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Je vous emmène visiter la belle ville de Soissons !

En novembre dernier, j’ai eu la chance d’être invitée par J’aime L’aisne, pour passer une journée à Soissons et découvrir les trésors de la ville et de ses environs. En une journée, difficile de tout voir, vous imaginez bien, mais chaque recoin arpenté m’a beaucoup plu. Alors je vous propose de refaire avec moi un voyage virtuel dans ce joli coin de l’Aisne. Installez-vous confortablement et suivez le guide.

(Pour les parisiens, sachez qu’il faut compter 1h10 minutes environ pour un trajet en train au départ de Paris Nord. Ça se fait facilement, ce n’est pas cher et ça permet de bien s’aérer la tête.)

Une journée à Soissons

On commence par un poil d’histoire. Soissons est souvent considérée comme la première capitale de l’histoire de la France ( mais, chuuuut, en fait, c’est Tournai, actuellement une ville belge). A l’époque mérovingienne, Clovis bat Syagrius, un général Romain et paf, il annexe Soissons comme la capitale des Francs. C’est l’époque du fameux vase de Soissons, celui qu’un évêque supplie Clovis d’épargner du pillage parce qu’il a beaucoup de valeur à ses yeux. Clovis demande à ses hommes s’ils sont d’accord de restituer l’objet. Préférant la déco suédoise sans doute, ils disent oui, sauf un qui le fracasse de sa hache avant que personne ne puisse réagir.

Clovis ravale sa colère, rapport qu’il veut signifier ainsi que chacun de ses hommes “fait fait fait, c’qui lui plait plait plait…“. Il réexpédie ce qu’il reste du vase en accusant peut-être la Poste et continue d’aller batailler ici et là. M’enfin, on le soupçonne d’y penser ses nuits sans sommeil quand même parce qu’un an plus tard, il reconnait le soldat lors d’une inspection des troupes et il le pourfend en deux : “Ainsi as-tu fait au vase à Soissons“. La vengeance, les plats froids, toussa toussa…

Après, Clovis, c’est Clotaire, autre roi franc, qui devient roi de Soissons. C’est lui qui est représenté au pochoir par Christian Guémy alias C215.

Je ne vais pas vous raconter par le menu, Internet est votre ami. Simplement, j’ai retenu un truc sur cette ville. Lieu de passage à peu près toutes les guerres, propice à toutes les invasions, Soissons a morflé comme peu de villes. Son histoire n’est que destruction, reconstruction, destruction, reconstruction. Et entre les deux, pillages bien-sûr ! La vie n’a pas toujours dû être simple dans le coin (L’Aisne est le département le plus détruit de France). Mais attention, ça ne veut pas dire qu’il n’y a plus rien à voir. PAS DU TOUT. Cela fait de l’Aisne une des régions de France les plus chargée d’histoires passionnantes. Se rendre dans le coin, c’est aller à la rencontre du passé des français.

Cathédrale Saint-Gervais Saint Protais de Soissons.

On commence cette journée à Soissons par la visite de cathédrale Saint-Gervais Saint-Protais. Alors elle, elle a bien morflé par exemple. La construction de la cathédrale actuelle, dédiée à St Gervais et St Protais, débute vraisemblablement vers 1176. Mais les éléments de l’époque sont peu nombreux à avoir survécus jusqu’à nous.

Certains éléments n’ont même jamais été construits, comme la tour nord (ma photo ne montre pas la façade mais la partie arrière de la cathédrale). Pourtant, l’église reste emblématique de Soissons, son architecture est remarquable et son unique tour vertigineuse !

Des visites guidées de Soissons et des montées à la tour sont proposées, une façon originale de découvrir la ville avec une vue panoramique à 360° ! Nous on a eu le droit à une visite sensorielle (qui fait appel à tous nos sens). J’ai adoré la guide mais je reconnais ne pas avoir été une bonne élève et je suis passée à côté de pas mal de ses propositions de visite décalée.

Comme souvent quand on rentre dans une cathédrale, l’effet waou vient de la nef, qui ici culmine à plus de 30mètres de haut. Au fond, le chœur a plus de 800 ans !

C’est le bras sud du transept qui est la partie la plus ancienne du bâtiment et où on trouve les premières œuvres gothiques.

