Sac de Piscine maison.

Je vous avais déjà parlé de la marque Saforelle en vous présentant également ma petite trousse de toilette, spéciale fille-qui-ne-veut-pas-renverser-ses-tampons-sur-la-table-au-boulot. Du coup, quand ils m’ont proposé de vous parler du soin (j’allais écrire “savon” malheureuse que je suis :D) dédié aux petites filles sorti en septembre dernier, j’ai failli décliner. Déjà parce que ma fille n’a pas de souci particulier de ce côté-là. Pis parce que je ne voyais pas bien ce que je pouvais vous bricoler de nouveau. Mais en discutant avec une copine, je me suis rendue compte qu’en fait, il y a des tas de petites filles sujettes à des mycoses. Ce que je ne savais pas. Elles chopent ça un peu partout, à la piscine, par manque d’hygiène (je ne jette pas la pierre Pierre, je sais ce donnent les notions d’hygiène chez les enfants, j’en ai quelques-uns, et pas forcément des plus méticuleux…). Bref, j’ai signé pour un nouveau billet et vous, si vous êtes sages, à la fin, vous pourrez voir le sac de piscine que j’ai confectionné pour ma grande :).

Gros gros succès (même auprès des mamans)…

Ma fille est de bonne constitution. Quand j’ai ouvert le colis avec le soin Saforelle à l’intérieur, je lui ai expliqué que c’était pour elle, qu’il s’agissait d’un produit conçu pour les petites filles à partir de 4 ans jusqu’à la puberté. J’ai cru que je lui avais offert le cadeau du siècle 😀 ! Un savon rien que pour elle, pensez-donc… Je lui ai demandé de le tester et de revenir m’en parler ensuite. Ce qu’elle a fait. Le lendemain, elle est revenue et m’a dit : “ton savon, il pique”.
– Ah bon, c’est étonnant, il est censé être super doux au contraire.
– Ben je l’ai mis après avoir été aux toilettes et il pique.
– Tu as bien rincé ?
– Heu, fallait rincer ?
– Ben c’est un savon MaëllePrincesse…
– Ah ben moi j’ai cru que c’était comme le truc qu’on se met sur les mains quand on va à l’hôpital…

Okiiiii :D…..

Bref après deux ou trois explications techniques, MaëllePrincesse est ravie de son nouveau “soin” (j’ai du mal à utiliser ce mot, on dirait qu’on est chez le coiffeur) 😀 ! Elle ne sait pas très bien expliquer pourquoi mais je la soupçonne d’avoir surtout une seule bonne raison : “c’est SON savon”, et les garçons n’ont pas le droit de l’utiliser. Elle a même collé des stickers dessus… Pis “il sent trop bon”. Quelque part, si cette petite coquetterie et le sentiment qu’on la chouchoute l’aident à manier davantage le savon, ben why not !!

J’ai quand même profité de l’occasion pour lui expliquer (de nouveau) que la toilettes du sexe féminin ne se faisait pas n’importe comment, qu’il fallait se laver les mains avant ET après d’aller aux toilettes, qu’on s’essuyait de l’avant vers l’arrière, pour ne pas ramener toutes les merdouilles (c’est le cas de le dire) sur le devant. Que ce n’était pas non plus une brosse à reluire, qu’il fallait respecter sa flore. Et hop, la question qui tue n’a pas mis longtemps à fuser : “c’est quoi la Flore ?”. Et me voilà partie pour expliquer les bonnes bactéries, les mauvaises, le micro équilibre entre une bonne hygiène et une opération eau de javel…

Si je recopie un morceau du dossier de presse, j’apprends qu’il faut “adopter un produit lavant spécifique sans savon qui respecte les muqueuses de la fillette. Les savons classiques, à commencer par le savon de Marseille, sont décapants et fragilisent les muqueuses en éliminant le film hydrolipidique protecteur très fragile chez les petites filles”. Là-encore, assez bêtement, je n’étais pas vraiment au courant que leur “biodiversité” (:D) était si différente de la nôtre. En réfléchissant, c’est logique hein, mais perso, je ne m’y étais jamais attardée. Ce qui était bon pour moi était bon pour elle. Ben visiblement, non…

