Conseils pour marcher seule quand on est une femme

Randonner seule quand on est une femme

Début février, je suis partie marcher seule pendant une semaine. Ce n’est pas la première fois que j’expérimente des mini-aventures, mais habituellement je me déplace à vélo en solo. Là, j’ai tenté un autre mode de déplacement : la randonnée, avec le sac-à-dos et tout le tintouin.

Quand j’ai partagé mes vidéos sur mon compte insta, une vague de soutien, d’encouragement est arrivée jusqu’à moi. Et parmi tous les messages, il y avait en miroir la question de vos propres PEURS. Vous étiez contentes pour moi mais vous, jamais vous le feriez (en gros).

Ça m’a donné envie de reparler un peu de ce projet et aussi de ramener de la nuance sur mes propres émotions. Je ne suis pas une warrior, une téméraire absolue. Je suis une nana de 47 ans, maman de 4 enfants, à mon compte, qui a envie de faire des trucs dans sa vie, uniquement pour elle. Et j’ai la croyance qu’on devrait toutes chercher des chemins similaires. Marcher seule en est un, mais il y en existe plein d’autres.

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Marcher seule, ça signifie quoi pour moi ?

Marcher seule, quand on est une femme, est une expérience qui mêle joie et appréhension, exploration de soi et confrontation à nos craintes les plus primales.

Je vais répondre immédiatement à la question urgente…

Est-ce que j’ai peur ?

Oui. Forcément, il y a des moments où j’ai peur.

  • Je n’ai pas peur avant de me lancer (sinon je suppose que je ne le ferais pas, je ne suis pas maso).
  • J’ai très peu peur quand je suis en train de randonner. A ce moment-là, j’écoute des podcasts, je dicte des choses à mon téléphone, j’appelle des amis… Ce n’est pas un état de crainte. Je suis occupée avec mon cerveau. Etre seule en forêt, c’est quelque chose qui s’apprend je crois. J’avais écouté un podcast d’une nana qui dormait à la belle étoile. Elle racontait qu’au début, tous les bruits la paniquaient. Et qu’à la fin, c’est le silence qui la stressait. Marcher seule, c’est une sorte de médicament contre ses angoisses, un peu comme une mithridatisation.
  • MAIS j’ai peur dès que je croise un chien. Étrangement, je me sens totalement capable de me défendre contre des menaces humaines. Si un mec essaye de m’attraper, il devra lutter car j’ai appris à me libérer de la sidération face à des agresseurs. En revanche, la présence d’un chien non maîtrisé peut éveiller en moi une angoisse que je ne sais pas gérer.
    Pendant cette rando, ça n’a pas loupé. J’ai croisé des chiens et des maitres qui les laissaient libres. Je leur demandais d’attacher leur animal en précisant que j’avais peur. Et ils me répondaient systématiquement : “N’ayez pas peur, il est gentil“. Cette phrase peut me rendre hystérique, tellement elle illustre un manque d’empathie et d’intelligence humaine. J’AI PEUR. L’émotion est déjà là. Je ne te demande pas de la juger. Je te demande du respect. Toi tu aimes les bêtes, tu as confiance. C’est génial. Pas moi. Le débat est clos. Les quelques minutes où nos vies vont se croiser ne vont absolument pas changer cela.
    Le seul paramètre qui peut m’apaiser, c’est qu’on me considère, qu’on attache le chien, qu’on me sourie pour me montrer que la situation est maitrisée. PERSONNE dans l’histoire de la “peur des chiens” ne s’est immédiatement libéré de cette angoisse par cette putain de phrase “il est gentil” (ou “il vous fait la fête, il est content de vous voir c’est pour ça qu’il vous saute dessus…“). Il n’y a pas de magie.
    Au-secours. Voilà ce que dit mon cerveau.
    Ce n’est pas le moment de négocier les conditions de votre aide. Juste soyez des humains. Respectez le fait que tout le monde ne soit pas comme vous. Acceptez qu’on puisse se sentir faible devant Médor. C’est tout (et c’est beaucoup visiblement).
  • J’ai peur des chasseurs. Des coups de fusil que j’entends au loin. Des panneaux “chasse en cours”. Je ne sais pas trop comment gérer. Je ne vais pas chanter à tue-tête pour qu’on m’entende. Alors j’essaye de marcher un peu plus bruyamment, sans illusion. Et je croise les doigts pour que les gens derrière leurs fusils sachent viser.
  • Il m’arrive d’avoir peur des hommes (jamais des femmes). Mais ça ne m’obsède pas. Et au cours de ma rando, j’en ai croisé très peu, je dirais une dizaine. Beaucoup de coureurs. Un mec paumé à vélo que j’ai aidé à retrouver son chemin. Et un gars avec qui j’ai papoté le temps que nos routes bifurquent. Évidement, il suffit d’une mauvaise rencontre. Mais je connais les stats. Les agresseurs, on les connait, ce sont des maris, des oncles, des frangins, des grand-pères, des patrons, des amis… Je suis bien plus méfiante dans l’intimité que dans la forêt. Le mythe du chaperon rouge est mal interprété, il traite bien plus d’inceste que d’inconnus qui rodent dans les bois…