Dans les trucs remarquables qu’on peut croiser dans la cathédrale, il y cette “Vierge en majesté” du 12ème siècle sculptée dans du bois. J’ai fouillé pour savoir ce que signifiait “vierge en majesté”. Visiblement, dans l’iconographie chrétienne, c’est ainsi qu’on représente la Vierge Marie trônant dans le monde terrestre. À partir du 14ème siècle, on va lui préférer une Vierge de l’humilité avec des tableaux plus humanisés.

Moi perso, elle me fait un peu peur la Marie et c’est pire pour Jésus ^^ !

Autre truc de collection, ce meuble de reliques qui comme son nom l’indique était une grande armoire où on rangeait les “reliques”, soit des restes matériels (parties de corps, autres objets) que des personnes saintes laissent derrière eux après leur mort. A leur contact, on est également sanctifié ou protégé ou un truc bien de ce style parce que les reliques sont encore chargées des bonnes ondes du défunt.

Le bras nord du Transept abrite un tableau qui pourrait résider dans un musée : “l’adoration des bergers” de Pierre-Paul Rubens, daté des années 1620. Il représente la Vierge qui allaite son fils, Jésus Christ, avec tout un tas de gens venus observer si la mise au sein se passe bien. Perso, je sentirai un peu la pression et on sent bien que la Marie, elle est sur ses gardes ^^ !

Un truc trop cool que la guide a utilisé pendant la visite, c’était des miroirs. Au lieu de lever la tête, on inclinait de petits miroirs pour se focaliser sur des détails. J’ai trouvé cela super cool et je me suis dit que c’est totalement le genre d’astuces que j’aurais pu proposer à mes enfants lors de visites de ce type.

C’était à la fois ludique mais aussi étonnant de varier les angles de vue.

On finit cette première visite accompagnée de cette journée à Soissons par ces vitraux offerts par le roi Philippe Auguste. Je ne suis pas calée en “lecture” de vitraux mais j’aime toujours tenter de les déchiffrer avec mes connaissances sur les croyances cathos. Cela dit, ce que j’ai préféré, ce sont les jeux de lumières entre les vitraux, le soleil et les poteaux… Très joli.

Les haricots de Soissons

On enchaine cette journée à Soissons par une pause gastronomique ! Connaissez-vous le haricot de Soissons ? C’est la spécialité locale dont on ne sais pas bien situer l’origine. Il y a quelques faits avérés et d’autres qui sont sympa à se raconter mais bon, on ne sait pas trop si ils sont véridiques quand même…

  • Ces haricots blancs sont cultivés depuis le XVIIIe siècle, dans les vignobles du coin. Les vignerons des environs de Soissons alternent alors un pied de vigne avec un plant de haricot.
  • Lors d’une épidémie de peste, les habitants qui fuyaient la ville de Soissons auraient perdu en chemin plusieurs graines de haricots, façon petit poucet. À leur retour, les graines avaient germé, et la récolte permit aux habitants d’éviter la disette. La légende était née.
  • On parle aussi d’un guetteur de la cathédrale, qui faisait pousser des plants de haricots au sommet de tour de l’édifice. Un coup je surveille, un coup j’arrose. La légende raconte que les plans de ses haricots recouvraient les murs de la tour, donnant à cette dernière un côté verdoyant étonnant. Il offrait ses haricots aux gens qui venaient le voir.

Légende ou non, au 19ème siècle, on associe donc la ville à ces gros fayots blancs. Un confiseur malin décide d’en faire un bonbon, pendant l’entre-deux guerre. il confectionne une sorte de dragée pralinée feuilletée, enrobée d’une fine couche de sucre de couleur beige, imitant la forme d’une fève. Je n’ai pas goûté cette version mais ça m’a donné envie ^^ !

Si vous n’êtes pas trop haricots, les trucs bons du coin ne manquent pas. Le champagne, le jus de pomme local en font partie. Il y a de quoi passer une journée à Soissons culturelle ET gastronomique !

Abbaye Saint Jean des vignes

Autre monument impressionnant qu’il est sympa de visiter lors d’une journée à Soissons, c’est l’abbaye Saint Jean des vignes. Elle est étonnante et comme beaucoup de l’architecture du coin, elle a bien morflé.

Actuellement, il ne reste de Saint-Jean que la porte de l’église, l’ancien réfectoire et les deux tours élevées en 1520. Pourtant, elle a été une des abbayes les plus riches du Moyen-Age… Fondée en 1076 par Hugues Le Blanc, cette abbaye possédait de grands domaines et fut la maison-mère de l’ordre des Joannistes, les religieux qui suivent la règle de saint Augustin. A son heure de gloire, 150 moines y vivaient et ses revenus provenaient de 30 fermes qui étaient rattachées.

