Carte de vœux à planter

Une carte de vœux à planter ? Mais de quoi elle parle ? Et bien d’une sorte de pâte à papier artisanale que je fabrique et que je remplis de graines. Une fois sèche, je l’envoie à ma famille pour mes bons vœux. Ils n’ont plus qu’à l’arroser pour que les fleurs poussent… Ça vous aide ? Non ? Alors lisez cet article, je vous explique comment je les ai réalisées et surtout, je vous file mes astuces, parce que j’ai enchainé une belle quantité de mauvais choix ! A force de bricoler, je me fais parfois un peu trop confiance. Genre, je regarde la photo et je SAIS comment réaliser mon projet. Ça marche régulièrement, parce que je possède effectivement un savoir-faire créatif. Sauf que parfois, je perds un temps fou à bâtir mes propres expériences au lieu de profiter de celles des autres. On a toujours tort de ne pas demander de l’aide.

Recyclage de boîte d’œufs

Au commencement, je ne saurais vous dire s’il y avait la poule ou l’œuf. En revanche, je suis catégorique, pour ma fabrication de carte de vœux à planter, au tout début, il y avait des boîtes d’œufs. Je les gardais pour Au-cas-où. Et paf, voilà que je rencontre Au-cas-où dans ma cave.

Je les découpe grossièrement et les entasse dans un bol. Je n’ai utilisé que deux barquettes de 20 œufs, mais j’aurais dû en prendre une de plus. Ça dépend du nombre de cartes à planter que vous souhaitez envoyer. Moi j’en ai réalisé 20 environ. Un peu juste.

Je fais bouillir de l’eau et je la verse sur mes morceaux.

La quantité ? Vous pouvez y aller, parce qu’ensuite, on essorera et puis parce que plus il y a d’eau, moins on nique abime le moteur de son mixeur.

Pourquoi chaude ? Je trouve que le papier s’imbibe mieux.

Opération bouillie

L’idée est d’arriver à obtenir une pâte. J’ai utilisé mon mixeur à bras (à soupe quoi) et non mon mixeur en pot. Je me suis dit que quitte à en sacrifier un, autant prendre celui que je sors le moins.

Pourquoi parle-je de sacrifice ? Parce que mixer du papier mâché, ce n’est pas facile. Ça use les lames. Et pour le coup, plus vous mettez d’eau, pour les boîtes à œufs sont molles, plus ça aide.

Mais, gardez espoir, en prenant son temps, on parvient à obtenir cette pâte étrange.

A ce stade-là, je sais maintenant que certaines personnes rajoutent de la colle naturelle, à base de farine et d’eau. J’ai totalement zappé cette étape. Alors soit il y avait déjà assez de colle dans mes boites à œufs. Soit c’est une étape qui ne sert pas car perso, la colle ne m’a pas manquée.

Première bêtise

Je suis passée à l’étape essorage. Alors, ce n’est pas la bêtise, au contraire, c’est important de virer le surplus d’eau. La bêtise, c’est de virer TROP d’eau !

J’ai placé mon bougliboulga dans un torchon en serrant très fort pour que tout le contenu de ma bouilloire ressorte. (Le cheveu, c’est cadeau !)

Et dans les faits, ça a très bien fonctionné ! J’avais une masse bien compacte de papier mâché.A ce stade, on a du mal à imaginer la carte de vœux à planter ! ^^

Et quand je l’ai effritée, voilà le résultat. Vous le verrez plus tard, elle était trop sèche.

Deuxième erreur

Je m’étais dit que j’allais découper mes cartes à l’aide d’emporte-pièce.

J’ai donc déposé mon papier sec entre deux feuilles de papier sulfurisé

Et j’ai tout étalé au rouleau pour faire comme une pâte à tarte.

J’avais opté pour ce mignon renard. Sauf que ça n’a jamais fonctionné. Je ne pouvais pas décoller les silhouettes. Ça s’émiettait, ça se coinçait… bref, tout nul.

Troisième erreur

Je m’étais dit que je mettrai les graines après, pour ne pas les écrabouiller. Mais en fait, elles ne tenaient pas en surface. Alors j’ai remis toute la pâte dans le bol, j’ai versé la moitié de ce sachet dans le saladier et j’ai rajouté de l’eau (froide) pour lier le tout.

Ma méthode qui fonctionne

J’ai opté pour un emporte-pièce simple, rond…

Je n’ai pas cherché à déplacer les ronds, j’ai fait l’inverse. J’ai posé le cercle au bon endroit et je l’ai rempli de pâte à graine sur place.

Et j’ai continué ainsi jusqu’à combler toute la surface. Mon usine de carte de vœux à planter était en route !

Et ensuite j’ai laissé sécher. Là aussi, ça a pris plus de temps que je ne l’imaginais. J’ai fini par les déplacer sur une grille que j’ai glissé sous le radiateur ^^

Rien n’a germé alors que je me demandais si l’eau n’allait pas faire pousser mes graines.

 

Voilà pour le mode d’emploi de la carte de vœux à planter.

Une carte de vœux originale

Restait à finaliser la carte en elle-même.

Alors là, je n’ai pas trop de conseils particuliers. Je vous montre juste ma créa.

J’ai dessiné le motif avec ma tablette et j’ai découpé le prototype au cutter. Le reste de la production a été confié à mon cadeau de Noël, une Silhouette CAMEO. Il s’agit d’une machine à découper super balèze.

Quand je la maitriserai, je vous ferai un article pour vous la présenter. Là, c’est mon mec qui l’a prise en main.

J’avais peur que ma galette arrive en mille morceaux mais visiblement elle a bien supporté le voyage postal.

Je réalise que je n’ai pas de photo de cette carte qui germe. Alors je viendrai réactualiser l’article quand j’aurais de petites pousses à montrer.

 

Voilà pour la créa de cette année. Ça vous plait ?

Vous pouvez retrouver les cartes de vœux de l’année dernière ici.

 

Et si mon petit tuto ne vous a pas tentés, il y a toujours la possibilité d’acheter des cartes à planter (ou papier ensemencé) toutes faites sur Internet. Certaines sont vraiment jolies. Pas besoin d’attendre une bonne raison pour écrire à quelqu’un, après tout ! Juste un petit coucou, une pensée, c’est une attention qui fait plaisir. D’ailleurs, c’est chouette quand vous recevez une carte non ?

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

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