Mais comme je le disais plus haut, mes peurs sont suffisamment contenues ou faibles pour qu’elles laissent le devant de la scène à mes envies. J’ai beaucoup plus envie de partir marcher seule que de m’empêcher de le faire, par crainte.

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Être seule, c’est comment ?

Au-delà de la peur, il y a aussi la question de marcher seule. Se promener sans compagnon invite à une réflexion sur la solitude.

Moi, c’est un truc que j’adore. Je suis “ambivertie”, comme tous les humains je crois. Une partie de moi est extravertie, j’aime les gens, la foule, les rencontres. Et l’autre partie, introvertie, kiffe rester dans mon coin, dans le silence, sans contact avec des gens, même les miens.

Maman d’une famille nombreuse, ayant grandi dans une famille encore plus nombreuse, je connais la valeur de l’isolement. Je peux remercier mes parents pour cela. On était 5 enfants mais ils se sont débrouillés, autant que possible, pour qu’on ait toujours un espace à nous, une bulle d’individualité. Nous n’étions pas un groupe, mais 5 personnes distinctes.

J’aime ma vie sociale ET j’apprécie de me retrouver avec moi-même. Je me trouve de bonne compagnie et je n’ai pas besoin de tout partager. Je le fais déjà bien assez.

Je crois aussi que ça raconte chez moi une envie de vivre des trucs de mon côté. Quand on est seule, toutes les décisions nous appartiennent, pas besoin de se mettre d’accord, d’attendre les autres, de les ralentir. On est forcément au bon rythme, on est toujours d’accord. Purée. Ça fait tellement du bien. Ça

Marcher seule rebooste la confiance en soi.

Marcher seule recentre et redonne du pouvoir à ses choix.

Marcher seule alimente une autonomie qui libère.

Marcher seule est un acte de courage et d’auto-affirmation pour une femme, une manière de reconquérir les espaces qui nous sont souvent retirés. On teste nos limites, tout en affrontant les peurs qui nous sont souvent inculquées dès notre plus jeune âge.

Marcher seule nous agrandit.

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marcher seule quand on est une femme

Après, pour être transparente, je ne sais pas si marcher seule est le truc qui me convient le plus. Je préfère pédaler seule. Marcher, c’est lent. Même si on regarde le paysage, il ne défile pas vite. Alors bavarder devient une option sympa (d’où le téléphone à des amis).

Je vais tenter une virée l’été avant de trancher sur le côté marche solo ou non.

Que mettre dans son sac à dos quand on marche en solo ?

Et bien, a priori, absolument pas ce que j’ai mis dans le mien ^^ !

Je contextualise pour celles qui ne me connaissent pas et débarquent parce qu’elles étaient intéressées par le partage d’expérience du “marcher seule”. Je suis Cécile et j’alimente ce blog et mes réseaux sociaux depuis 2006. Je suis coach en création de contenu. C’est mon métier de documenter certains aspects de ma vie :). Donc forcément, dans mon sac à dos, il y a des tas de trucs inutiles pour celles qui veulent juste profiter du paysage.

Pour info, le mec du Vieux campeur, chez qui j’ai acheté mon sac-à-dos, m’a conseillé de ne pas aller au-delà de 12 kilos. Certains disent 7kg il paraît. Moi j’étais à 13 kilos facile…

Donc dans mon sac-à-dos de créatrice de contenu, il y a :

  • un drone
  • un ordi
  • une batterie autonome
  • des écouteurs
  • un tas de truc pour recharger ce qui doit l’être
  • un pied photo

Rien que cette partie pèse 4/5 kilos. C’est toujours ça à ne pas se coltiner si faire des vidéos de vos randonnées ne vous intéresse pas.