Et puis, les guerres, les saccages, les occupations, les révolutions… Sans parler du business car de nombreuses pierres du monument sont vendues comme matériau de construction. Bref, ce qui reste a bien du mérite d’être là.

De l’abbaye, il ne reste que sa façade occidentale finement sculptée avec ses portails réalisés au 13ème siècle, un Christ en croix du 16ème siècle et ses 2 clochers mesurant, 75 m de haut pour celui de droite et 80 m de haut pour celui de gauche.

Quand tu passes de l’autre côté, tu vois bien qu’il manque des pièces au puzzle :).

La végétation reprend même parfois le dessus…

Une des zones épargnée, c’est la cafet. Enfin, le réfectoire pardon. Les religieux venaient y manger en silence pendant qu’un des leurs récitait la Bible ou un truc du genre.

J’ai bien aimé cet endroit, j’y ai retrouvé plein de poésie croisée lors de notre visite en famille de l’Écosse, a long time ago et notamment la cathédrale Hollyrood à Edimbourg.

Château de Courcelles

Pour le diner, nous avons eu la chance d’aller manger au Château de Courcelles. Je ne sais pas si toutes les visites à la journée de Soissons passent par là, mais c’est dommage, c’est drôlement chouette.

Cette belle bâtisse a été construite à la même époque que le château de Versailles. Différents propriétaires y ont vécu mais ce sont les filles de Monsieur de Courcelles qui ont fait sa réputation (les demoiselles de Courcelles). Elles y ont tenu un salon renommé où les grands noms passaient des têtes régulièrement : Jean-Jacques Rousseau, Diderot, et compagnie.

Pour le coup, le château a résisté à pas mal de chamboulements, jusqu’à l’occupation par les allemands. L’endroit est parfait pour les amoureux de la décoration à la française, des parterres aux chambres, en passant par le mobilier ou les 23 hectares de jardin. Les étrangers adooooorent y poser leurs valises.

Au 20ème siècle, ce beau château du Sud de l’Aisne est devenu un Relais & Châteaux de charme, sous la patte des Anthonioz, Bernard et, aujourd’hui, sa fille Morgane, 26 ans passée à l’école hôtelière de Glion.

Là-bas vous pourrez choisir entre plus de 20 chambres et jamais la même déco.

Alors faut aimer le style, vous allez voir. Mais si c’est ton kiff, tu seras royalement servi. Chaque chambre est extrêmement soignée, avec une déco précise et habitée.

Là on est dans la suite et tu as l’impression de vivre dans une bonbonnière des siècles derniers. Un plongeon dans un passé doré, poudré et douillet.

Les amoureux de papier peint comme moi vont kiffer !

Z’avez-vu, je porte le chapeau que je me suis confectionnée ! Et aussi la maaaaagnifique jupe sérigraphiée de Meg.

On dirait une bandite de grand chemin. ^^

Quand tu n’as pas loué de chambre, tu peux quand même en profiter du cadre exceptionnel en t’installant dans les salons à l’ancienne, revisités avec soin par les décorateurs Savillon et Le Bevinel, avec un mobilier ancien et choisi, des boiseries revernies et dorées… Bref, un lieu qui veut faire honneur à l’art de vivre à la française.

Quant au restaurant gastronomique, c’est un jeune chef, Lucas Vannier, qui dirige les fourneaux et qui se fixe comme objectif une étoile au guide Michelin. Il vise, à terme, une cuisine locale et de saison. Un potager est d’ailleurs en construction pour pouvoir manger la production du jardin de Courcelles. J’aime tellement cette démarche.

Qui raffole aussi ce genre de sols ?

Voilà la galerie photo des plats qu’on a dégustés. Effeuillé de sandre, carré de veau rôti, panacotta à la vanille. C’était fort bon. Pour moi, la seule fausse note était le dessert avec l’ananas, le coulis de mangue, qui ne poussent pas trop dans l’Aisne (faudra attendre que le dérèglement climatique ait vraiment été poussé à son comble je crois…). Mais sinon, je me suis régalée. Je recommande.

Infos pratiques pour séjourner au château de Courcelles

Si vous passez la journée à Soissons, pensez à réserver pour vous régaler à votre tour. Et si vous prolongez votre séjour, vous pourrez y mener la vie de château !

