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Construire une terrasse en bois tout seul

Construire une terrasse en bois seuls nous semblait un peu ambitieux, pour être honnête. Surtout qu’on a un terrain en pente. On pensait déléguer à un professionnel Mais les différents devis ont eu un effet très… motivant. Et si on se lançait finalement, hein… On est capable non ? ^^

S’en sont suivies de longues discussions sur le design de la terrasse en question. J’avais une vision hyper claire mais zhom trouvait que c’était trop grand, trop compliqué, trop long à réaliser in fine. J’ai bien bataillé mais j’ai réussi à le convaincre (morceau par morceau). Maintenant, il est ravi ! Il reconnait que mon idée était bonne et que j’ai bien fait d’insister.

En vrai, ce sont forcément nos cerveaux qui font leur job de réassurance. Il y aurait eu tellement de projets différents possibles et tout aussi géniaux. Disons que celui-ci est le nôtre et qu’on est assez sages pour le trouver merveilleux ^^ !

L’emplacement de la terrasse… AVANT

Je vous ai laissé dans mon précédent article à la construction de la palissade en bois. J’aurais pu poursuivre l’histoire à partir de ce moment-là mais j’ai eu envie de remonter plus loin dans le temps.

A une époque où ce coin-là ressemblait à ça… De ma cuisine, j’avais une vue sur cette cabane en parpaings, de guingois, à peine recouverte d’une couche de blanc. Un sol nu. Une allée en béton. C’est ainsi qu’on a récupéré la maison quand on l’a achetée. Enfin… je n’ai plus l’étape où elle était entourée de thuyas.

J’insiste sur le fait qu’on n’était pas malheureux, bien au contraire. On venait d’emménager dans cette maison sublime et on mesurait vraiment notre chance. Elle n’était pas parfaite ? Pas de souci, nous non plus ^^ !

Simplement, avec la technique des petits pas, j’ai commencé à améliorer ce que je pouvais. A la fois pour moi mais aussi pour entretenir l’existant. Je me suis donc décidée à repeindre la cabane en gris, qui est une de mes couleurs préférées. Pas de miracle, mais du mieux déjà.

En face de cette cabane, ma cuisine et devant sa terrasse en béton. J’ai tout nettoyé au karcher et j’ai également repeint cet espace en gris avec l’aide de MaëllePrincesse.

Un peu avant on avait retiré l’espèce de store cassé. Au-delà de l’aspect déco contestable… moi je voulais laisser entrer la lumière au maximum. Alors zhou, exit le machin à rayures vintage.

J’en ai profité pour redonner un coup de frais à la façade. J’ai viré la végétation, les éclats de l’ancienne peinture et j’ai mis plusieurs couches de blanc. Protéger l’existant encore, une devise de mon papi.

Ca a refilé un coup de peps à ce coin-là, à peu de frais.

On aurait pu arrêter les travaux là. Ça faisait plus propre, on était heureux, les fêtes s’enchainaient sans problème…

600

Franchement on était bien :).

Mais j’ai créé mon problème suivant ^^. Ce coin du jardin, ce n’était pas simplement la place pour des fêtes super chouettes. C’est aussi la vue que j’ai de ma cuisine. La cuisine, vous savez cette pièce où on est TOUS LES JOURS ! A force de rêver en lavant mes légumes, l’idée de construire une terrasse en bois est devenue une évidence pour moi. Je voulais du joli pour mes yeux, un truc qui nous ressemble. Je voulais transformer cet espace en lieu capable d’accueillir ma grande famille. Et c’est ainsi que j’ai lancé l’opération terrasse…

Il n’y a pas que les GAFA qui te fabriquent des besoins, j’y arrive très bien toute seule aussi ^^ !

La terrasse AVANT

Dans tout bon article de transformation qui se respecte, faut partir du AVANT. Alors voilà. La palissade en bois est en place, les éléments annexes rafraichis et repeints. Au sol en revanche, on s’approche du terrain vague ^^ !

