Pain Mon fournil

Il y a quelques semaines, on m’a gentiment demandé de tester un produit tout nouveau : le moule à pain Mon fournil qui permet de faire des pains à la maison sans pour autant posséder de machine à pain ou d’huile de coude. Vous allez me dire qu’on a n’a pas attendu d’avoir des machines pour pouvoir faire son pain chez soi (l’huile suffit amplement). Certes, mais celui-ci ne nécessite aucun pétrissage. Je vous montre de suite comment ça fonctionne. C’est  une solution plutôt chouette pour ceux qui n’ont pas envie de se lancer dans un stage boulangerie ou plus bêtement pour ceux qui n’ont pas beaucoup de temps à consacrer à la cuisine.

Suivez le guide :).

Interlude…

Vous savez à quoi on sait qu’un enfant grandit chez nous ? Super facile, c’est quand on bosse sur l’ordi et que tout d’un coup celui-ci s’éteint sans prévenir. On sait alors que SiloëJolieFée est capable de se déplacer où elle veut et qu’à son tour, elle est attirée par le bouton bleu clignotant de la tour de contrôle de l’ordi… Clic… OFF… Merci ma fille pour cet article que je dois réécrire… hum… 😀

Fin de l’interlude…

Je disais donc… j’ai reçu deux barquettes, une proposant un pain au tournesol, l’autre un pain provençal. J’ai décidé de tester ce dernier. Le concept est donc d’arriver à faire son pain les doigts (propres) dans le nez. Attention, ce n’est pas la solution non plus pour les pressés (là, il y a la boulangerie…), parce qu’au final entre l’ouverture de la barquette et la dégustation du pain chaud, il se passe quand même 90 mn. Ce qui rassure, parce qu’un pain qui n’a pas le temps de lever, ça ressemble un peu à du Fast huitre (que les gens de moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre)…

Le mode d’emploi… Attention, soyez réactifs, ça va vite ! On ouvre l’opercule.

On rajoute 285 ml d’eau tiède et une cuillère d’huile d’Olive (J’adore ma photo :D).

On mélange à la fourchette (ce n’est pas obligatoire, une cuillère, un doigt, un coude, tout peut faire l’affaire). On recouvre d’un film alimentaire.

Et on place le “gigot” au four pour 45 mn dans le four chauffé à 30°C (ou sur votre radiateur si votre four ne propose pas des températures aussi basses). On arrête quand la pâte est au taquet !

On retire le film. La pâte est très collante, humide, ce qui n’est pas forcément le résultat qu’on obtient qu’on fait son pain soit- même. Mais on n’a pas peur, on met la barquette à cuire à 210°C pour 45 min.

Et on obtient ce beau gâteau à la fin du timing.

Le même, sans sa robe de soirée. Premier verdict : ce pain sent bon. Les promesses provençales sont tenues, on a une odeur de tomate séchée qui fait saliver mon mari.

Et quand on coupe, pareil, c’est un résultat vraiment honorable. Selon moi, c’est un peu trop brioché, mais c’est personnel, j’aime le pain croquant où il y a plus de croute de mie. Ici, le format barquette implique forcément beaucoup de mie. Mais au goût, c’est très bon. Le levure est bien dosée et les parfums provençaux sont aussi présents en bouche.

Un petit zoom sur la mie : elle est aérée, il y a plein de petites alvéoles gourmandes… Miam miam !

On a consommé une première partie du pain puis j’ai négocié qu’on arrête là la dégustation. J’avais une soupe de prévue le soir et je me suis dis qu’on pouvait tester ce pain en mode crouton.

Pas besoin de preuve… vous me croyez si je vous dis que c’était délicieux aussi ?

Voilà pour mon test. La barquette vaut 2€ de mémoire et permet de faire un pain de 500 gr à vue de nez (je n’ai pas pesé).

Conclusion : c’est parfait pour avoir du (bon) pain chaud sans se casser la nénette. Mais ce n’est pas la solution miracle pour avoir du pain en deux minutes chrono. Les traditions sont respectées ;).

Allez, puisque je suis au chaud devant l’ordi, j’enchaine sur l’article de ce soir… Vous allez être invités à la pyjama party’s de Maëlle ! Sortez vos duvets !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

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