La charge mentale écologique - Ciloubidouille

La charge mentale écologique

La charge mentale écologique

Hier je suis allée chez The naked shop avec ma copine Sandrine qui tient le compte Instagram @re_sources dédié aux gestes écolos du quotidien.

Chose étrange je n’étais jamais rentrée dans une boutique dédiée au zéro déchet, preuve que le chemin est long. Dedans tu trouves de tout : des gourdes, des savons liquides ou solide, des shampoings, des lingettes, des couches lavables, des protèges-slip en tissus, des éponges naturelles, des brosses écolo, des huiles, des produits ménagers, du sopalin lavable…

Moi je venais surtout pour les produits ménagers car je n’ai pas réussi à trouver une recette maison de liquide vaisselle qui plaise à ma famille. Je suis repartie avec aussi de la lessive liquide, et du shampoing liquide (et solide). Tout est dans des contenants en verre et on peut revenir pour recharger quand c’est vide. J’ai trouvé ça cher, comme malheureusement souvent l’est le zéro déchet/bio mais je suis ressortie de là heureuse avec mes belles bouteilles et l’impression d’avoir fait un truc de bien.

J’en parlais avec mon amie, elle n’est pas toujours agréable la route du zéro déchet. Je pars tellement de loin, il me reste tellement à changer, à abandonner que le sentiment dominant finit par être la culpabilité. Et à l’instar de tous ces gens qui m’écrivent pour pointer du doigt tout ce que je fais mal (merci la bienveillance…), je m’accuse également de mes imperfections. Moi aussi j’oublie le chemin parcouru et je ne vois que le chantier immense à venir.

Finalement, de toutes mes charges mentales, celle d’être à l’initiative du changement écologique de ma famille est celle qui me pèse le plus. Et moi qui suis de nature optimiste, souvent je me dis que je n’y arriverai pas car il reste tant à faire, parce que je n’arrive pas beaucoup à convaincre ma propre famille, parce que je vois bien que sortie de ma bulle bobo, les gens de ma ville continuent aussi leurs comportements aberrants, parce que les politiques ne font rien et les sociétés marchandes, pas assez, parce que c’est sans doute trop tard pour l’humanité…

Oh, je vais continuer, aussi puissamment que je le peux. Parce que je ne sais pas dire « après moi le déluge » ou «mon confort avant tout », mais je le déclare franchement, c’est dur. Créatif et satisfaisant aussi. Ouf !

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3 Commentaires

  • l’appellation zéro déchet est illusoire mais la démarche elle par contre mérite de s’y attarder. Par contre faudra m’expliquer en quoi le verre est meilleur que le plastique pour les contenants.
    Le seul intérêt du verre et que l’on peut le refondre pour le réutiliser mais c’est aussi le cas de certains plastique. il faut aussi un peu de bon sens et ne pas forcement tout croire ce que l’on peut lire partout.
    Parce ce verre il a pas atterrit tout seul dans la boutique il a été livré par un camion, qui a consommé du pétrole pour l’acheminer et le verre est bien plus lourd que le plastique et pour confectionner ce verre il a fallu chauffer à très haute température et cela aussi à consommé de l’énergie fossile. Bref concernant ma démarche DIY je reste au plastique pour le moment ils l’ont l’avantage de pas exploser quand les gosses fouillent dans les placards et qu’ils les font tomber!
    Par exemple j’utilise un pousse mousse pour le savon des mômes, je l’ai depuis quoi, 2016 2017 et il est toujours là malgré les assauts des mimines pas toujours très délicates.
    Bien sur que cela est dur de changer et de faire changer les mentalités autour de soi, mais ça prend surtout du temps après Rome ne s’est pas faite en un jour

  • “tous ces gens qui m’écrivent pour pointer du doigt tout ce que je fais mal” ?
    ????????
    ????
    Je suis consternée. Triste, même.
    Cilou, tu donnes de la bonne humeur, de l’énergie, des idées, la liste est longue de ce que tu fais bien.

  • Coucou,
    je lis l’article seulement aujourd’hui après avoir découvert ton blog il y a quelques jours, et que j’adore! Quelle créativité, quel talent, et quel beau message de toujours valoriser le moment créatif qui nous fait du bien, plutôt que le résultat qui ne sera pas forcément parfait!
    Pour en revenir à cet article, je comprends je pense ton sentiment, et comme très souvent, plus on avance et plus on se rend compte qu’on ne s’imaginait pas l’ampleur des dégâts/de l’urgence/du chemin qu’il reste à faire. C’est tout à fait décourageant, et certains jours je baisse les bras, car à trop écouter ce qui ne va pas et ce qu’il nous faudrait faire pour “redresser la barre”, je me dis que mes petits gestes écolos ne servent à rien, et que je me prive de confort pour pas grand chose… Aussi, je suis à 100% pour le partage de la charge mentale, mais malheureusement c’est encore majoritairement aux femmes de se battre pour cela! Mais de ce côté-ci, on voit déjà quelques changements positifs dans la société (ce qui n’est pas trop le cas pour l’état de la planète) alors ça rend plus facile le fait de ne rien lâcher 🙂
    Mais en te lisant, qui partage tant de bonne humeur et de joie, ça va mieux, et ça donne de l’énergie pour changer les choses (car il en faut ^^)!
    Enfin, pour ce qui est du verre ou du plastique, je pense que ce n’est pas tellement l’enjeu ici. Chaque personne fait ce qu’elle peut en jonglant avec ses besoins, envies, ses possibilités, ses idéaux, les informations qu’elle a reçues et ses biais cognitifs!
    Bon courage et merci pour le super contenu que tu proposes.

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