Pas mal d’espace et plein de questions. Jusqu’où installe-t-on la terrasse ? On s’arrête avant les marches pour faire une simple bande, on s’arrête après les marches pour les faire disparaitre ? On continue plus loin ? C’était compliqué de trancher alors on a simplement commencé du côté où on était sûrs de nous, côté palissade. On s’est dit qu’on aviserait en fonction.

Construire une terrasse en bois : les étapes

Zhom a potassé des tas de sites, il a réfléchi à des tas de méthodes. Je vais vous montrer celle qu’on a choisie, en fonction de notre terrain. Mais on est conscient qu’il y a plein d’autres façons de faire et qu’elles sont aussi très bien. Don’t take it personal…

Etape 1 : Bâtir les plots de soutien

Je le redis. Notre terrain est pentu. On a dû gérer 70cm de différence entre les deux extrémités. Ça signifie qu’on a taillé tous les poteaux en fonction d’un niveau pour garantir une horizontalité de plancher finale.

Pour positionner les poteaux, nous avons d’abord creusé des trous assez profonds pour que les bouts de bois soient bien stables et solides.

On les creusait avec une machine pour gagner du temps et de l’énergie. Mais même avec elle, c’était costaud ! Avant de couler le béton, on s’assurait que le trou était bien propre, sans motte de terre un peu partout. Ça n’a l’air de rien mais c’est important pour la prise du béton. Et ensuite on mettait une couche de graviers pour le drainage.

On a mis un poteau tous les 50cm dans le sens cuisine/cabanon et tous les 70cm dans le sens palissade/jardin, comme le recommandent les spécialistes de la portance.

En gros, plus le bois est épais, plus il supporte un espacement.

Je peux vous dire que ça en fait des poteaux ! Si certains sont plus rapprochés que d’autres, c’est à cause de la longueur des lambourdes. Une lambourde = 4 poteaux. Ensuite, il faut en utiliser une autre, donc remettre un poteau à l’extrémité. Vous comprendrez sans doute mieux aux photos suivantes.

Le fil sert à l’alignement pour que la lambourde repose sur tous les poteaux.

Pour certains on a essayé une technique de coffrage qu’on a finalement abandonnés. (C’est le plots qui se retrouvaient sur le chemin en béton. On a préféré les visser).

Pose du géotextile

Une fois les poteaux installés avec le béton bien sec, on a recouvert le sol de géotextile, afin d’empêcher la végétation de repousser sans empêcher l’écoulement de l’eau. On a mis des cailloux à la fois pour le maintenir mais également pour drainer l’eau et qu’elle ne s’accumule pas aux pieds des poteaux. Car comme ils sont en bois, il ne faudrait pas qu’ils pourrissent.

Voilà ce que ça donne :). Les colonnes de Burren en miniature ^^

On en a mis sur toute la longueur bien évidemment. Et on s’est arrêtés-là pour se lancer dans la construction du plancher de cette zone.

Pause des lambourdes

Pour construire une terrasse en bois et donc visser des planches, il fallait qu’on installe les lambourdes sur les poteaux.

Auparavant, on a bien évidement coupé les poteaux en hauteur, histoire qu’ils soient tous au même niveau… Sinon on ne fait pas une terrasse mais des montagnes russes. Nous on a utilisé un laser pour cela. Et on a attendu que le bois soit le plus sec possible, pour ne pas qu’il joue trop.

Et avant de fixer la lambourde, on protège les poteaux de l’humidité (toujours dans l’idée d’éviter le pourrissement du bois). J’ai donc collé un film protecteur épais et étanche sur les sommets de tous les poteaux.

Et on a pu faire reposer les lambourdes dessus.

Un long travail de vissage, répétitif mais essentiel, a commencé. Faut que ça tienne.

Ensuite, une fois toutes les lambourdes posées, on les a recouvertes à leur tour de la même protection pour les rendre plus étanches.

Sur cette photo, vous pouvez voir pourquoi les poteaux sont rapprochés. L’un permet de faire reposer l’extrémité du morceau de bois. Et l’autre poteau attend de faire de même dans le prolongement.

