Installation de la cuisine : le montage #2

L’installation de la cuisine est toujours un chouette moment : les trucs relous (= le sol et les murs) terminés, on peut passer au montage des meubles et à la déco. Je vous laisse deviner la partie que je préfère… Je vous avais montré dans l’article précédent la pose du mélange de parquet et de carrelage. Les travaux préparatifs finis, on a sorti les meubles des cartons et avancé étape par étape, selon nos contraintes. Je vous explique comment on a procédé ?

Installation de la cuisine : montage des meubles ikéa

Je n’ai pas pris de photos du montage des meubles suédois. Ça n’avait pas trop d’intérêt, pis surtout je pense que tout le monde a déjà vécu ça ou équivalent. Je me suis juste dit que je vieillissais parce que je pigeais moins instinctivement les plans explicatifs Ikea. Alors que bon, pas de fausse modestie, je suis une killeuse en montage de Kinder sans la notice…

On a choisi le modèle KUNGSBACKA  (qu’on surnommait Kumbaya, parce qu’on est trop des blancos spirituals). Ikea propose trois modèles de portes de cuisines noires actuellement. Un des modèles avait des moulures et moi je n’en voulais pas, je trouvais que ça faisait trop campagnard et ramasse merdouille. L’autre avait des espèces de motifs strillés. Ca me dérangeait que ce ne soit pas uni. J’ai donc opté pour le modèle au noir uniforme et à la paroi lisse, bref le plus contemporain à mes yeux.

Je passe sous silence toutes les galères de découpes de fond de caisson. Parce que, certes, faut bien laisser s’incruster les tuyaux, l’électricité, etc, sauf que ça ne tombe JAMAIS au bon endroit. Les galères classiques de l’installation de la cuisine.
Pour les plans de travail, petit regret. Avant Ikea proposait des planches de bois brut. Maintenant, c’est une vague couche naturelle en surface et le reste est de l’aglo. Perso, j’aime moins.

N’empêche, les premiers jours avec juste ce recoin fini, on a eu l’impression de revivre.

Arrière-cuisine

Pour ne pas dresser une version idyllique, au cas où vous penseriez qu’on vit dans une maison magique où tout a forcément une place dès le lendemain du déménagement, je vous montre notre camp de base. Cette pièce est notre future arrière cuisine et buanderie. Et on peut dire que finalement, elle remplit déjà ses fonctions… Camping de luxe.

Un jour cette pièce aura un beau carrelage noir et des meubles. Ça fera l’objet d’un autre article certainement. Après l’installation de la cuisine, l’installation de l’arrière cuisine !

Construction d’un muret de séparation

Pour séparer la cuisine de la salle à manger sans perdre en lumière ni en aisance de circulation, nous avons décidé de casser le mur existant à l’achat de la maison pour reconstruire un muret.  On a commencé par délimiter l’emplacement de ce qu’on souhaitait.

Magie des lutins, magie de Zhom, le muret est apparu en un seul jour ! Il a utilisé de grandes briques de béton cellulaire, qui ont l’avantage d’être assez faciles à découper.

Pas facile de se rendre compte avec le bordel ambiant mais vous pouvez voir qu’on a laissé un grand passage à gauche. Pour moi la cuisine est un pivot dans une maison et il faut que ça circule aisément.

Une fois le muret en place, on a pu poursuivre le montage des meubles restants. On a pu former l’espèce de C (ou de U étrange) qu’on désirait.

Cuisine et ménage

Petit point “pas de magie non plus” : quand tu fais des travaux par petits morceaux, tu passes ton temps à nettoyer. Tu balaies, tu passes la serpillère et hop, un coup de scie sauteuse te re-fiche de la sciure partout… C’est un travail de Sisyphe (alors que perso, je n’ai trahi aucun dieux, attendu qu’on ne se parle pas beaucoup eux et moi). (Humaneness everyday keeps religions away…)

Sans parler qu’il faut continuer à vivre, faire à manger, célébrer les annifs, inviter les copains, la famille. Il y a le côté installation de la cuisine et le côté The show must go on. Je n’ai jamais autant nettoyé pour aussi peu de résultats visibles dans le temps. Ça commence à aller mieux cela dit, ouf !

Préparation de la verrière

Au-dessus du muret, on voulait mettre une verrière d’atelier. On a commencé par aller voir celles de Lapeyre, Casto et compagnie. Mais elles étaient bien chères. En cherchant sur le bon coin, zhom est tombé sur un artisan qui nous les a faites pour un meilleur prix et surtout pour une qualité incomparable à celles des grandes enseignes.