Je lui ai précisé que si elle avait la chance de ne pas connaitre les joies des irritations et autres démangeaisons, ce n’était pas le cas de tout le monde. Dans le communiqué de Presse Saforelle, il est écrit que “les vulvo-vaginites sont en effet les infections gynécologiques les plus courantes chez 83 % des petites filles âgées entre 1 et 8 ans*. La fréquence la plus importante se situe entre 5 et 9 ans **”. Alors moi, je débarque complètement. Je ne pensais pas DU TOUT que les petites filles pouvaient avoir les mêmes soucis que les dames (enfin, à titre perso, je n’ai jamais connu de Mycose’s party, mais d’après ce que m’ont dit les copines, c’est un mauvais plan).

Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas à jeter un coup d’œil sur le site de Saforelle Miss, où vous aurez tout un tas d’explications sur la toilette intime (et corporelle) des petites filles. Et pour ceux qui sont tentés par le soin lui-même, sachez que le produit est vendu en pharmacie et parapharmacie au rayon hygiène.

Enfin, comme d’hab, je fais gagner 3 flacons à la fin. Déposez un petit commentaire et je ferai le tirage au sort mercredi:).

Voilà pour la partie “je sais tout sur Saforelle Miss”.

Passons à la bidouille associée. Pour moi, qui dit Mycose, dit piscine. C’est peut-être un cliché, mais par précaution, j’ai toujours veillé à ce que mes enfants se lavent bien après la pistache. MaëllePrincesse a d’ailleurs argumenté dans ce sens pour emporter son flacon la dernière fois et j’ai été bien obligée de reconnaître que c’était une bonne idée 😀 ! Du coup, partie dans mon délire, je me suis dit : pourquoi ne pas lui bricoler un sac de piscine ?

Alors que les couturières à l’âme sensible se retirent dès à présent de cette fenêtre Internet, je vais proposer un tutoriel qui n’aura RIEN d’académique (j’ai une pensée émue pour ma tata Marie-Hélène qui va se demander où la génétique a dispatché son talent)… J’ai déjà prévenu, moi je couds comme je bricole, au pifomètre.

Déjà je suis partie d’un reste de tissu pas très pratique….

J’ai réussi à découper dedans deux rectangles de la même dimension. Premier exploit.

J’ai cousu à l’envers un premier revers pour stopper le tissu proprement.

J’ai recommencé l’opération pour former une glissière tout du long du sac.

L’objectif était de faire passer un morceau de ruban à l’intérieur pour qu’il serve de fermeture ET d’anse !

Voilà l’étape : mon ruban fait le tour du sac par l’intérieur…

Next step : j’ai cousu les deux branches du ruban en bas du sac (en faisant plein de zigzags afin que la couture soit solide, parce que les serviettes mouillées, ça pèse un âne mort…).

Et voilà la bestiole, réalisée hier soir en 30 minutes, après un WE de folie et du travail pro en retard…

Etape customisation : j’ai découpé une baigneuse de folie dans du papier Ki Sign. Et les accessoires dans un autre :).

Pchitttttt, un coup de fer par dessus. Ziiiiip, le plastique de protection retiré.

Rebelote pour le maillot et le bonnet de bain, et voilà ma petite baigneuse prête à plonger dans l’ondée…

J’avais aussi sous le coude des petites étoiles argentées. Je me suis dit que ça ne pourrait que plaire à ma grande 😀 !

Et voilà le résultat :). Ça vous plait ?

Y en a une qui a eu du mal à bien vouloir le rendre en tout cas…

 

PS : Si vous avez des enfants de moins de 12 ans, n’oubliez pas qu’il y a le concours de dessin d’enfants en cours.

 

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

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