Adresse : 8 rue du Château
02220 Courcelles-sur-Vesle
Tél. 03 23 74 13 53
Menus : 45 (déj.), 55 (déj., vins c.), 70, 110 €
Carte : 90 €
Chambres : 205-420 €
Fermeture hebdo. : Ouvert tous les jours
Site: www.chateau-de-courcelles.fr

Château des Septmonts

Dernière visite de la journée à Soissons : le château de Septmonts qui se situe à 8 km de la ville. Nous nous y sommes rendus pour visiter son donjon, classé Monument Historique depuis 1920.

A vrai dire, le donjon (14ème siècle) est à peu près tout ce qui reste du château de Septmonts (du 13ème au 16ème siècle) qui était la résidence de campagne des évêques de Soissons. Vous pourrez voir également quelques murs d’enceinte et une petite tourelle près de l’entrée.

Le donjon est haut de 43 mètres et de 7 étages. Je préviens pour les non sportifs, ça fait beaucoup de marches à gravir et quelques personnes du groupe ont peiné.

C’est rigolo, j’ai croisé depuis une photo de drone du même endroit et Nom d’sous, ce n’était presque pas le même lieu ^^ ! Non mais regardez la beauté de la photo versus la mienne :

Une fois en haut, le panorama de la région est superbe. J’imagine qu’avec un temps autre, ça peut devenir encore plus beau !

Victor Hugo l’a rendu célèbre par ses graffitis, comme des milliers de touristes. On peut lire derrière la porte, en haut de la tour, “Hugo et Juliette”.

Victor Hugo, enthousiaste après sa visite, écrivit ces quelques mots à sa femme Adèle, le 1er août : « À deux lieues de Soissons, dans une charmante vallée repliée loin de toutes routes, il y a un admirable châtelet encore parfaitement habitable… Je te l’achèterais mon Adèle, c’est la plus ravissante habitation que tu puisses te figurer. »

Bref, le mec écrit à Adèle, sa femme, mais grave dans la pierre le nom de son amante Juliette. Heureusement, on sait depuis, à la même époque, Adèle est en Bretagne avec son amant Sainte-Beuve. Ça c’est de l’égalité dans le couple ^^ !

Moi ce que j’ai préféré je crois, c’est l’immmmmmense Ginkgo, doré par l’automne qui trône majestueusement au pied de l’enceinte. L’arbre est magnifique et j’ai prélevé plein de ses feuilles jaunes pour mon herbier.

Et voilà comment s’est achevée ma visite guidée de la ville et de ses environs. Je remercie encore les équipes du tourisme de l’Aisne pour leur invitation à passer une journée à Soissons. Ça fait plusieurs fois que je me promène dans cette région et je l’adore !

Je vous recommande deux articles si la région vous plait également :). Un récit de stage de cueillette sauvage chez l’extraordinaire Hélène. Et puis une journée de visite à Laon cette fois-ci, autre ville très chouette du coin.

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Voir les commentaires

  • Merci de faire l éloge de mon département si beau et tellement boudé du tourisme. J y suis née et c'est un département riche en histoire où tant de célébrités y ont vu le jour : Camille et Paul Claudel, Jean de la Fontaine, Alexandre Dumas entre autres. Son passé historique mérite bien qu on y fasse un détour.

  • Superbe article, cela donne envie d'y faire une pause ! Je ne connais cette ville que pour l'avoir traversé et y avoir eu mon premier accident (prise en sandwich, sous la pluie)... Vaut mieux que j'y retourne un jour pour la visiter afin d'effacer ce mauvais souvenir;)

  • waouhhhhhhhhhhhhhhhhhh superbe article récit de supers journées
    merci merci merci pour cette visite impressionnante ,didactique,pittoresque, passionnante et surtout racontée avec un style inimitable ;)
    je me suis bien marrée plein de fois
    à relire d'ailleurs (et les photos superbes aussi )
    bref dense ,riche, y aurait à commenter!
    merci merci merci en tout cas de ce partage

  • Magnifique ville, que je ne connaissais pas du tout! Merci de nous faire voyager! L'abbaye Saint Jeand des Vignes me fait penser à l'église Notre Dame du Mûrier, que l'on peut admirer à Batz-sur-Mer (Loire Atlantique) et dont il ne reste, là aussi, que l'ossature (j'ignore si c'est à cause d'un incendie, d'un effondrement ou parce qu'elle n'a pas été terminée...). Et le château des Septmonts semble idéal pour le décor d'un film médiéval!

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