Super conseils pour pédaler de Paris à Saint-Malo à vélo toute seule

Je viens à peine de finir mon Paris Saint-Malo à vélo que je me lance dans l’écriture de cet article. Je me connais, faut que je m’y colle immédiatement, sinon, il va passer à l’as, comme tant d’autres de mes virées. Je me dis que c’est pourtant important de garder une trace, à la fois pour moi, mais aussi pour encourager toutes celles qui auraient envie de se lancer à leur tour.

Cet article ne va pas tant vous raconter les étapes, une par une, ou vous filer un itinéraire parfait, que vous apporter un max de retour d’expérience. Vous y trouverez ce qui me semble utile pour parler pédaler en solo. Ensuite, à vous de jouer, en fonction de vos propres capacités et envies.

Comment préparer un Paris Saint-Malo à vélo ?

Je pense que ce titre va faire rire mon amoureux. S’il devait répondre à ma place, ce serait un truc comme : “Facile, il faut rien préparer, faire ses valises le matin même en se demandant où est le leggins noir, tu sais, celui qui réfléchit à la lumière, en plus je ne retrouve pas mes gants…”. Parce que concrètement, c’est exactement ce que j’ai fait…

Mais je sens que niveau partage d’expérience, c’est assez léger. Il se trouve que ce Paris Saint-Malo à vélo sera mon 4ème périple, je me fais confiance, je sais que ça ira. Mais je vais passer outre ma décontraction et mon On-verra-bien légendaires pour rassembler les conseils qui me semblent judicieux.

• Choisir son vélo. Je ne crois pas qu’il faille absolument un vélo de compète pour partir à l’aventure, loin de là. Le mien, je l’ai acheté chez Décathlon et je n’avais que deux critères : qu’il ne soit pas trop lourd tout en ayant déjà un porte-bagage + que l’éclairage soit inclus via une dynamo. Mon vélo pèse 14kg, c e qui est déjà très lourd pour plein de gens mais qui me semble ok pour moi, surtout avec le porte bagage, la béquille, etc.
  Quant à la lumière, je ne voulais pas avoir besoin de charger un énième système d’éclairage. Là, c’est une dynamo moderne, intégrée au moyeu, donc qui ne ralentit pas le vélo et donc, je n’ai pas besoin de penser à la charger. Ça me convient aussi.
  Le troisième truc que j’aime, c’est que les vitesses sont simples, d’un seul côté du vélo, avec une poignée pour monter, une autre pour descendre. Impec.
  Il n’est pas électrique et je n’y connais rien dans tous les vélos à assistance.

• Décider comment on dort. Moi, j’ai pris l’option hôtel mais si tu veux faire du bivouac, faut penser à la tente. Ca rajoute du poids et prend de la place mais c’est un autre style d’aventures.
• Décider le niveau de vacances. Pareil, moi j’embarque mon ordi parce que je travaille un peu le soir (toujours bien moins que ce que je fantasme avant de partir, mais bon…)
• Penser aux chargeurs + aux batteries autonomes si on a envie de documenter son voyage + si on utilise les applis pour se guider.

• Application de guidage : J’ai utilisé Google Maps, Géovélo, Komoot… Je trouve la dernière pas simple d’accès. Et les deux premières, je ne vois pas vraiment la différence niveau proposition de chemin paris Saint-Malo à vélo. Elles te font passer toutes les deux par des chemins qui sont parfois géniaux, parfois nuls. C’est l’aventure. Au final, ce que je finis par préférer, c’est la carte satellite de Google qui m’aide à différencier les chemins bétonnés des vagues tracés dans la cambrousse…