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Après, il y a des choses logiques aussi dans mon sac-à-dos :

  • 3 culottes, 3 paires de chaussettes, 2 soutifs… Et perso, j’ai limité le nombre parce que je ne voyais pas l’intérêt. On peut faire un peu de lessive, on peut aussi accepter de ne pas être au top de l’hygiène. L’objectif, c’est marcher seule, pas se faire renifler les aisselles par des gens qui jugent.
  • Deux paires de chaussures. J’ai pris mes baskets de running, car elles étaient en fin de vie. Mais à refaire, en hiver, je prendrais mes chaussures de rando pour avoir moins les pieds trempés. L’autre paire, c’est un peu les chaussures pour trainer à l’hôtel ou au restau. J’ai pris des baskets hyper légères, souples et chaudes (elles sont en laine).
  • Trois pantalons (deux leggings et un truc de chez Décathlon que je n’ai pas porté, parce que mes leggins m’ont suffit).
  • 4 tee-shirts (mais trois auraient suffit).
  • Deux pulls (sweats, pour être précise).
  • Un manteau qui résiste à la pluie/vent.
  • Une gourde
  • Trucs d’hygiène : brosse à dent, dentifrice (fin du tube, c’est moins lourd), pansements, matos de règles (parce que oui, je me suis tapée mes règles pendant TOUTE la FUCKING semaine ! Comme disent les filles sur Internet, tout ce que les mecs font, on peut le faire en saignant ^^).
  • Une tenue légère pour trainer (une robe tee-shirt pour moi).
  • Mes sous/papiers
  • Un paquet de bonbons

Et mon sac à dos ? Et bien c’est un sac de la marque Américaine Gregory (je ne sais pas si une marque française aurait osé…). J’en ai essayé plein avant de choisir ce modèle. Je vous conseille d’en faire autant parce que perso, je n’avais pas réalisé à quel point il y a avait un monde entre deux sacs…

  • Le mien ne gêne pas dans le cou (certains modèles avaient leurs anses qui partaient trop du centre et ça frottait vers la nuque).
  • Il a plein de poches (et moi, j’ai 5 ans d’âge mental, je veux des poches).
  • Il est léger ET a une grande contenance, que je suis incapable de vous communiquer parce que je ne m’en souviens plus.
  • Il a des systèmes d’attache réglables (et c’est bien pour les différentes poitrines).
  • Il tient bien sur mes hanches, ce qui soulage les épaules.
sac à dos pour marcher seule quand on est une femme

Mon organisation pour cette rando :

Marcher seule est une philosophie. Tout le reste retourne à la pratique et s’ajuste à qui vous êtes.

Où je dormais ?

Par exemple, moi, je suis snob. Je ne veux pas dormir dehors, en hiver. Donc j’ai réservé des hôtels pour tous mes dodos. Hors de question que je me pète le dos et que je me pèle les coudes dans ma tente. D’un point de vue pratique aussi, j’avais besoin d’électricité pour recharger tout mon matos. Et autant te dire que vu la météo, je ne pouvais pas compter sur le soleil.

Et puis, on en parle des petits dejs ? Hyper importants non ?

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J’ai réservé les premiers hôtels le samedi du départ et les suivants au fur-et-à-mesure. Pourquoi ?
C’est important de connaitre sa destination quand on marche. En vélo, c’est moins grave, tu peux faire des détours sans que ce soit trop coûteux en énergie. Mais quand tu marches, ben le petit détour de 3km, tu le sens passer.

Donc tous les matins, je savais où j’allais dormir et je rentrais l’adresse dans l’appli. C’est aussi l’avantage de marcher seule, tu trouves facilement un hôtel de dispo. Si tu es un groupe de 6, ça demande une autre organisation. Et encore plus en pleine saison.

J’ai choisi de ne pas tout réserver en avance car je n’avais pas encore d’idée de combien de kilomètres j’allais pouvoir marcher. Je suis sportive, je crapahute sans souci. Mais ce n’est pas la même de marcher les dimanches ou de me déplacer dans mon quotidien et d’enchaîner les journées de marche avec un sac-à-dos chargé.

Donc j’ai testé différentes longueurs de rando avant de savoir ce qui me convenait. En moyenne j’ai finalement marché 22km par jour, à une moyenne de 5,3km/h. Ce n’est pas énorme mais c’est pas mal déjà. Surtout que je devais travailler. Mon objectif était d’être douchée et glissée au chaud dans mon lit à 16h tous les jours pour pouvoir avancer dans mon programme. Dans un autre cadre, je pense que j’aurais sans doute tenté des journées de 30km, ce qui est beaucoup.

marcher seule quand on est une femme
champignon forêt de fontainebleau

Comment je m’orientais ?

