J’expérimente enfin le zentangle

Ca fait des années que j’entends parler du zentangle que j’assimilais à du gribouillage organisé. Il se trouve que ça fait aussi des années que mon amie Marie-Hélène pratique le Zentangle. Voici le lien vers son blog où vous pouvez voir ses réalisations artistiques (elle s’adonne aussi au art journal). Elle m’a invitée à faire un atelier de découverte du zentangle et contre toute attente, ça m’a beaucoup plu. J’y allais avec mes croyances de grande méfiante des pratiques new-age et je suis revenue avec l’idée que je pouvais trier, nuancer, comme souvent. Tout ne m’emballe pas dans cette méthode mais je pense que je vais garder des éléments qui pourront être partagés avec ma SiloëJolieFée.

Qu’est-ce que le zentangle ?

On commence d’abord par les origines, qui je préviens, ne sont pas hyper sympathiques à mes yeux. Mais restez, après, ça s’arrange.

Déjà Zentangle, ça veut dire quoi ? Docteur Évidence vous répondrait que c’est l’association de deux mots : zen et tangle. Je ne vous traduis pas Zen hein… “Tangle” c’est “enchevêtrement”. Sans surprise, l’idée est de dessiner des choses enchevêtrées dans le but de ramener du zen dans sa vie. C’est un art qui se veut méditatif. Loin de s’apparenter à du gribouillage téléphonique, c’est une pratique très codée, très… monétisée et donc potentiellement relaxante !

Le zentangle a été créé par Rick Roberts et Maria Thomas. En reproduisant ces dessins abstraits, ils se seraient rendus compte qu’ils arrivaient à accéder à un état méditatif avancé. Et depuis, ils ont popularisé une méthode et installé un vrai business mondial avec, à l’américaine. Alors qu’on fasse de l’argent avec une idée, pourquoi pas. Mais un peu d’élégance…

Pour info, on peut lire pas mal de critiques à l’égard des fondateurs, notamment de fonctionner comme une entreprise assez agressive. Sur leur site, ils critiquent et harcèlent publiquement les personnes qui les “copient”. Perso, je ne crois pas que quelqu’un sur cette planète ait le monopole de dessiner des motifs sur du papier mais bon. Et visiblement, eux-mêmes ne créditent pas les créateurs de motifs. Enfin, avant beaucoup de contenu était gratuit et désormais, c’est payant et copyrighté. (Source) Bref… du business avec des relents de gourou bifbof quoi. On devine que la méditation ne les a pas rendu meilleurs ^^ !

Mais si on ferme les yeux sur cet aspect, on peut piocher les éléments sympas de l’activité. Et perso c’est ce que je vais faire.

Comment pratiquer le Zentangle ?

Assez simplement ^^ ! Pas besoin de beaucoup de matos : du papier, un stylo noir à encre et éventuellement un crayon à papier. De ce que m’a dit mon amie, si tu veux suivre la méthode à la lettre, c’est plus précis. Tu ne peux pas prendre n’importe quel format de papier par exemple. Et tu dois dessiner dans une zone ronde ou carrée.

Les sortes de cartes que mon amie a dessiné sont le format homologué, qui est assez mignon d’ailleurs et pratique : déjà parce qu’il est petit, glissable partout et puis parce que sa taille réduite fait qu’on n’est pas obligé d’y passer des heures. La satisfaction du résultat vient vite.

Le zentangle officiel propose une sorte de bible de motifs, qui sont tous décomposables et réalisables dans un ordre précis. Voici deux cartes que m’avait préparées MHF avec différents motifs. Tous ont leur nom, ici Printemps, Crazy N’Zeppel et Shattuck.

Ensuite, et bien à toi de choisir si tu veux combiner des motifs ou en exploiter un seul. De mémoire, mais je n’en suis plus certaine, les couleurs ne sont pas permises. M’enfin, tant que la police des zentangles ne frappe pas à ta porte, tu es peinard.

Commencer le zentangle

Il y a tout un processus à suivre que je ne vais pas détailler. Mais en gros, une fois que tu as choisi tes motifs, tu organises tes différentes zones. Moi j’ai tenté de faire cohabiter 5 éléments pour cette fois.

Je ne sais plus leur nom mais je leur ai donné les miens : au centre le coussin ficelé et en bas les champipis.

En haut les cercles japonais, en-dessous des nuages ronds et encore plus bas des pousses germées ^^ !

A ce stade, j’ai juste utilisé le stylo noir.

Ensuite, on peut rajouter des effets d’ombre à l’aide d’un crayon à papier et d’une sorte de crayon buvard qui estompe le gras de la mine.

Enfin, à la fin, tu prends du temps pour regarder ton dessin dans toutes les directions et tu décides celui qui te convient. Tu signes ton œuvre et hop, tu as fait ton premier zentangle.

Quand je me lançais, mon amie faisait de même (en rajoutant un motif). Voici nos deux cartes, qui prouvent qu’avec les mêmes outils, on obtient des résultats différents. Sympa non ?

Dans la foulée, je me suis lancée dans une seconde carte. Là, il y aura à la fin 5 motifs.

Moi j’ai fait mes zones approximatives au crayon mais j’aurai pu me lancer sans. En tout cas, la règle du zentangle est de ne pas utiliser de gomme. No mistakes. Pas d’erreurs qu’ils disent.

Et voilà le résultat une dizaine de minutes plus tard.

Voilà pour cette initiation au zentangle. J’ai bien aimé le côté découpage des motifs et aussi la possibilité d’avoir une sorte de bibliothèque. C’est toujours utile pour décorer rapidement un bullet journal, un courrier, un carnet.

Je vous ai mis ma première carte dans deux orientations différentes. J’ai hésité à gardé la version où les champignons tombaient du ciel ;).

Pareil pour l’autre carte. Ca aurait pu fonctionner aussi non ?

En rentrant, j’ai raconté tout cela à SiloëJolieFée et on a décidé qu’on allait se faire un carnet avec nos motifs préférés. J’ai hâte de partager cela avec elle.

Voilà pour mes premiers pas dans le monde du zentangle. Y a plein de trucs à garder non ?

Qui connaissait déjà et/ou pratiquait ? Qui a des comptes inspirants à me partager ?

Encore merci Marie-Hélène pour ce super atelier découverte !

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

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