• J’ai deux sacoches (des Vaude) bien étanches et assez spacieuses. J’y glisse le moins de choses possibles mais chez moi, ça reste encore beaucoup de trucs !
  • Un ordi
  • un drone
  • Chargeurs en tout genre + batterie autonome
  • Une gourde
  • 2 leggins + un bas de survêtement
  • plein de culottes et autant de tee-shirts.
  • un sweat chaud à fermeture éclair (sinon j’étouffe)
  • un sweat léger à fermeture éclair aussi…
  • une protection pour la pluie
  • des chaussettes chaudes
  • deux paires de basket
  • des barres protéinées
  • une trousse avec brosse à dent, dentifrices, déo, élastiques (je compte sur les hôtels pour les produits d’hygiène).
  • carnet et stylos pour écrire
  • mes sous
  • une mini trousse à outils (avec dedans de quoi changer une roue) + une pompe

En gros, je porte souvent les mêmes tenues sur ce paris Saint-Malo à vélo et je me fiche totalement de ce que vont en penser ceux qui me critiqueraient pour cela, le cul sur leur canap !

• Je termine par mon casque. C’est un Marko Helmet de ce type. Il est génial l’hiver et chaud l’été. C’est moi qui ai rajouté les autocollants petits pois, les mêmes que sur mon vélo car j’avais lu qu’on pique moins les vélos qui ont des autocollants.
• A l’avant du vélo, j’ai une toute petite pochette, où je glisse une barre à grignoter, mes lunettes et mon tel + un labelo (hyper important pour moi).

Pourquoi je fais seule ce Paris Saint-malo à vélo ?

C’est une question qui m’a souvent été posée. La seule explication qui me vient c’est parce que j’en ai envie. J’adore la solitude. Sans doute parce que je suis bien entourée. Je suis la mère de 4 enfants, je viens d’une famille très unie et plutôt grande (moi-même étant la n°2 de 5 enfants), j’ai une vie sociale et amicale riche… Bref, je peux côtoyer des tas de personnes quand je veux et partager autant de choses en leur compagnie.

Partir seule, c’est n’avoir que moi à gérer, c’est m’écouter, c’est prendre soin de ma santé mentale… Ça m’attire beaucoup. Je ne m’ennuie pas une seconde. Il n’y a aucun défi derrière tout cela en revanche. Je n’ai pas peur des gens, je sais changer une roue, je suis sportive, je me contrefiche d’avoir personne à qui partager cela dans l’instant (je sais que les gens que j’aime sont avec moi, pas loin) et puis, il y a le téléphone, les réseaux. Je suis seule mais pas isolée. Bref, ça me convient totalement.

Quel est mon itinéraire et comment je l’ai organisé ?

Mal… Voilà comment je l’ai organisé, ce paris Saint-Malo à vélo ^^ ! J’ai regardé la distance, le nombre de jours de vélo que je visais et j’ai divisé… Ça a donné 5 jours à 80km. Techniquement, j’ai respecté mon “programme”. Mais pratiquement, j’en ai chié sur certains tronçons. Parce que ce n’est pas la même de pédaler 80km sur du plat ou avec plein de dénivelés…

Voici les villes où j’ai fait étape pour ce Paris Saint-Malo à vélo (sachant que je suis partie de la gare RER C de Versailles chantier) :

• Premier arrêt à Dreux
• Second arrêt à Mortagne-au-Perche
• Troisième arrêt à La Ferté-Macé
• Quatrième arrêt à Ducey-les-Chéris
• Dernier arrêt à Saint-Malo.

J’ai emprunté des tas de pistes cyclables, dont des vélos routes (Quand on fait Paris Saint-Malo à vélo, on emprunte essentiellement la Véloscénie). Le matin ou la veille au soir, je réservais mon hôtel du soir. C’est facile à faire quand on pédale hors saison comme moi et qu’on est seule. Ça ne serait pas la même avec ma grande famille en plein mois d’août…

J’aime bien les vélo routes qui sont sur d’anciennes voies ferrées car elles sont souvent plates ^^ !

Quant aux repas, j’ai sponsorisé toutes les boulangeries du coin. Le matin je mangeais dans les hôtels. Le midi et le soir, sandwiches. J’aurais pu aller dans des restaus mais ça me convenait de rester dans ma chambre. Je vous l’ai dit, c’est mon moment de solitude.