Marcher seule, oki, mais bien accompagnée ! Mon téléphone et mes écouteurs ont été mes meilleurs amis.

Je pouvais écouter mes podcasts ET entendre les indications de l’appli que j’utilisais. J’ai testé Komoot qui est chouette mais payante (enfin, tu peux avoir la version gratos, sauf qu’elle est quand même limitée). Habituellement, quand je pédale, je suis sur Maps, tout bêtement. A l’usage, j’aime bien les deux.

Bref, je lançais l’itinéraire tous les matins et je suivais le guide. Enfin, pas tout à fait, j’ai souvent regardé la carte en me demandant pourquoi il me faisait passer par là ce con… Et j’ai adapté selon mes envies et ce que je voyais devant moi.

randonner en région parisienne
randonner en région parisienne

Est-ce que j’ai eu froid ?

Pas du tout. Pourtant je n’étais pas super équipée. Mais visiblement la marche me réchauffe suffisamment. Je me suis rafraîchie à chaque fois que je faisais des pauses pour manger ou quand je faisais des photos/vidéos et que je sortais mes mains des poches ^^

randonner en région parisienne
randonner en région parisienne

En revanche, j’ai eu de la boue… Il n’a pas plu, la chance, mais la terre était gorgée d’eau (forcément en février…).

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randonner à Fontainebleau

Comment je mangeais ?

Je n’ai pas pu mendier, hélas, c’est interdit dans le département de Seine & Oise (cf la photo ^^). Pas de bol. Du coup, je me suis surtout gavée de trucs à la boulangerie : sandwich et autres viennoiseries qui me faisaient envie. L’idée est de ne pas porter toutes les vivres nécessaires à votre survie. Donc

  • un sandwich
  • un dessert (souvent un cookie)

Je n’ai pas pris de trucs type fruits secs et compagnie. Je me suis dit que si je ressentais le premier jour de la marche que j’allais douiller ou accuser le coup niveau fatigue, j’aviserai. Mais je n’ai jamais physiquement ressenti le besoin de grignoter un truc. L’envie oui, surtout quand tu passes devant des boulanges de foufou, mais il semblerait que ça s’appelle de la gourmandise et que ce n’est pas 100% nécessaire à la survie de mon cululu. J’avais un paquet de bonbons qui ne s’est pas vu mourir et je n’ai pas voulu porter du gras supplémentaire. Le mien me suffit.

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Marcher seule oki, mais de où à où ?

J’ai donc expérimenté une randonnée de 150km, à la grosse (cilou), réalisée en 7 jours.

Je suis partie de Moret-sur-Loing pour arriver à Saulx-Marchais, où habite une amie. Voilà mon itinéraire. J’ai donc traversé la forêt de Fontainebleau et celle de la Chevreuse. J’ai volontairement fait plein de circonvolutions pour marcher 7 jours, sinon le périple aurait été bien plus court.

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Mes vidéos sur ma micro-aventure :

Je vous quitte avec mes vidéos, publiées jour après jour sur mon compte insta. Bon visionnage. Si vous avez des questions, n’hésitez pas.

Jour 1 : De Moret-sur-Loing à Nemours

 
 
 
 
 
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Jour 2 : De Nemours à Barbizon

 
 
 
 
 
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Jour 3 : De Barbizon à Itteville

 
 
 
 
 
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Jour 4 : De Itteville à Saint-Chéron

 
 
 
 
 
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Jour 5 : De Saint-Chéron à Bullion

Jour 6 : De Bullion à Maurepas

 
 
 
 
 
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Jour 7 : De Maurepas à Saulx-marchais

 
 
 
 
 
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Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.
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23 Commentaires

  • Merci pour ce partage, j’ai déjà marché solo, j’adore !!
    J’ai d’ailleurs un souvenir pas fun, et comme quoi il suffit d’un rien pour qu’une peur s’installe.
    Mon premier jour de marche en Corse, juin 2020, sorti de covid, personne (incroyable, ça c’est du coup mon meilleur souvenir, je voulais du calme et de la réflexion, j’ai été servi).
    15 min de marche, ça grimpait fort (déjà), première personne que je croise, un homme qui lui descendait en courant, il arrive à ma hauteur et avait son pen*** Complètement sorti de son pantalon.
    J’étais abasourdie, j’ai accéléré la cadence (pas facile car ça grimpait).
    J’ai pas eu peur par la suite, mais sur l’instant j’étais pas à l’aise du tout.
    Depuis, j’ai une bombe au poivre sur moi !

