Faire des jiaozi chinois (gyoza japonais)

Ça faisait longtemps que j’avais cette idée en tête : organiser un cours de jioazi avec les copines d’ici. J’ai la chance d’avoir à la maison une excellente cuisinière chinoise et je me régale de ses petits plats toute l’année. Régulièrement je l’observe et lui demande des conseils. Mais là, j’ai pris l’appareil photo pour partager également avec vous sa recette de Jiaozi. Pour information, Jiaozi est le mot chinois mais en France, on connait plutôt ces raviolis sous leur nom japonais : les Gyoza.

Deng Hong, c’est le nom de ma cuisinière adorée, nous a proposé deux farces différentes et très classiques ici, à Wuhan.

On commence par la liste des courses ?

Pour la pâte :
De la farine (les quantités sont difficiles à donner, ça dépend de combien de jiaozi vous souhaitez faire. Pis Deng Hong, elle n’est pas du genre à peser…). Je dirais qu’avec 1 kilo de farine tu dois bien faire presque 100 jiaozi.
De l’eau (je dirais 50 cl)

Pour les farces :
Du porc : 500 gr
Une carotte
5/6 champignons
Un petit morceau de gingembre
Nouille de haricot
Tiges de Ciloule
Choux chinois
Du bouillon cube en poudre.

Après, pour les farces, vous pouvez évidemment improviser en vous approprier la recette.

On commence par la pâte ! Comme je le disais, Deng-Hong est une adepte du pifomètre (je l’adore ^^). Et là, en plus elle a pris des proportions assez importantes afin que tout le monde reparte avec ses jiaozi. Mais bon je tente une proportionnelle de 500 gr de farine pour 25cl d’eau.

Elle mélange bien et malaxe assez longtemps (alors que j’ai lu ailleurs qu’il ne fallait pas trop remuer). Bref, on fait comme on veut tant que ça ressemble à une pâte à tarte ensuite.

Pendant ce temps, de l’eau bouillante et près à accueillir un paquet de nouilles chinoises. Au début, je pensais qu’elles étaient faites à partir de riz mais en fait pas du tout, l’ingrédient de base est le… Haricot !

C’est très rapide à cuire, genre 5 minutes max. Ensuite, on égoutte et on cisaille pour faire plein de mini nouilles.

Maintenant, on passe aux légumes. Au premier plan, on peut voir le choux chinois, dépiauté et lavé.

On le cisèle finement. Voire très finement.

Ensuite on le sale et on remue. Il ne tarde pas à rendre de l’eau, alors on l’essore fermement. Contrairement à la fabrication du lait de coco, on n’utilise pas l’eau hein, on garde bien le choux !

Atelier coupage de carotte en mini cube. Avec les copines, on était très fières de nos minuscules morceaux…

Et puis Deng Hong est venue tout retailler à la machette derrière nous ! Et clairement, c’était plus fin après ^^ ! En fait, comme le temps de cuisson n’est pas super long, c’est important que tous les légumes sont hachés finement (et surtout la carotte) afin qu’ils cuisent plus facilement.

Le gingembre est également détaillé en mini-morceaux.

En fait, c’est un peu ça la recette. Tu prends des légumes et tu les tailles super finement. Rien de bien compliqué et les mélanges sont infinis.

Pareil pour la ciboule donc ! N’hésitez pas à en mettre beaucoup !

Après, on sépare les équipes. Dans un bol, on met la moitié du porc, le choux, la ciboule, les 3/4 de la carotte, et la moitié du gingembre.

Dans l’autre bol, on met le porc qui reste, les nouilles, les champignons, le reste de la carotte et du gingembre.

L’ingrédient magique, c’est le bouillon en poudre… Vachement plus pratique que nos cubes dégueu je trouve. On en met 2 petites cuillères dans chaque bol.

Et après on remue, on mélange, on mixe, on touille, on patouille !

Il faut que tous les ingrédients soient bien mélangés, de manière homogène.

Et voilà le résultat des deux équipes farces… et attrapes.

C’est le moment de remplir les jiaozi. Deng Hong a une technique simple que ne réprouveraient pas les champions de pâte à modeler.

Elle sépare deux gros boudins qu’elle étire comme pour faire des serpents (tu te souviens de tes modelages à 4 ans ? Ben c’est pareil) !

Ensuite, du bout des doigts, elle forme des petites boules de 2/3 cm de large environ.

A ce jeu-là, SiloëJolieFée a quelques heures de pratique… Elle adore aider Deng Hong et cette dernière a une patience infinie…

Enfin, on étale les petites boules pour en faire des petits ronds de pâte.

Enfin, on passe à l’étape ultime : le farcissage (si si ça existe). (Ou pas).

J’ai tenté de vous faire un pas à pas en photo, mais c’était vraiment trop moche. Et pas très compréhensible.

Alors je vous ai fait une petite vidéo ! Tadaaaaa !

Bon après chuis pas Spielberg non plus hein… Pis la BO, ben elle est vraiment super O ! Si vous écoutez SiloëJolieFée, vous verrez qu’on prononce Jioazi “Djia-o-zeu” :).

Alors si vous avez tout suivi le pliage, à la fin, vous obtenez cet espèce de croissant.
Y a plus qu’à recommencer jusqu’à ce que mort de farce s’en suive.

Dernière étape : la cuisson. On peut les cuire à la vapeur, on peut les frire. Deng Hong, elle fait une sorte de mélange…
Un peu d’huile au fond d’une poêle. Elle dispose les jiaozi comme des quartiers de pommes dans une tarte, en cercle ! Ce n’est pas que joli, c’est aussi par souci de gain de place.

Elle rajoute de l’eau jusqu’à un tiers de hauteur des croissants. Et puis elle couvre pour que la partie supérieure cuise à la vapeur pendant 10 minutes.

Ensuite elle retire le couvercle et laisse s’évaporer l’eau pendant encore 10 minutes.

A la fin, il n’y a plus d’eau dans la poêle et le fond des jiaozi est bien grillé :).

Et voilà le résultat. Côté face, un ravioli moelleux.

Côté pile, un jiaozi craquant…

Franchement, c’est super bon ! Les deux versions sont délicieuses. Pis c’est bien plus facile à faire qu’on ne le croit non ?

Bonne soirée les gens. A Wuhan il est 1h30 du mat et je vais aller dormir. Vais-je me réveiller avec plein de commentaires ? Dîtes-moi que ouiiiiiii ^^ !

 

Ah, au fait, pour ceux qui aiment la cuisine asiatique et qui vont parfois roder vers les supermarchés chinois, je conseille ce livre vivement : Le guide marabout des ingrédients asiatiques. Il explique les principaux ingrédients qu’on trouve dans la cuisine d’ici. C’est hyper pratique et ça laisse un poil moins songeur quand on passe devant des produits inconnus chez les frères Tang ^^ ! Et ça vaut aussi pour les fruits et légumes. Un chouette bouquin qui propose quelques recettes en plus à la fin.

 

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

• Pour me soutenir : liker, commenter, partager mes contenus. Et puis, si le cœur vous en dit, commandez mes boxes créatives surprises quand elles sont en vente.
• Pour muscler votre créativité, venez participer à mes journées atelier !
• Pour travailler avec moi, si vous êtes une marque responsable, contactez-moi par mail.
• Pour vous former en création de contenu, en réseaux sociaux, en créativité, voici les informations.
• Pour recevoir un vendredi sur deux dans votre boîte mail mes éditos créatifs, mes recommandations livres/podcast ainsi que mon actualité, abonnez-vous à ma Newsletter.

Je veux recevoir la Ciloubinews !