Conseils néanmoins pour les repas : j’ai toujours préféré acheter mon sandwich à la première boulangerie croisée, parce qu’on ne sait jamais quand on va en retrouver une. Parfois, c’est un peu le désert de la campagne hein… Heureusement, j’avais des barres protéinées en cas de p’tits coups de pompe.

Je n’ai jamais hésité à faire demi-tour quand je voyais que j’allais galérer (et que ce n’était pas trop tard ^^). Perso, les chemins avec de l’herbe ou plein de gadoue = l’enfer du cycliste. Un plan qui se déroule sans accroc est un plan souple… ^^ Quitte à rajouter des kilomètres au paris Saint-Malo à vélo !

Pour ce qui est de l’hydratation, il y a deux manières de prendre de l’eau. Déjà tu peux te la prendre sur la tête quand il pleut… J’ai eu plutôt de la chance mais je n’ai pas totalement échappé aux gouttes. L’autre meilleur conseil, ce sont les cimetières, parfaits pour remplir ta gourde ! Il y a toujours un robinet de disponible.

C’est le moment pour parler équipement pluie. J’ai eu une cape et on me l’a volée à Paris un jour. J’ai racheté une sorte de grande veste avec des manches. Ben je préfère la cape. Je crève de chaud avec les manches. C’est plus pratique mais c’est un sauna là-dedans…

Les trucs cools de cette virée Paris Saint-Malo à vélo

J’ai adoré croiser plein d’animaux. Des chevaux, des vaches, des moutons, des chèvres, des lamas, des écureuils, un renard, des buses, des corbeaux, des lapins… J’ai trouvé la nature très vivante.

Inversement, j’ai vu peu d’humains, et ça m’allait bien. Encore une fois, c’est lié à la période où je fais ce Paris Saint-Malo à vélo. Cet été, il y aura plus de monde. Mais j’ai quand même apprécié rouler des kilomètres sans apercevoir âme qui vive. Et celles que j’ai croisées étaient adorables.

Je me suis régalée des pauses dej. De manger dans la nature, de faire un pique-nique, même sommaire… Une vraie joie pour moi !

Le temps… Il aurait pu être meilleur je suppose mais dans l’ensemble, je me suis sentie chanceuse. Plein de ciels bleus…

Les paysages. Franchement, j’en ai pris plein les yeux. Quand je les ferme, encore maintenant, je ressens du plaisir, de l’exaltation et de la beauté. Et puis… le Mont Saint-Michel, les bords de mer, la campagne verdoyante…

Ma puissance. Ça n’a pas grand chose à voir avec ce Paris Saint-Malo à vélo, enfin, pas spécifiquement, mais j’ai apprécié la robustesse de mon corps, capable d’enchainer des journées denses sans être plus fatiguée que cela. Alors oui, je me voudrais plus fine, moins grasse. Mais faut reconnaitre qu’en dehors de ces courbes que je n’assume pas, je suis clairement sportive et ça me plait.

Des galères ?

Yes ! Ceux qui m’ont suivie sur les réseaux sociaux ont pu quasiment les vivre en direct… La plus grosse a été la Boue. Je me suis retrouvée sur un chemin embourbée, pendant 2 kilomètres… Autant te dire qu’à la fin, mon vélo et mes chaussures étaient dans un état lamentable.
J’étais en train d’essayer de virer le plus de gadoue possible avec un petit bâton quand un mec, qui rentrait chez lui, m’a demandé si j’avais besoin d’aide. Ma première réaction a été de dire “non, non, merci”. Il est donc reparti. Et deux secondes plus tard, je me suis demandée pourquoi j’avais dit non. Bien-sûr que j’avais besoin d’aide. J’ai donc agité ma main pour lui dire “je regretttttttte, j’ai besoin de toiiii” ^^ !

Sa maison était à 50 mètres de là et il m’a gentiment nettoyé le vélo ! Sans lui, je n’aurais pas pu repartir aussi vite ! Mille mercis à ce gentil monsieur.

