La connexion avant la correction, c'est super important

Je privilégie la connexion à la correction

Connaissez-vous l’expression anglaise “connect before correct” ? La connexion avant la correction, en français. Moi je l’adore, c’est une règle super importante à mes yeux, humainement, professionnellement, créativement, parentalement (oui j’invente des adverbes si je veux)…

Je vais tâcher de vous expliquer pourquoi, via trois exemples qui peuvent l’illustrer dans ma vie. Je ne prétends en rien avoir trouvé la clé du bonheur, je ne vais pas écrire un livre de développement personnel sur le sujet… Simplement, je vous partage ici, comme à mon habitude, mes p’tites croyances. Et je serai ravie, à la fin, d’échanger avec vous, que vous aimiez ou non cette règle de ma vie : la connexion avant la correction.

la connexion avant la correction, une règle de vie

La correction inutile

Je déteste quand quelqu’un me corrige inutilement. Par exemple, si ma langue fourche, si j’emploie le mauvais mot, si je fais une faute d’inattention, etc… ET si mon interlocuteur a COMPRIS ce que je voulais dire, POURQUOI juge-t-il urgent d’intervenir pour me dire “c’est ça le bon mot” ou “tu as oublié un S” ?

Heu Roger, tu as compris ma phrase non ? Ton cerveau a fait la correction tout seul, comme un grand ? On peut continuer ? J’ai dit Lama au lieu de Panda, la belle affaire...”

Au Roger, j’ai envie de lui envoyer dans la tronche : Putaiiiiiin mais connecte-toi à moi, à mon propos, à notre relation AVANT de me corriger.

La connexion AVANT la correction

Tout n’a pas besoin d’être parfait. Le fond prime sur la forme. Et si ma conversation t’intéresse, tu te concentres et tu participes vraiment. T’es pas là pour compter les points et distribuer les bonnes notes normalement. Je ne passe pas un grand Oral, je suis en train d’avoir une interaction avec toi.

Perso, j’ai la chance de ne pas être très alpaguée pour mes fautes d’orthographe (à ma mère près ^^) mais je vois que d’autres créateurs de contenu reçoivent quantité de messages via des personnes qui ne réagissent qu’à leur besoin de corriger et donc qu’à celui de se montrer supérieures. Oh, ils ne le verront certainement pas comme cela, c’est peut-être inconscient, mais c’est ainsi. Dans notre société, celui qui corrige, c’est celui qui se place au-dessus.

Et moi, je ne pige pas bien l’intérêt de vouloir à tout prix se mettre en avant alors que quelqu’un partage un bout de sa vie gentiment.

Perso, je trouve que c’est chouette de s’assoir sur la correction pour ne garder que la connexion, que l’humain et l’échange.

Le manque de respect

Certes, parfois, c’est important de corriger. Dans ce cas, on ne parle pas d’un petit couac dans le dialogue, on a envie de se frotter au fond, on veut débattre, on veut aider, protéger, on a l’impression qu’on peut apporter quelque chose. Mais dans ce cas, pareil, je trouve qu’il est important de suivre la règle : la connexion AVANT la correction.

Déjà parce que la personne qui s’exprime, potentiellement, elle ne t’a rien demandé. Elle n’a pas fait d’appel au peuple pour que tu lui expliques la vie. Elle s’exprime. Et même si tu n’es pas d’accord, il n’existe aucune règle qui t’autorise à y aller de ton petit couplet.

Dans le cadre des réseaux sociaux, ce serait facile de passer son chemin, en se disant, je ne suis pas d’accord pour cette fois. Et si les fois se multiplient, on peut se désabonner. Pas besoin de faire du bruit en partant, de claquer la porte en faisant la leçon.

MAIS il est quand même possible de réagir, toujours avec la même devise : la connexion avant la correction. Parce que les débats d’idées, c’est cool !

  • D’abord j’essaye de me mettre à la place de l’autre. Je me connecte. Parce que je ne sais pas tout, parfois je me goure, je suis faillible, exactement comme la personne que je voudrais corriger.
  • Je tente de comprendre ce que la personne veut dire et je fais le point en parallèle si mon intervention va vraiment sauver le monde ^^ !
  • Ensuite, je peux avoir une sorte de gratitude pour cette personne qui me permet de clarifier mes propres croyances, dans un sens comme dans l’autre.
  • Enfin, je peux lui partager mon opinion, en gardant en tête que celle-ci a autant de valeur que la sienne. Donc je n’hésite pas à avoir une écriture bienveillante, autant que possible. C’est la partie “je corrige”, même si en vrai, c’est plutôt “j’apporte ma pierre à l’édifice”.
  • Je respecte la possibilité qu’on ne soit pas d’accord.