Alors certes il a fallu aller la chercher, puis la peindre, l’assembler avant de pouvoir la monter, mais elle fait son petit effet ! Et elle est super solide.

Installation de la verrière

Quand je parle d’assemblage, je ne parle pas de la structure mais des éléments pour que les vitres tiennent. Comme on m’a posé la question sur Instagram : oui, les vitres étaient fournies. Tout l’était : la peinture, les mousses en bandes pour les joints, les vis, les montants en métal, etc…

On a commencé par la poser en rabotant le mur pour qu’elle rentre parfaitement. Puis on l’a visée solidement.                                                                                                                       

Il ne restait plus qu’à poser les vitres (ce qui est un peu sioux, perso, j’a eu peur plus d’une fois de faire exploser la glace !). Mais ensuite, tadaaaammm ! La joie, la fierté.

Finitions

Actuellement, la cuisine est toujours en attente de finitions : poser les plinthes en bas des meubles, la même chose au pied des murs, rajouter une planche de bois sur la tranche du muret, lui filer un coup de peinture, trouver la crédence de mes rêves…

Il faut aussi qu’on se fabrique une table car celle-ci est destinée à aller dans la salle à manger (elle mesure 2m50 non dépliée, ça prend un poil trop de place, même si la cuisine est grande ^^).

Faut aussi qu’on aménage la fameuse salle à manger qui en ce moment sert surtout de pièce à bricolage…

On m’a demandé si j’allais mettre des choses au mur. Pour le moment, ce n’est pas d’actualité. J’aime beaucoup ce vide au contraire, peut-être même que j’en ai besoin. Pis surtout, je ne me précipite pas. Si un jour je croise une chouette idée, une déco qui m’inspire, je saurai changer mes plans pour faire vivre les suivants. Je me suis battue pour avoir une cuisine avec juste des meubles bas, j’ai dégagé le frigo dans l’arrière cuisine pour cela. Alors là, je profite gentiment de mon succès ^^ !

Pis aussi, comme je n’ai pas encore trouvé la crédence qui me convient, je n’ai pas envie d’avancer le reste de la déco, car pour moi, tout est lié.

Touches de couleurs

On m’a aussi dit qu’une cuisine noire c’était triste. Je ne vous refais pas l’histoire des goûts et des couleurs hein, le concept devrait être assimilé depuis le temps. Moi j’adore déjà. Pis je pense que le noir se prête plus facilement que n’importe quelle autre couleur à accueillir des touches de ce qu’on veut. Si tu as une cuisine jaune ou bleue ou verte, tu auras plus de difficultés à rajouter d’autres teintes. Avec le noir, tu peux tout te permettre et ça me plait.

Rien qu’en changeant la nappe, tu peux t’amuser :). Je ne pense pas une seule seconde avoir une cuisine triste ^^ !

Rangement de cuisine

Je termine de parler de l’installation de la cuisine en ouvrant quelques tiroirs. Qui dit cuisine avec des meubles bas, dit faut se baisser. Et quand on sait qu’on est plutôt grands dans la famille, vous comprenez pourquoi j’ai du batailler. Ils se fichaient de l’esthétisme mes mômes, ils voulaient du pratique. Alors j’ai opté pour des tiroirs partout, que je trouve bien plus fonctionnels que les simples placards. Le truc du fond reste visible et accessible.

Maintenant que tout est en place, tout le monde a trouvé ses marques et je n’entends plus de râleries à ce sujet. Enfin, si, ils trouvent que la cuisine est trop grande et qu’il faut marcher pour ranger le lave-vaisselle. Bref, j’ai des enfants. 🙂

Installation de la cuisine : avant / après

Pour le plaisir je vous remets la photo de la cuisine d’origine :

Et la cuisine actuelle.

Ca me met tellement la patate. Avec nos petits bras et nos cerveaux, on a été capables de cette transformation. Ça fait plaisir !

Ce mélange de carrelage et de parquet est une réussite. J’ai hâte d’avoir une table plus petite pour en profiter visuellement davantage.

J’ai hâte également que ma belle table en chêne massif soit dans le salon car je ne lui mettrais plus de nappe pour la protéger des repas quotidiens, elle pourra trôner de toute sa splendeur. Quand j’aurais des invités, on pourra à nouveau la couvrir mais de plus jolies nappes, peut-être comme celle que j’ai réalisée en Chine avec l’aide de toutes mes amies.

Bref, je suis contente. Et vous ? Vous la trouvez comment ma nouvelle cuisine ?

PS : j’essaye toujours d’anticiper vos questions alors au cas où : le MIAM accroché au mur de ma cuisine vient de chez Fleux mais je l’ai acheté il y a bien 6/7 ans.

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

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