L’idée est que la force soit le mieux répartie.

Installation du goutte à goutte

Bon, ça c’est facultatif. Vous n’avez pas besoin de ça pour construire une terrasse en bois. Mais nous, on voulait végétaliser la palissade, dont on a anticipé.

On a prévu plein de gouttes à gouttes, à intervalles régulières. Et puis également l’électricité. Je voulais pouvoir brancher des guirlandes, un appareil à raclette, un portable, un projecteur…

Pose du plancher

Enfin est arrivé le moment du plancher !!Première planche posée, séquence émotion ^^ !

C’est à cette époque que j’ai fait une blague sur mon compte Instagram… J’ai publié cette photo en disant en gros : construire une terrasse en bois c’est facile, on a déjà fini les gars… !

Mais tout était dans le cadrage… Ceux qui aiment regarder les détails peuvent se rendre compte qu’il y a un trou dans le plancher à droite. C’est fait exprès, je voulais un accès à la terre pour un arbuste à venir. C’est l’avantage d’avoir des idées bien précises, tu peux anticiper ^^ !

Bref, on a finalisé cette partie-là et on s’est remis sur une deuxième zone. Rebelote dans les étapes.

(Tiens, sur cette photo, on voit les socles métalliques utilisés pour fixer les poteaux qui se trouvaient sur les dalles en béton).

Je résume les différentes étapes pour construire une terrasse en bois. Ca a l’air si simple écrit comme cela ^^ !

  • on positionne les poteaux
  • on les fixe le plus solidement possible
  • on les taille à la bonne hauteur
  • on rajoute le géotextile, les cailloux
  • on colle les adhésifs étanchéifiant
  • on visse les lambourdes
  • on visse les lattes de plancher
  • on boit un mojito pour se féliciter

Souci de cette partie là… On n’est plus dans le rectangle. On arrive au niveau de la terrasse en béton et elle est arrondie au niveau des marches.

Solution de cette partie-là… Un mari charpentier ^^ !

Tadammm…La seconde zone a non seulement contourné le problème mais également apporté du charme à la terrasse je trouve. J’aime bien que ça ne soit pas droit.

Je ne vous cache pas qu’on a exploité cet nouvel espace dès les premières planches ! Quel bonheur de vivre dehors dans une zone propre, zen et reposante. Moi j’ai adoré et je ne m’en lasse toujours pas.

Famille de castors

Vous pouvez le voir sur les photos, c’est clairement zhom qui a fait le maitre de chantier. Il a assuré comme un chef. Mais Erwanougentils et ElouanPrinceCharmant ont été d’une grande aide (la famille de passage aussi !!). On a évité de sur-solliciter MaëllePrincesse qui a mal au dos mais elle a fait sa part dès que possible, tout comme SiloëJolieFée.

Je ne sais pas trop ce qu’ils retiendront de tous ces chantiers entrepris dans les maisons où on a vécu. J’espère simplement qu’ils se diront que beaucoup de choses sont à leur portée, à condition de se bouger le cululu.

Et puis bêtement, je le constate. Ils savent vraiment faire plein de choses de leurs mains et de leurs cerveaux. La liste est longue des choses à redire sur la façon dont on a accompagné ces 4 humains à grandir, c’est normal. Mais dans la liste des trucs cools, j’ai envie de cocher la case “créativité” et “action”. Ils font des trucs, ils osent. Et j’adore ça (parce que ça correspond à mes valeurs hein ^^).

Bref… Retournons au sujet qui vous intéresse. Voilà la partie partie plancher finie. On s’est dit à ce stade qu’on avait la surface qui nous convenait. Assez grande pour avoir un coin apéro ET un coin repas.

Et les marches ?

Bon… Vous vous en doutez, on n’allait pas laisser ça comme ça. Il fallait bien trouver un système de marche. C’est néanmoins le sujet qui nous a fait le plus parlementer en famille. Chacun avait son idée sur la question.

