un moyen pour l’état d’économiser les aides qu’il fait pour la garde des enfants de moins de trois ans ;)
    les points retraite, c’est sûrement un choix très personnel (je n’y ai pas encore réfléchi j’avoue) mais en effet on devrait pouvoir le faire

    De toute façon, ce qu’il faut changer avant tout (ou du moins faire évoluer) c’est les mentalités ! Car en France beaucoup de choses protègent déjà les femmes en théorie. Par exemple, le fait de ne pas pouvoir se faire licencier au retour de congé mat/parental… et je suis effarée de voir le nombre de femmes mises au placard à leur retour… (j’en fais plus ou moins partie)

    PS : tu as bien fait de publier cet article, même si j’apprécie aussi tes bidouilles :)

  • Tiens je suis la première !!
    Alors oui je suis d'accord avec toi, j'ai le même homme à la maison, et mes amies aussi. A la limite la seule qui n'a pas un homme comme ça, c'est parce qu'elle ne le pourrait pas, elle ne peut pas déléguer !!
    Moi je suis horripilée par les femmes qui pensent qu'un homme ne peut pas s'occuper d'un enfant, même au tout début de sa vie. Ils savent le faire si on leur montre, comme nous les femmes pour le premier enfant !!! Ou celles qui trouvent ça louche qu'un homme travaille dans une crèche ou soit nounou ... mais c'est vous les filles qui êtes louche de penser qu'il pourrait se passer quelque chose simplement parce que c'est un homme !!!
    Ceci dit je crois qu'il faut prioriser les combats dans le féminisme, en particulier celui pour enlever la particule "Mlle" des formulaires administratifs qui a mobilisé tant de moyen alors que dans le même temps le vide juridique autour du harcèlement sexuel permettait à de nombreuses personnes de s'en sortir sans problème !
    C'est pourquoi je suis aussi féministe mais pas activiste, si ce n'est autour de moi par des discussions, des confrontations de point de vue, parce que c'est surement que comme ça, en s'ouvrant, pour les problèmes sexistes comme pour les autres, que les choses pourront avancer.

    Ouf, je ne pensais pas avoir autant de chose à dire sur le sujet !!!

  • oui j'aime ton texte...j'aurai aimé l'écrire sur bien des points( y compris la description de ton homme cela aurait pu être le mien...qui lui non plus n'est pas toujours créatif mais trouve toujours la solution pour sa femme qui elle a des idées mais ne sait pas toujours les rendre réalisables) bref je n'ai pas ta plume mais j'aime...

    merci...

  • oh! à chaud, comme ça, je te dirais merciS ! (avec un S, il y en a plein...) je me suis longtemps pensée non féministe, car ce que je revendiquais me parraissait tellement normal ! et ce sont les autres qui m'ont affirmé dans mon féminisme...
    je me suis terriblement reconnue à travers tes mots... hommes et femmes sont pour moi égaux (l'un n'a pas plus de valeur que l'autre) mais différents !
    l'Homme et moi avons vu nos Pères laver les sols et la vaisselle, sans perdre en virilité ! instinctivement on reproduit le même schéma !
    (désolée pour le côté brouillon et désordonné de ces mots, pas du tout à la hauteru des tiens, mais c'est ma réaction à chaud !!)

  • Oh !!! quel article !! une fois n'est pas coutume j'ai beaucoup aimé !!
    meme si ce n'est pas un tutoriel !!! j'adore cette belle façon d'écrire de raconter des tranches de vie , des humeurs je suis vraiment et sincerement fan ! j'aimerais bien avoir cette belle plume! en tout cas un vrai regal
    Et non tu n'as pas de chance d'avoir un homme qui t'aide :razz: j'ai le meme genre de modèle à la maison !! bonne fin de journée !

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