La connexion avant la correction, c’est complètement faisable dans la vraie vie comme dans la fausse ^^. Et ça fait un bien fou.
D’ailleurs, je le précise, selon moi, la personne qui reçoit une intervention en bonne et dû forme, ce serait chouette, si elle ressent aussi le besoin de répondre qu’elle applique à son tour la bonne pratique de se connecter avant de corriger.

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La connexion avant la correction, ma règle de vie en famille et en créativité

Je n’y arrive pas toujours, je suis parfois défaillante sur cette ambition. En revanche, au titre de parent, j’essaye vraiment d’y prêter attention. Dans notre société, être adulte, c’est être un supérieur hiérarchique des enfants. J’ai vraiment du mal avec avec cette idée d’âgisme. Pour moi, tout le monde a la même valeur peu importe son âge.

Alors, autant que j’en suis capable, quand j’évolue avec mes 4 enfants, avant de chercher à corriger une erreur ou à partager une critique, je m’applique à installer une relation de confiance et de compréhension mutuelle avec eux. En d’autres termes, ma croyance est qu’il est plus efficace de commencer par établir une relation positive avec mes enfants avant d’aborder les aspects plus critiques d’une situation.

Je ne sais pas tout. Etre maman ne m’a pas transformée en sachante. Quant à l’idée de les corriger, déjà cela évoque des sévices d’autrefois qui ne sonnent pas jolis à mes oreilles. Mais surtout, le temps de la connexion, c’est un trésor. Un trésor pour mieux comprendre son enfant. Un trésor pour prendre le temps de la réflexion. Un trésor pour juger si mon intervention est si primordiale.

Ce que je sais, peut-être n’a-t-il pas besoin de le connaitre à travers mes mots. Peut-être qu’il apprendra à sa façon. Peut-être qu’il le déduira de mes actions. Peut-être qu’il ne voudra pas de ce chemin. Le corriger le moins possible, c’est lui offrir la liberté de se gourer, la joie d’expérimenter, la puissance de choisir.

Quant à la coach en créativité qui parle en moi, elle tente d’appliquer les mêmes attitudes avec toutes les participants à ses ateliers. Parce que je crois que la connexion, c’est la clé. La correction, c’est tellement incertain. Ça peut être un raccourci comme un frein. J’essaye de ne pas trop m’aventurer sur ce chemin. Je raconte qui je suis, ce que je ferai, je propose des pistes. Mais je crois que je n’impose pas grand chose. Je suis même curieuse des chemins créatifs de mes élèves.

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Voilà pour cette petite réflexion du jour que j’avais envie de partager avec vous.

Vous connaissiez l’expression “la connexion avant la correction” ? Vous en pensez quoi ? Est-ce que vous vous retrouvez dans quelques-unes de ces pensées ?

C’est le moment de vous connecter à moi ^^ !

Envie de lire d’autres de mes réflexions ?

Je publie régulièrement des articles dédiés à mes pensées ou parfois, je prends le prétexte d’un tuto créatif pour saupoudrer mes ici et là mes croyances. Je rassemble ces articles dans la catégorie Vie Intentionnelle.

On y trouve ceux-ci par exemple. Bonne lecture à vous !

Les couches d’oignon de nos croyances limitantes

les couches d'oignon de nos croyances limitantes

La brève histoire de la créativité

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21 Commentaires

  • Un article qui donne à réfléchir. Pour ma part, je ne connaissais pas du tout cette expression. J’avoue, je suis de celle qui corrige les fautes d’orthographe parce que ça me fait réagir, c’est plus fort que moi ;-). Mais ta réflexion apporte de l’eau à mon moulin et après tout c’est vrai que ce n’est pas grave du tout et qu’il faut savoir regarder le fond plutôt que la forme. Merci pour ce partage en tout cas. En tant que maman je comprends tout à fait ton point de vue, c’est tellement important à mon sens de savoir écouter son enfant et de ne pas être là à se positionner en tant que c’est moi l’adulte et donc la voix de la sagesse (surtout que c’est souvent de la bouche des adultes que sortent les plus belles bêtises ;-))). Bref, j’ai beaucoup aimé cet article. Un petit moment que je n’avais pas commenté faute de temps, mais j’apprécie toujours autant ton blog en tout cas (je ne le dirai jamais assez). Merci !

