Robe Burda

Quilucru… Ma vie de bidouilleuse me fait faire des trucs de folie !! Le we dernier, par exemple, j’ai fait de la couture… Oh pas de la couture à ma façon, à la va-comme-je-te-pousse, non, non, plutôt de la couture qui suit un patron… Un patron Burda, pour être précise ! Moi dont les neurones disjonctent à la lecture d’une recette, vous imaginez, un patron… The aventurrrrra !

Si vous souhaitez suivre mes péripéties, z’avez qu’à lire la suite 🙂 !

 Bon avant de commencer, je crache ma valda. L’idée ne vient pas de moi, vous pensez.

C’est ma cops Capu qui m’a envoyé un mail un jour en me disant “tiens, est-ce que ta machine à coudre, elle est cap d’aller jusqu’en Normandie ??”. Moi susceptible par procuration, j’ai défendu ma machine… Diantre, on peut être bretonne et faire du bon travail en Normandie ! Suffit juste de ramener son beurre !

Bref, j’ai mis les enfants et le mari dans le coffre, j’ai roulé avec Tom (Tom), je me suis égarée en faisant un détour d’une heure et demie (une paille quoi…) et j’ai débarqué chez Capu, qui m’attendait les petits plats dans les grands !

Elle avait tout prévu la Capu, le tissu, la machine, la craie et… le patron ! Mon cœur s’est emballé… ciel, un patron…Heu… Capu… comment dire… Je n’y connais rien en explications Burda moi ! On ne parle pas la même langue … Bref… une Cilou en mode “panique” ! Pis j’ai lu sur la notice “débutante, super fastoche, que même si t’es une naze, obligé tu y arrives”. Ca m’a redonné des couleurs aux joues, lesquelles, avouons-le, en ont rarement besoin !

On a donc choisi notre taille (la plus grande, parce que nos filles, ce sont des gazelles). On s’est arraché les cheveux en se demandant pourquoi certains morceaux devaient être coupés en double et d’autres non, alors que nous, avec notre intelligence, on le voyait bien qu’il allait manquer un morceau et que nos filles iraient cul à l’air ! Pis le St Patron de la couture nous a éclairés, il fallait simplement plier le tissu…

(Bon à ce stade, je suis certaine que la majorité d’entre vous vont décrocher et je ne les en blâme pas. Je crois qu’on a décidé de zapper les explications Burda au même moment ! Ca nous brossait sévère. Lâches ? Moui… pi-être… Mais franchement, ce n’est pas intuitif leur truc. Et nous, on a décrété que le montage de la robe sans notice, ça devait être faisable, vu qu’on monte les surprises Kinder sans regarder le plan depuis qu’on est petites, alors hein… même pas peur !).

Je vous épargne donc les nœuds dans le cerveau les éclairs de génie qui ont égrainé le WE couture. On s’est attaqué à la déco (qui n’étaient pas dans le patron en plus…). Des petites tulipes ont fleuri au bas de la robe, grâce à des chûtes de tissu.

Zhom s’est aussitôt attaqué à la broderie !

 Mais naaaaaaan… Il a surtout tenté de vaincre la machine qui finalement est peut-être plus susceptible qu’il n’y paraît . C’est Capu et moi qui avons joué les Pénélope en cousant patiemment, point par point, les morceaux de tissus !

Et voilà le parterre de fleurs bien fixé.

On ne songeait presque plus à Burda, on avançait à une vitesse folle quand la dure réalité est venue frapper à notre porte. Elles sont plus grandes que nous les Allemandes non ? Parce qu’au premier essayage, on aurait pu mettre deux princesses dedans au moins… Et là, je ne vous dis pas les sueurs froides. Parce que ne pas suivre un patron, soit… Tout le monde peut se la jouer Warrior. Mais réajuster une robe… ben ça ne vous tombe pas dessus comme le St Esprit ! Mais on y est parvenues !!

L’encolure n’est pas top, je n’ai du comprendre comme faire du biais avec du tissu.

Et voilà la robe au moment où j’ai du abandonner ma Capu pour revenir vers la Capitale. Il ne lui reste plus qu’à fignoler les manches et le col. Et je suis sûre qu’aujourd’hui tout ça est fini, hein ma Capu …

Bref, ma conclusion est que le patron est quand même utile au niveau de la découpe. Ca permet d’avoir une fringue qui a l’air de quelque chose. Mais Burda a du taff s’il veut vraiment démocratiser la couture et la rendre compréhensible…

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

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