Noce de diamant

 6O ans de mariage… Les noces de diamant. Voilà le tendre palmarès que mes grands parents ont récolté à force de patience, d’écoute, de respect, d’amour. Personne n’est dupe non plus, il y a certainement eu des mouchoirs dans la poche, des mouchoirs sur les quais et des mouchoirs devant les yeux.  C’est aussi pour ça qu’ils sont impressionnants. J’aime beaucoup le couple qu’ils forment. 6O ans et des brouettes qu’ils respirent côte à côté sans se pomper l’air. Ils restent eux-mêmes dans leur individualité mais savent aussi ce que c’est que de grandir à deux. Ils ne te sortiront pas de mièvrerie sur l’amour qui rime avec toujours mais une vision alerte, vivante et compréhensive sur la vie de couple. Des grands-parents diablement modernes en fait.

Quand ils se regardent, on devine un “je sais” qui traverse leurs yeux, quand ils se disputent, on aperçoit des “je te connais toi” qui passent, quand ils sont inquiets l’un pour l’autre, des “je suis là” tournent en boucle…

 Mes grands-parents sont forts, ils sont grands, ils rayonnent d’une incroyable lumière. Surtout, ils sont là. Pour nous. Pour moi. Et je les aime jusqu’à la lune, aller et retour.

Nous nous sommes réunis le WE dernier chez ma maman pour célébrer nos vieux amoureux. Le noyau dur de la famille, ce qui représente quand même une quarantaine de personnes, est venu trinquer, pousser la chansonnette, rire comme jamais. La fête a été vraiment belle et enjouée. La météo parfaite. Je vous montre juste trois bidouilles bricolées à la va-vite à la demande de ma maman.

Vous savez, une légende veut qu’au service militaire, il ne faut jamais répondre MOI à la question “qui sait parler anglais ?” sous peine d’être de corvée de patates. Ben ici, c’est le grand truc de ma mère 😀 ! J’ai répondu à une question de ce style et elle m’a chargée de la déco. Bon par manque de temps, j’ai fait un truc super simple. Voici des idées de déco réalisable en une heure ou deux :).

Pour signifier des noces de diamant, j’ai dévalisé la banque de Casa et j’ai acheté des fausses pierres qui brillent comme des vraies. Je les ai disposées sur les meubles et les tables.

On faisait buffet parce qu’on n’a pas de table assez grande pour accueillir 40 personnes… Il y avait des gros diamants et des tout petits.

On en a également placés dans des coupelles pour les faire scintiller à la lueur des bougies le soir venu.

Le cadeau collectif était un canapé. J’ai donc bricolé avec les moyens du bord une tirelire en forme de canapé. Une boîte de mouchoir, des bouts de carton, un morceau de tissu, des chûtes de dentelles, du scotch, des agraphes, de la colle… A l’arrache hein !

Il a un côté canap anglais, bien vieillot. Je rassure tout le monde, il ne ressemble absolument pas à celui qu’on leur a offert, bien plus moderne.

Comme on avait anticipé sur le temps superbe de ce WE, on a aussi pensé à décorer le jardin de mille bougies, réparties un peu partout. Et j’ai également bricolé un gros coeur lumineux. Du fil de fer tordu à la forme désirée, une guirlande électrique de Noël qui va à l’extérieur, quelques boules dans les tons argentés qui passaient par là, et hop…

 Un gros plan pour faciliter la comprennette.

Pour maintenir les fils ensembles, j’en ai scotchés quelques uns.

Sous la magie du soir…

C’est aussi féerique que l’amûûûur non ? Moi je craque vraiment pour les petites loupiottes, c’est mon côté greluche qui ressort.

Papi et Mamie, on compte sur vous pour être là le plus longtemps possible, pour incarner les traits d’union de cette immense famille, pour nous rassembler, pour nous aimer et pour prendre soin de nous.

Sinon, il y a eu des tas d’animations pendant tout le WE, notamment un concert de percussions façon les tambours du bronx (excellent, Babeth, superbe idée). Je vous colle juste les paroles d’une chanson de Marie Laforêt, qui s’intitule “La tendresse” et qu’on a chanté en boucle tout le WE… Même que à la fin quand même, on la braillait…

On peut vivre sans richesse
Presque sans le sou
Des seigneurs et des princesses
Y’en a plus beaucoup
Mais vivre sans tendresse
On ne le pourrait pas
Non, non, non, non
On ne le pourrait pasOn peut vivre sans la gloire
Qui ne prouve rien
Etre inconnu dans l’histoire
Et s’en trouver bien
Mais vivre sans tendresse
Il n’en est pas question
Non, non, non, non
Il n’en est pas questionQuelle douce faiblesse
Quel joli sentiment
Ce besoin de tendresse
Qui nous vient en naissant
Vraiment, vraiment, vraiment

Dans le feu de la jeunesse
Naissent les plaisirs
Et l’amour fait des prouesses
Pour nous éblouir
Oui mais sans la tendresse
L’amour ne serait rien
Non, non, non, non
L’amour ne serait rien

Un enfant vous embrasse
Parce qu’on le rend heureux
Tous nos chagrins s’effacent
On a les larmes aux yeux
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu…
Dans votre immense sagesse
Immense ferveur
Faites donc pleuvoir sans cesse
Au fond de nos cœurs
Des torrents de tendresse
Pour que règne l’amour
Règne l’amour
Jusqu’à la fin des jours

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

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