  • J’aime beaucoup cette expression ! Merci de la découverte 🙂
    Ton explication m’a fait penser à Albert Moukheiber, qui dans je ne sais plus quel podcast, encourageait à adopter un a priori de bienveillance: si ton interlocuteur a une expression peu claire ou ambigüe, pars du principe que son intention correspond à la meilleure version (on a tendance à faire l’inverse).

  • c’est incroyable , c est ce que je ressens quand on me reprend sur une chose qui n as pas d importance ( vitale) ex. on a fait 340 km , beh non 337km devant tout le monde ,Jai une envie de l etrangler (ma moitié, mon mari) il est ou l intérêt.
    Je te remercie pour ce partage et c est toujours un reel plaisir de te lire.Merci beaucoup

    • c’est très masculin comme intervention. Avec mon mec, quand il fait ceci, je le mets en avant, du type : je te remercie beaucoup de cette intervention qui a apporté une information capitale, bien plus importante que ma prise de parole et mon envie de raconter l’histoire exactement comme ça me chante… ^^

  • Bonjour Cécile,
    Je ne connaissais pas cette expression.
    Merci pour votre article qui pointe du doigt l’un de mes défauts.
    Il m’a ouvert les yeux et je m’efforcerai de “ME CORRIGER” pour éviter de “sur-réagir” avec mes enfants qd ils ne font pas comme j’avais prévu, ou comme j’ai l’habitude de faire. Parce que, eux aussi, peuvent m’apprendre des choses avec leur façon de faire, “bien à eux”.
    Bonne continuation et belle journée.

  • Voilà qui me fait réfléchir… Mes enfants m’écrivent souvent des textos truffés de fautes et je m’empresse très souvent de les corriger avant de prendre conscience qu’effectivement ils se connectent à moi … Je travaille au milieu des élèves en école élémentaire, c’est sans doute aussi un revers professionnel… Sachant que je ne suis moi-même pas toujours très sûre de moi en orthographe 😂
    Ça me fait réfléchir et c’est pour ça aussi que j’aime te lire ! Merci

    • Pour les fautes, je pense qu’il suffit d’en parler avec eux. Par exemple, une de mes filles aime bien que je la corrige, on en a discuté avant et les règles sont claires entre nous. C’est une action validée des deux côtés et qui est dans une démarche d’entraide, non de prof :).

  • Merci beaucoup pour ces mots qui sonnent doux à mes oreilles. Et qui m’encouragent à observer un petit temps de réflexion « connexion avant correction » (que je ne connaissais pas! Merciiii!). Je suis sûre que cela m’aidera à m’arrêter à la connexion! Merci merci. ❤️

  • Très belle réflexion, Cécile, qui me fait réfléchir aussi.
    Plus souvent dans la correction que dans la connexion, il va falloir que je m’améliore sérieusement, surtout en ce qui concerne les fautes de langage que j’entends à la radio et qui me font bondir !
    Mais aussi dans mon approche avec les avis des gens qui m’entourent.
    Bref ! Tes réflexions que tu partages nous font grandir et nous enrichissent.
    Merci.

  • Merci Cécile pour cet article très intéressant.
    Je ne connaissais pas l’expression et je dois avouer que malheureusement je ne suis pas assez connectée… J’ai un gros travail à faire sur le sujet, surtout avec un chéri anglophone ne parlant pas français. Il ne me corrige jamais et me complimente toujours sur mon anglais alors que je sais pertinemment que je fais des fautes. Mais quand il se lançait en français pour me surprendre et me faire plaisir, au début je le corrigeais et je sais que c’était une erreur ! Comme tu le dis, il ne passait pas un examen mais souhaitait simplement me faire plaisir et être encore plus connecté ! Je fais mon maximum pour perdre cette sale habitude et je crois que ton expression “la connexion avant la correction” va grandement m’aider. Elle va devenir mon mantra !
    Merci encore d’avoir partagé ce thème que tu as très bien développé.