    • Pas bête la bombe au poivre, si ça rassure. Et bravo de ne pas vous être enfermée dans ce souvenir et d’avoir continué à marcher 🙂

  • Merci pour ce partage d’expérience qui donne envie. J’avais suivi ta belle aventure sur Insta et je t’ai trouvé courageuse au milieu de la gadoue. Moi aussi j’aime marcher vite et j’aurai pesté 😅. Merci de prendre le temps de nous faire ce retour d’expérience très complet qui aborde tous les aspects et les émotions associées. Vivement la prochaine aventure !

  • Ah moi j’ai peur des chasseurs, des chiens, des gens, des petites bestioles… donc je suis très admirative 😁 les peurs limitantes qu’on nous a inculquées et qu’on a intériorisé, ça me parle tellement… je suis toujours fascinée par les femmes qui partent à l’étranger seule, je suis hyper méga admirative, et quand on leur en parle bah… elles te disent qu en fait c’est vraiment pas un exploit, qu’il faut “juste” pas se mettre de limite !
    Bref merci pour ce partage !! Même si ce qui m a le plus parlé c’est les nuits à l’hôtel 🤣🤣

  • Dame Cécile,
    Merci pour le partage, je te trouve effectivement en forme pour trimballer ton matos informatique en plus du kit de rando et partir en hiver.
    En tout cas, ça fait rêver ce tête à tête avec soi.
    Je te félicites car tu le mérites et c’est vraiment sympa de nous encourager toutes à se faire confiance.
    Merci, merci, merci 😃
    Isabelle

  • Merci pour ton récit, et merci de toujours aimer bloguer et prendre le temps de le faire, je préfère tellement ça au format RS. Et j’adore ta manière de raconter (genre je sais pas si Élouan était né quand j’ai commencé à te lire 😄)
    Alors moi aussi j’étais partie marcher sur de la longue durée et ma plus grosse peur était les chiens. Je ne devais pas être en période ni zone de chasse mais ça me fait mega flipper dès que j’entends un coup de feu. Pour les chiens je m’était dit que je repartirait avec un sifflet à infra son pour les faire fuir parce que je suis passée à côté de fermes ou y avait personne sauf le chien qui défendait son territoire et 😱

    En tout cas tu m’as donné envie de repartir randonner

  • Lorsque je me ballade je n’attache pas mon chien , et il dit bonjour , et sans doute que je ne respecte pas si je n’attache pas mon chien , mais il faut pas pousser .

  • j’ai suivi tout votre périple sur insta, mais je préfère le blog. J’adore votre façon de nous raconter votre histoire, et je ris souvent, de vos reflexions et auto dérision. Je vous trouve très courageuse, d’oser laisser votre famille, pour accomplir ce qui vous fait envie. A mon époque, ce n’était pas pensable, (j’ai 72 ans), et même maintenant, je n’ose pas. Cilou, continuez de nous raconter votre vie, familiale, professionnelle, et tous vos ” bricolages plein d’idées ” Merci.

  • Bonjour !
    Trop bien et inspirant ce que vous faites .
    Pour la peur des chiens qui aboient et vous approchent d’un peu trop près vous pouvez acheter un spray au poivre que vous vaporisez sur le chien ( c’est bien sûr inoffensif) et cela est radical 😉.
    À bientôt

  • J’ai adoré te suivre et je peux dire chaque mot de ton texte; la différence, je ne vais pas à l’hôtel (faute de p’tits sous) mais j’aimerais surtout pour marcher en hiver.
    Tu m’as fait rêver toute la semaine et, si j’ai fait plusieurs fois l’expérience de la marche au long cours en solo mais j’ai eu envie de repartir aussitôt (ce que je ne pouvais pas faire mais … partie remise)
    La différence aussi: mon seul luxe c’est: des super chaussures que je mène très loin !
    J’ai pratiqué aussi depuis quelques temps la rando-vélo-solo et j’adore.
    Comme toi, peur des chiens mais je me soigne un peu maintenant qu’un de mes fils a un gros chien

  • Super complet cet article, et du coup qu’en as tu retiré de cette semaine ? tu as bien aimé ou pas ?
    Ici je marche en foret parfois seule car mon Mr n’aime pas trop se promener mais je ne suis pas toujours sereine et ça dure max 2h.
    Merci pour ton partage