Pour une fois, ce n’est pas mon idée qui a gagné. J’ai fait une concession sans souci car j’ai vu la difficulté de ce projet alors j’ai dit oui à la proposition de mon mari, qui préférait procéder autrement.

Je ne fais pleurer personne hein, j’adore le résultat aussi. Moi je voulais des marches sur toutes la longueur de la terrasse. Mais c’était beaucoup d’énergie pour simplement de la coquetterie.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais je n’ai pas pris de photos des marches à cette époque. Les seules que j’ai sont celles prises il y a quelques jours, sous la pluie, pour compléter l’article.

Elles sont bien larges et prennent assez d’espace pour que l’on descende dans tous les directions facilement.

Fabrication des bancs en bois

Une fois la terrasse achevée, j’ai réussi à remotiver mon mari à s’attaquer au coin apéro. Lui avait reporté le projet à l’année prochaine. J’ai du expliquer que c’était dommage, tout le matos de bricolage était sorti. Et puis que ce serait tellement chouette de cocher définitivement le projet terrasse…

La suite, vous la connaissez, il a dit oui ^^ !

Pour les plans, pareil, ça sort de ma tête. Je lui ai montré des tas de trucs vus sur Pinterest et il a validé mon idée. On est partis sur une construction en L, avec des bancs dont le dossier sert de jardinière et l’assise de coffre à ranger.

On a décidé d’incliner les dossiers pour que ce soit plus confortable et on a réglé l’inclinaison en copiant celle d’une de nos chaises de jardin.

A ce stade-là, la terrasse était déjà bien adoptée ^^

Le jour comme la nuit :). Tiens, sur cette photo, on voit la chaise en question :).

La structure en L se dessine. Les plus observateurs d’entre vous l’auront remarqué : on avait avant une barrière en fer qu’on a découpée pour pouvoir installer votre structure.

Sur cette photo, on voit d’ailleurs un ancien emplacement de la barrière à gauche. On voit aussi mieux la structure de la jardinière. Elle ne va pas jusqu’en bas. On lui a créé un plancher afin que la terre ne soit pas en contact avec la terrasse et qu’on n’ait pas des tonnes de terre à mettre dedans.

Niveau banc, les assises se soulèvent pour qu’on puisse donc ranger des trucs. On a pris le parti de ne pas isoler plus que ça car j’y range du matos de bricolage qui ne craint pas l’eau (comme des godets, des pots…), des tapis de yoga, des balais… pour les trucs qui seraient mieux au sec, soit on les range ailleurs, soit on les protège autrement, en les rangeant dans des bacs en plastique.

Ca rend super bien en tout cas. Pour la finition, zhom a rajouté une planche au sommet. C’est plus joli et ça permet de poser les verres à l’apéro ^^ !

C’est à cette période qu’on a installé notre brasero boule de feu. On l’adore ! Pour le moment il est sur la partie béton, mais plus tard il ira dans le coin apéro pour qu’on soit plus nombreux à en profiter.

Et puis un jour, il a vissé la dernière vis… Le coin apéro était fini ! Toute la structure était recouverte de bois (les mêmes planches que celles de la terrasse pour ceux qui vont demander). J’ai commencé à installer les plantes… Bref, la joie profonde, sincère et puissante.

Je vous montre une photo vue de ma terrasse. C’était encore en bordel hein… mais waouuu, quel pied !

Tu la vois la joie ? Tu la ressens ?

Encore une dernière étape : cloisonner les ouvertures de la cabane

La dernière étape a été de convaincre le mari de condamner les ouvertures de la cabane en béton. Pourquoi ?

  • Toujours ce besoin de beau. On avait réalisé une superbe terrasse et il y avait encore cette vue sur le bordel de la cabane qui gâchait le travail accompli et sa beauté.
  • Mettre des plaques en bois permettait de placer le jeu de fléchettes et c’est une envie que j’avais depuis longtemps (souvenirs d’enfance)
  • Les plaques en bois sont des étagères potentielles de l’autre côté et permettent de mieux ranger mes affaires :). (Argument décisif je crois ^^)

Voilà le résultat (mais je n’ai pas les photos des étapes). On en a profité pour installer les lettres que j’avais fabriquées lors d’un stage de ferronnerie.