Sinon, j’ai crevé une fois. Relou mais rien d’insurmontable.

En dehors de ça (et du vent de face), pas de galère spécifique.

Le temps que je mets ?

Si j’ai englouti ce Paris Saint-Malo à vélo en peu de jours, je n’ai pas roulé spécialement vite. Aux alentours de 16km/h environ. La partie avec le plus de dénivelé, j’ai plutôt tourné vers les 14… et celle avec plus de plat vers les 18km/h.

Il m’est difficile de faire mieux je crois, entre le choix de mon vélo (pas un modèle de course), le poids des sacoches et le mien qui suis très lourde. En plus, je prends mon temps, je fais plein d’arrêts photos, vidéos… Je n’ai pas d’orgueil. Si une côte est trop dure, je marche à côté de mon vélo. Bref, c’est les vacances !

Le drone

J’ai embarqué avec moi le drone (un DJI) dans ce Paris Saint-Malo à vélo. Clairement je ne suis pas super douée (je vais bientôt prendre un cours, j’espère que ça m’aidera). Mais ça nourrit une joie importante chez moi, qui est celle de me débrouiller toute seule avec cet engin. Longtemps j’ai laissé le mari prendre le lead sur cette technologie. Il a un drone énorme, pour les pros. Moyennant quoi, il ne l’utilise jamais car c’est beaucoup de contraintes.

Depuis que j’ai celui-ci, je me sens libre de mes actions, de mes images, j’ai gagné en confiance et ça fait vraiment du bien. C’est le mien et j’en fais ce que j’en veux.

Ca fait de jolies photos non ?

Voilà en gros ce que j’avais envie de partager avec vous après ce Paris Saint-Malo à vélo.

(J’ai bien compris qu’il fallait écrire AAAAAAA vélo et non EN vélo, sinon, j’ai toutes les maitresses Capello qui me le signalent ^^) ! Décidément, je ne suis pas la meilleure en orthographe. Pire, je ne crois pas que ça ait une grande importance (j’en avais parlé dans cet article : la connexion avant la correction). Des bisous sur les paupières de celles que ça agresse.

Maintenant, je vais profiter de Saint-Malo, de ma frangine et sa famille. Si vous avez des questions, n’hésitez pas !

Je vous laisse avec 5 vidéos de mon périple Paris Saint-Malo à vélo :

Jour 1 :

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Cécile, coach en réseaux sociaux et en créativité (@ciloubidouille)

Jour 2 :

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Cécile, coach en réseaux sociaux et en créativité (@ciloubidouille)

Jour 3 :

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Cécile, coach en réseaux sociaux et en créativité (@ciloubidouille)

Jour 4 :

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Cécile, coach en réseaux sociaux et en créativité (@ciloubidouille)

Jour 5 :

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Cécile, coach en réseaux sociaux et en créativité (@ciloubidouille)

**************************************************

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006.
– Si vous avez envie de me soutenir : commandez mes boxes créatives surprises.
– Si vous voulez muscler votre créativité, venez participer à mes journées atelier !
– Si vous êtes une marque responsable et avez envie de travailler avec moi : contactez-moi par mail.
– Si vous avez besoin que je vous coache en réseaux sociaux ou en création de contenu, voici les informations.
– Si vous voulez recevoir un vendredi sur deux ma newsletter, abonnez-vous :).

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

• Pour me soutenir : liker, commenter, partager mes contenus. Et puis, si le cœur vous en dit, commandez mes boxes créatives surprises quand elles sont en vente.
• Pour muscler votre créativité, venez participer à mes journées atelier !
• Pour travailler avec moi, si vous êtes une marque responsable, contactez-moi par mail.
• Pour vous former en création de contenu, en réseaux sociaux, en créativité, voici les informations.
• Pour recevoir un vendredi sur deux dans votre boîte mail mes éditos créatifs, mes recommandations livres/podcast ainsi que mon actualité, abonnez-vous à ma Newsletter.

Je veux recevoir la Ciloubinews !