  • Vous êtes formidables les filles et très courageuses , mon j’ai un certain âge et je marche 4heures par semaine cela fait un bien fou ! Pour tout

  • Tant mieux pour vous que ce soit bien passé .Moi j’avais l’habitude de marcher solo en forêt mais je me suis faite agresser par un homme de plus de 100kg.Alors quand vous dites que vous saurez vous défendre vous faites preuve d’une belle inconscience…
    Les dégâts sur le mental sont ensuite irréversibles.. il faut des années pour se reconstruire.et j’y suis arrivée.pensez y!
    Depuis je randonne en groupe et ce n’est pas un pis aller.j’y trouve beaucoup d,’humanité et de solidarité. Alors votre expérience solo me paraît un peu infantile.desolee pour vous.
    Réfléchissez.bonne continuation quand même.

    • Je suis vraiment désolée pour cette agression et pour tout ce qu’elle a eu comme répercussion sur vous. C’est une expérience que je ne souhaite à personne (et j’en sais bien de choses sur ce sujet hélas).
      Je parle en mon nom quand je dis que ça ne me fait pas peur, et je crois que personne ne me peut me retirer mon ressenti/mon expérience, ni m’accuser de la propager de façon infantile. Les gens ont un cerveau, et c’est faire peu de considération de leur capacité à s’en servir que de penser qu’ils vont se ruer dehors juste parce que j’ai fait un article.

      Il se trouve qu’une grosse partie de mon travail consiste à lutter contre des violences intrafamiliales, des violences qui arrivent au sein des foyers, dans un cercle de proche. Statistiquement, le danger vient de là, pour l’IMMMMMMMENSE majorité des agressions. Ça ne signifie pas qu’on ne peut pas être agressé dans la rue, dans la forêt, ou je ne sais quel endroit, par un inconnu. Ca arrive, et c’est horrible. Mais statistiquement, je le répète, c’est à la marge.
      Je crois que c’est bien plus important de souligner cette réalité : pour des milliers de victimes, la violence vient de gens connus, et non d’inconnus cachés dans les bois. Parce que ça, la société, elle n’en parle pas des masses. On dit aux enfants de ne pas accepter les bonbons des inconnus, mais on ne leur dit pas de se méfier de leurs parents, de leurs oncles, du prof, du curé, etc…
      N’opposons pas les victimes, il faut respecter toutes les douleurs.
      Moi je veux vivre avec le moins de peur possible, ne pas me sentir enfermée pour des dangers potentiels. Parce que sinon, je ne traverse plus la rue par peur de me faire écraser, je n’utilise pas de scie sauteuse, je ne fais pas d’escalade, je ne mange pas de champignon, je ne pédale pas à Paris, je ne fais pas de feu et je ne me promène pas dans les bois :).

      Il y a beaucoup de joie à marcher en groupe, l’un n’exclut pas l’autre. Le monde n’est pas binaire. Et tous les agresseurs ne font pas 100kg, et toutes les femmes n’en font pas 50. Moi je pèse 85kg et je lutterais. Je suis complètement prête à me battre. C’est MA vie, c’est qui JE suis. Et je n’aime pas qu’on me range dans une case, juste parce que je suis une fille :).

      PS : pour les traumas de ce type, l’EMDR fait parfois des merveilles. Bises.

  • Bonjour! Je suis totalement admirative! J adore être seule marcher seule me tente beaucoup mais j ai trop peur de faire une mauvaise rencontré! Je marche pas loin et.c est très frustrant! Il y a tellement de cas de disparitions et autre! Je me sens bloquée!

    • On n’est pas obligé de marcher seule déjà. Il existe de tas de randos où on marche dans son coin mais dans un espace fréquenté. Ca peut aider. Ensuite, on peut tenter d’accumuler les bonnes expériences (qui statistiquement seront plus nombreuses et aideront à prendre confiance). On n’est jamais à l’abri de bonnes nouvelles :).

  • Moi j’ai justement pris un chien en grande partie parce que je voulais marcher mais que j’avais plutôt peur (pas seulement des rencontres mais aussi de me perdre !).
    Ca me fait partager de chouettes moments avec mon toutou, et j’emmène toujours une laisse avec moi si je croise des gens qui n’ont pas l’air très à l’aise. Même s’il est adorable et qu’il obéit bien, je comprends tout à fait que des personnes puissent avoir peur et ne pas être rassuré, chacun ses bagages émotionnels (en plus la bête fait 45kg XD).
    Je n’en suis pas encore à ton niveau niveau kilomètres, mais ça viendra 🙂

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