  • Bonjour. J’ai une autre vision de la chose… Je fais partie de ces gens désagréables qui corrigent.
    Pourquoi? Déjà parce que, si moi-même je fais une erreur ou une faute, j’apprécie qu’on me le fasse remarquer pour m’empresser de la corriger. J’ai une sorte de honte à faire des fautes, sûrement un reste de l’enseignement reçu en école primaire (bref, on s’en fout).
    Ensuite, sur le fait que la personne qui corrige se sent supérieure, ça doit être vrai mais je ne l’interprète pas de la même façon que toi. Ce n’est pas “tiens, prends toi cette remarque dans les dents, moi je sais et toi tu ne sais pas, tu es inférieur(e) à moi”. C’est plus “j’ai une info que tu n’as pas, je te la donne et ainsi nous avons les mêmes connaissances”. Donc si je me sens supérieure avant la correction, je me sens égale après. Je ne sais pas si c’est clair? Bon, évidemment, il y a plein de gens qui n’en ont rien à faire de s’améliorer mais au moins j’offre cette possibilité. C’est finalement une proposition de connexion de mon côté également (partage, toussa toussa…).
    Et alors je ne sais pas ce que l’on peut penser du fait que je corrige plutôt les gens que j’apprécie. Les gens que je n’aime pas, finalement, je m’en fiche qu’ils fassent des fautes… Mais ça va de paire avec le fait que je n’ai pas de connexion avec eux.
    Et enfin, dernier point de ma réflexion: si je vois des fautes ou des mots manquants dans un texte, je me dis que la personne ne s’est pas relue ou ne s’est pas fait relire. Et ça me dérange. Parce que je me dis que l’auteur(e) n’accorde pas tellement d’importance à ses lecteurs et lectrices… Alors on est d’accord que le fond est très souvent compréhensible. Oui, en lisant, on corrige de soi-même dans sa tête, mais c’est une question de respect. Respect de son propre travail et respect de ceux à qui on le présente.
    Après, j’entends que lorsque l’on cumule le fait d’avoir des enfants, une vie professionnelle foisonnante, que l’on tient à avoir une vie personnelle (et épanouie, pourquoi pas?), c’est inenvisageable de passer du temps à la correction de la forme… On a l’impression de perdre son temps, on a envie de passer à autre chose, parce que le monde va vite, trop vite. Je l’entends ;o)
    Quant à la correction sur quelque chose de créatif, je partage ton avis sur le fait de ne pas corriger les autres. Tout simplement parce qu’en créativité, il n’y a pas de règles, donc rien à corriger finalement.
    Merci de m’avoir lue ;o)

    • En fait, je ne vais pas être en accord sur beaucoup de points :).
      Déjà parce que l’argument de “j’aime moi”, donc je peux l’élargir, c’est un biais cognitif commun, qu’on appelle le biais de projection. Tout le monde ne va pas aimer qu’on le corrige. Et parfois, ce n’est pas non plus une bonne façon d’apprendre. Par exemple, pour parler une langue, il parait que c’est mieux de laisser la personne s’exprimer avec des fautes, pour lui apporter de la confiance en sa capacité d’expression. Le temps de la correction viendra bien plus tard quand cette confiance en soi est installée. Ben là, c’est pareil, si dès qu’on s’exprime, quelqu’un nous explique la vie, ça peut totalement bloquer.
      Pour le côté supérieur, si tu ne valides pas car tu ne le ressens pas ainsi, peut-être que tu pourrais le voir autrement. La personne qui reçoit la leçon peut se sentir inférieure, quelles que soient tes intentions. Et ça, tu ne peux pas le savoir et donc l’imposer, à mon avis personnel.
      Quant au respect, alors là, on n’est vraiment pas d’accord du tout. Moi je le place dans l’écoute, dans l’intention, dans l’intérêt de l’autre et absolument pas dans la perfection du discours. Si j’espère ne jamais faire de fautes, je ne fais rien. Parce que des fautes, j’en fais plein. Je ne manque de respect à personne quand j’écris ici. Je suis dans du partage, dans de l’humanité, dans de l’échange. Tous les S du monde ne changeront pas cela :).

  • Bonjour. Comme beaucoup, grosse réflexion personnelle suite à cet article (je ne connaissais pas l’expressIon) et je me rends donc que j’ai beaucoup à corriger / à faire évoluer dans ma relation aux autres et notamment à mes enfants si je veux garder notre connexion… Un grand merci pour cet article et tous les autres 😊

  • Très intéressant cet article !
    Je pense aussi ne pas être trop dans la correction dans ma relation aux autres. Enfin j’essaye !
    Et surtout j’essaye de faire comprendre à mon conjoint et mes enfants, qu’ils ne faut pas trop vite juger les actions des autres et surtout ne pas leur prêter toujours de mauvaises intentions ! Je trouve qu’on peut vite tomber dans l’envie de critiquer/ corriger car on pense à tort que les gens “font exprès”
    Mais ce n’est pas facile de ne pas tomber dans le travers du correcteur quand on est dans la position (notamment vis à vis des enfants !!). Gros boulot à faire pour ma part de ce côté là !!!