J’ai réussi aussi à le convaincre de rajouter de l’électricité pour que cette lampe soit positionnée et s’allume. C’est celle que mes grand-parents avaient au fond de leur jardin, là où on prenait l’apéro quand j’étais petite.

Voilà ce que ça donne en plein jour. Sur le panneau de droite, je vais rajouter des choses mais j’hésite entre des fleurs ou un tableau noir pour compter les points :). Il y aura un range-fléchettes dans tous les cas.

Dernière touche déco

Il ne vous aura pas échappé que j’ai suspendu des manches à air poisson pour habiller ma guirlande nue. Le nom japonais pour ces poissons volants c’est Koi nobori qu’on trouve parfois écrit Koinobori. Le mot est japonais, la tradition de les suspendre le jour de la fête des enfants aussi mais la légende est chinoise.

Si j’en crois Wikipédia, ils représenteraient les carpes qui après avoir remonté le fleuve jaune s’envoleraient et se transformeraient en dragon… Pour les japonais, c’est le symbole de la fin de l’enfance :).

Je les aime d’amour ! Je les ai depuis mon expatriation à Wuhan, en Chine. On peut en trouve un peu partout sur Amazon ou Aliexpress. Je sais aussi que des créatrices en font à la main, on m’en a déjà parlé. Moi j’ai très envie de me lancer aussi un jour.

Normalement, il y a une sorte de code couleur. La carpe noire est suspendue en haut de la perche en bambou et représente le père (patriarcat un jour, patriarcat toujours…). La carpe rouge vient ensuite et sans surprise représente la mère. Ensuite, ben tu en rajoutes autant que tu as d’enfants.

Je n’ai rien suivi de toutes ces traditions, vous vous en doutez. J’ai simplement voulu changer de l’ambiance guinguette que j’avais avant avec mes guirlandes et mes fanions.

Dernier petit élément de déco que je voulais partager : ces hirondelles récupérées aussi chez mes autres grand-parents. Je ne sais pas trop quel âge elles ont mais les voilà reparties pour une autre aventure avec la génération suivante.

Construire sa terrasse en bois : photo finales !

C’est le moment où on se lève tous pour féliciter Zhom ! Non mais quel boulot il a accompli ! Je l’adore !

Ça change tellement tout à la maison et au jardin.

J’ai repris ma photo aérienne une fois la terrasse nettoyée des travaux. Ca le fait non ?

Je ne vous cache pas qu’on l’a largement étrennée depuis. Je vous avais d’ailleurs parlé de ces plateaux apéro pour l’anniversaire de mon fils.

Nous étions un bon paquet à profiter d’un dimanche d’automne. Et rien ne s’est écroulé ! Youpiiii

Je termine par cet avant/après réjouissant… Même si il pleut quand je prends cette photo et je que j’ai pas rangé la terrasse, je crois qu’on voit bien la plus-value ^^

Avant :

Après

Foire aux questions

Je sais que vous êtes nombreux à me poser des questions, alors je vais tâcher de les regrouper ici.

Quel est le coût de cette terrasse ?

Avec la palissade en bois inclue, nous en avons eu pour 5000€. Ça comprend vraiment tout : les planches, les lambourdes, les vis (4000 quand même, on a compté…), les gouttes à gouttes, le géotextile, les cailloux, le béton et même les outils manquants.

Quelle est la surface de la terrasse ?

Elle fait environ 60m².

Avez-vous protégé le bois ?

Non, pas pour le moment. Déjà parce que les planches ont subi un traitement de base. Nous ne sommes pas naïfs et savons bien qu’il finira par ne plus être efficace mais on a décidé de laisser passer une année, pour voir comme tout réagit.

En gros, on attend d’avoir mal pour crier.

Ensuite, on n’aime pas particulièrement la couleur actuelle. Ce bois jaune n’est pas celui qui nous fait envie. On voulait du gris patiné, limite vintage. Et on sait que le soleil sera notre meilleur allié pour cela. Donc lui laisse donc le temps de faire son boulot.

