De la peur à la création, un super voyage de Sublimation

Sortir de ses pensées, ce n’est pas si simple. Je le ressens à chaque fois que j’accompagne un client qui est bloqué dans ses croyances, ses freins. Je ne blâme personne, c’est courant de passer par là. C’est même l’activité favorite du cerveau, nous conforter dans nos idées. “Tu penses cela ? Pas de souci, voici de quoi t’alimenter et rester en boucle sur ce qui te tracasse“.

Mon métier de coach me permet d’ouvrir des fenêtres, j’aère la pièce pour que d’autres pensées puissent venir nourrir le cerveau de mes coachés. Il n’y a pas de magie, aucune guérison spontanée. C’est lent comme au potager sauf que je ne jardine pas avec la lune… Je regarde l’état du jardin, je propose un petit réaménagement, un brin de désherbage et ensuite, on parle du futur. Quelles sont les graines qu’on veut voir pousser ? C’est la seule problématique importante finalement.

Pour moi, l’action demeure la meilleure façon de sortir de ses pensées. Et voici un exemple personnel et concret datant de quelques jours.

Il est gentil mon chien

Dimanche matin, pendant ma promenade habituelle, j’ai croisé une personne qui tenait un gros chien. Celui-ci s’est précipité vers mon ami, certainement pour lui faire la fête, tandis que moi, je reculais de frayeur.

J’ai toujours eu peur des chiens, les grands comme les petits. Quand je suis partie à Londres en vélo ou quand j’ai pédalé seule vers Nevers, je ne craignais pas les mauvaises rencontres humaines. En revanche, voir un chien à l’horizon me terrifiait. C’est ainsi, je me sens capable de faire face à la violence d’un homme alors que j’ai l’impression que je ne sortirais pas vivante des crocs canins.

Ce matin-là, le type a vaguement tiré sur la laisse en répétant : “il est gentil” tandis que son chien escaladait mon ami.

Perso, avec zéro courage, j’ai contourné l’animal au mieux et j’ai poursuivi mon chemin. Le maitre du chien s’est retourné vers nous et a insisté “Je vois que la dame a eu peur mais je vous assure, il est gentil“.

J’ai répliqué : “En fait, tous les maitres de chien me disent la même chose, que leur chien est gentil”.

C’est vrai, c’est souvent ce qu’ils annoncent. Sauf que ça ne fait pas se volatiliser mes craintes par magie. C’est plus complexe que ça la peur :).
Je n’ai pas été agressive, ni moqueuse. Mais ça ne lui a pas plu et il m’a lancé une réplique d’école élémentaire (mon cher Watson) : “Alors mon chien est méchant, ne passez pas devant chez moi car il est méchant“.

Oki Jean-Raoul… Merci pour rien.

Sortir de ses pensées par la sublimation

Je ne vous raconte pas cela pour illustrer mes phobies ou le manque d’empathie des gens, qui même en ayant réalisé que tu as eu peur, préfèrent avoir raison.

J’ai envie de parler du processus qui vient après. Ces minutes, ces heures parfois, où mon cerveau va me servir en boucle sur un plateau toutes les phrases cinglantes que j’aurais pu avoir la présence d’esprit de balancer. Je ne vous les liste pas, elles ne sont pas toutes brillantes et certaines sont trop méchantes pour être partagées. Bref, du moment où on a du mal à sortir de ses pensées.

J’ai marché en silence jusqu’à ce que je dise à mon ami que j’étais désolée de ces pensées muettes. Que je n’arrivais pas à sortir de ma roue émotionnelle. A vrai dire, il était tout aussi silencieux que moi, se refaisant le film in petto de son côté. On était tous les deux en circuits fermés.

Alors je lui ai proposé qu’on en parle. Pas tant pour savoir si avait tort ou raison (je crois qu’on perd trop de temps à juger le passé). Mais plutôt pour sublimer la situation.

La sublimation, c’est un processus qui consiste à transformer ses émotions conflictuelles en œuvres d’art, en littérature, en musique ou dans toute autre forme d’expression créative. C’est un mécanisme guérisseur pour les humains qui utilisent le négatif ou l’encombrant de leur vie pour créer des œuvres, œuvres qui à leur tour peuvent avoir une profonde résonance émotionnelle chez les autres.

On a donc échangé en rigolant nos meilleurs punchlines puis mon cerveau a enfin pu glisser vers autre chose. J’ai conclu que j’allais écrire sur cette aventure et que la boucle serait bouclée. Une mésaventure = un article. Merci Jean-Raoul.

Trouver comment sortir de ses pensées, c’est l’étape n°1.
Créer sur ses pensées, c’est l’étape n°2, libératrice à mes yeux.

Comment un coach peut aider à sortir de ses pensées ?

Je me suis dit que c’était c’était le même processus quand je coache.

Mes clientes arrivent avec un tas de problématiques et de nœuds au cerveau. Elles sont aussi en circuits fermés.

• Elles se disent qu’elles n’y arriveront pas à créer du contenu pour Instagram en parallèle de leur domaine d’expertise…
• Elles ont peur que les trolls d’Instagram (l’équivalent des chiens / maitres agressifs ? ) ne les loupent pas.
• Elles ne veulent pas qu’on les voit mais rêvent qu’on les entende…
• Elles se sentent en bas de la montagne et n’ont aucune idée de comment on y grimpe.

Alors on parle ou plus précisément, on échange sans hiérarchie. Il n’y a pas le coach qui sait et le coaché qui prend des notes. Simplement, on met de la lumière sur des pensées qui vivent dans l’ombre, avec de l’empathie et un esprit de solution. Je suppose que les psys ou les super amis peuvent en faire autant.

Sauf que moi, je ne suis pas coach de vie mais coach en visibilité digitale. Ce qui m’intéresse, ce sont les blocages de réalisation professionnelle. Avec mes clientes, on parle business, stratégie de contenu, réseaux sociaux… On met tout à plat et ensuite, je leur apporte des conseils sur-mesure qui mêlent bonnes pratiques, organisation, outils, priorisation, simplification…

Surtout, je leur apprends à sublimer leurs émotions, leurs craintes. Sortir de ses pensées pour les faire vivre autrement. J’ai la croyance profonde que tout est création de contenu. Même la peur des chiens :).

Est-ce que ça vous parle ?

Si être coaché vous intéresse, n’hésitez pas à me contacter pour me faire part de vos projets et vos blocages.

Pour les infos supplémentaires, il y en a déjà pas mal ici :

Et sinon… chuis bien contente que ma fille ait un chat ^^

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Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

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