    Est ce qu’il t’arrive d’être “la victime” et tu arrives à réagir sereinement ?
    Perso je suis en ce moment même agacée par une situation dont je n’arrive pas à me dépatouiller (sans pester inutilement dans mon coin et juste me plaindre…). On doit avec des parents d’élèves préparer un char de carnaval et ça m’enthousiasme ! Mais on est les nouveaux et je n’arrive pas du tout à m’intégrer dans le truc !
    Je suis allée dans toutes les réunions et je propose mes idées mais j’ai à peine le temps d’évoquer le début d’une idée que…clac ! On m’explique que “non c’est pas comme ça qu’on fait ” ou alors on me répond poliment “oui, oui super idée mais en fait c’est pas comme ça…il faut plutôt…”
    C’est hyper décourageant ! Et ce qui m’énerve, c’est que les fameuses règles ne reposent sur rien si ce n’est les habitudes (qui en plus j’ai l’impression ne plaisent pas à tous mais comme c’est l’habitude…).
    C’est un peu hors sujet peut être par rapport à ton article mais clairement j’ai parfois l’impression que le fait d’être nouveaux dans le truc, cela fait qu’on a très vite envie de nous expliquer plutôt que nous écouter !

    Je n’arrive pas du tout à comprendre qui décide et pourquoi…j’ai décidé alors d’être juste “petite main ” et de faire ce que d’autres ont décidé (tant pis pour mes idées et mes pulsions de créativité que ce projet éveille !) mais même la dessus c’est compliqué ! Dès qu’une tâche est évoquée, je propose de le faire ou mon aide mais on me laisse très peu faire ! Enfin, au début on me dit toujours oui et puis finalement les gens préfèrent le faire eux même car “tu comprends c’est mon idée, c’est plus simple que de t’expliquer à quoi ça doit ressembler”

    Alors pour faire nos preuves par l’action, je bricole des petites choses dans le thème avec ma fille de mon côté et on espère que ça servira peut être à quelque chose… On nous a dit “ah oui c’est joli, je sais pas trop où on pourra les mettre mais c’est super “…c’est un bon début !!!

    Mais parfois j’ai envie d’hurler : “mais c’est un projet commun alors laissons un peu de place pour les idées de tout le monde !!!!!” (Et surtout baissons un peu notre niveau d’exigence pour laisser les enfants participer car c’est quand même un char de maternelle !!)

    Bref je rêve de gens comme toi qui soient un peu ouverts sur la créativité des autres !!

    • Je ne sais pas trop quoi te conseiller, parce que perso, j’aurai fait un mélange de ce que tu as fait et un projet totalement autonome à côté au final très certainement. Peut-être que tu peux lancer ton propre groupe ? ou un sous-groupe. Genre tu viens avec tes copines et tu leur dis “ne vous occupez pas de nous, on fait notre truc”. Et si ça râle, tu peux verbaliser ce que tu viens de me dire, factuellement, sans pathos. Genre, j’ai essayé, ça n’a pas fonctionné. Je reste motivée. Voici ma façon de participer. Merci de me respecter.

  • Merci pour cet article qui donne en effet à réfléchir.
    Pour les corrections d’orthographe sur le net, je le fais uniquement pour les personnes qui demandent clairement à être corrigées.

    Dans la vraie vie, ça m’arrive de corriger mais j’ai un autre angle de vue : “En te corrigeant, je te montre que j’écoute activement ce que tu dis et que je suis connectée à toi”. Mais bon, je ne le fais pas pour corriger la personne mais pour m’assurer que je comprends bien ce qu’elle me raconte. Exemple: “J’ai deux frères et ma mère confond très régulièrement les prénoms donc la plupart du temps, j’arrive à comprendre de qui elle parle, mais parfois, j’ai un doute donc je vais corriger le prénom pour être sûre de bien comprendre de qui elle me parle.”

    Je suis donc d’accord avec toi et j’y ferai plus attention en me demandant “Mon intervention est-elle utile?” mais je trouve que la correction peut aussi être une preuve de connexion. Comme un prof qui fait une erreur et que ses élèves corrigent, ça prouve qu’ils écoutent!. 😉

    • en fait, juste le simple principe de se poser la question, c’est déjà se connecter :). La correction a forcément des vertus, c’est normal. Je parle ici plus de ma démarche, pas d’une règle à suivre obligatoire et toujours valable ^^

  • Merci pour cet article qui me pousse à mener une réflexion sur mes pratiques que je vais de ce pas améliorer parce que tout ce que tu dis résonne en moi ! Youhouuuuuu !

    Concernant les fôtes d’orthographe, j’avais le souvenir qu’il y a bien longtemps, au début de ton blog, tu disais que tu avais du mal avec elles. C’était bien toi ?

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