Bref, on avisera plus tard. On sait qu’on a l’énergie nécessaire pour réagir s’il le faut.

Comment s’écoule l’eau ?

De la même manière qu’avant ^^ ! Elle tombe sur le sol et vit sa vie. Nous n’étions pas inondés avant. Nous ne le sommes pas plus maintenant.

Combien de temps avez-vous mis à la réaliser ?

C’est difficile car il y a des temps de séchage où on ne fait rien, etc… Je dirais que tout mis bout à bout, ça nous a pris deux semaines. Mais si vous êtes plus nombreux à travailler, ça peut forcément aller plus vite :).

Edit : zhom me dit de rajouter trois/quatre jours. Moi je ne pense pas car c’est le projet de ses vacances et que forcément, c’est rentré dedans ;). Avec le Covid, on a annulé les projets habituels et on a mis nos sous dans cette terrasse.

Comment fonctionnent les bacs à fleurs ?

Nous avons donc mis un plancher à mi-hauteur. Puis on a positionné une bâche en plastique étanche percée légèrement au fond pour ne pas que l’eau stagne sans que la terre ne se barre pour autant. On a ensuite mis du géotextile en plus, aussi pour retenir la terre. Enfin, on a mis dedans une couche de gravier (drainage toujours) et un mélange de terre et de terreau.

Les plantes ne sont pas encore toutes choisies. Je sais déjà que je vais privilégier des trucs comestibles.

Pas de coussins sur les bancs ?

Ben c’est prévu mais je ne sais pas encore ce que je veux exactement. J’aimerais qu’ils restent dehors et donc qu’ils soient résistants à l’eau ET au soleil.

Si vous avez des pistes dans le commerce ou des tutos pour fabriquer des coussins d’extérieur, je prends :).

* * * * * * * *

Voilà je crois que j’ai fait le tour des questions qu’on m’a posées. J’en ai oubliées ?

Cet article a été hyper chouette à rédiger. Quelle joie de voir le chemin parcouru. C’est tellement gratifiant et stimulant. J’espère qu’il vous a plu de votre côté et que vous prendrez le temps de me laisser aux impressions.

Merci de m’avoir lue.

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.
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Voir les commentaires

  • Wahou,
    à quand un apéro sur cette terrasse avec tous les gens qui te suivent sur internet ??
    Beau boulot !

  • Ma-gni-fique !!! Je te suis depuis longtemps et j'ai toujours trouvé tes idées et vos traveaux géniaux mais la c'est.....juste trop trop beau. Je suis impressionnée ! Bravo à vous

    • Elle est magnifique ! Bravo aux bricoleurs pour la réalisation et à ceux qui ont participé à la conception !
      Profitez en longtemps !

  • C'est beau, chaleureux, tout à l'image de votre famille. Je note l'idée des jardinières derrière les bancs, et la touche héritage et poésie avec les oiseaux.
    Encore une fois, "Inspirante" est une qualité qui te va comme un gant :))
    Merci merci pour cet article !

  • Bonsoir! Holala que c est beau et apaisant ce joli extérieur ! Bravo à zhom et à toute la famille de ce super chouette travail! J ai maintenant envie que mon zom fasse des bancs-jardiniere sur notre terrasse en bois aussi.... je vais lui montrer les photos!!!!

  • Bonsoir, j'ai adoré cet article tellement détaillé. Encore une fois bravo bravo et bravo. C'est magnifique!!

  • travail absolument génial! merci pour toutes les précisions on est dans les devis de la rénovation de notre maison ferme..et ça donne envie votre boulot!!!!

  • Superbe projet de cohésion de famille ! Je parie qu'il y aura une version été avec des voiles d'ombrages ou d'autres super idées pour ne pas cramer en plein soleil !

    • A priori pas besoin. Le midi on est à l'ombre pour manger grâce aux arbres. Et le soir, on est à l'ombre avec la palissade :).

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