En route vers l’autosuffisance : mes envies pour 2020

L’autosuffisance sera mon mot de l’année 2020. Voilà. Autosuffisance. Ça dit tellement de choses selon moi.

Vous vous demandez peut-être de quoi je parle. Elle n’est pas un peu perchée la Cilou ? C’est possible, je ne balaye pas cette possibilité ^^ ! Mais même la folie a sa logique non ? Alors si vous avez envie de suivre le cheminement de ma mienne, c’est parti !

Choisir son mot de l’année

Déjà c’est quoi un mot de l’année ? Internet regorge d’articles qui vous expliqueraient cela mieux que je ne vais le faire. Néanmoins, je vais quand même tenter de vous filer ma version. Après tout, dans le cas précis de cet article, ce n’est pas tant de connaitre les concepts officiels qui importe mais plutôt de piger ce que moi que j’ai bidouillé avec, pour les adapter à mes propres vérités.

En gros, l’idée consiste à choisir un mot inspirant qui va nous guider toute l’année. Certains disent “mot totem”, “fil conducteur”, “intention”, mot guide”. J’ai un ami qui parle de “mot traversant”. Et je crois que c’est la formule que je préfère car “Autosuffisance” sera le mot qui m’aidera à traverser 2020.

Je vous explique tout en détail, comment faire pour le trouver et pourquoi j’aime ce rendez-vous annuel. C’est le moment d’aller vous chercher un truc à boire et vous enrouler dans un plaid bien chaud. Va y avoir de la lecture.

On appuie sur pause

La première chose à faire, c’est de prendre du temps. Pendant une soirée, ou en plusieurs fois, on se penche sur la question centrale : que vais-je donc faire de cette année qui vient ?

On pourrait ne pas s’en préoccuper. Des milliards de gens s’en curent le nez et respirent très bien. Moi je trouve cette question fondamentale, structurante et galvanisante. Si je n’y réfléchissais pas, j’aurais l’impression de vivre en pilotage automatique. Et ça m’angoisserait +++. Un peu comme si je confiais ma vie aux autres (ou au destin, aka chais-pas-qui-mais-pas-moi) et perso, ça me hérisse la couenne. Je suis la capitaine de ma barque, il m’importe et m’incombe de lui filer une direction. Pour filer la métaphore, la mer peut se déchainer et m’envoyer autre part, c’est le lot du voyageur. Mais savoir où on veut aller, c’est la seule façon de réaliser qu’on s’est paumé (ou pas). Et de se poser ensuite la question si c’est ok d’être là où on est.

Je crois qu’il est humain de désirer des tas de choses : une belle maison, des enfants brillants, un boulot cool, des sous plein les armoires… Déjà, je pense que beaucoup de ces vœux sont marqués du sceau des années passées. Par exemple, avant on voulait des enfants qui réussissent. Maintenant, je pense qu’on a beaucoup plus envie d’avoir des enfants heureux. Je grossis le trait, mais vous voyez la différence.

Réfléchir à ce qu’on souhaite faire de sa vie, année après année, c’est croire au pouvoir de réalisation de ses envies. Moi j’y crois (comme dans Peter Pan). Et je m’en donne les moyens.

Le processus commence par identifier les fameuses envies. Ensuite, on affine.

 

La puissance des mots

Comment je procède ?

J’ai une page dans mon bullet journal où toute l’année, je remplis la liste de mes envies ou “bucket list” en anglais. Dedans, c’est du vrac, comme à la biocop. Le perso côtoie le pro, le futile s’acoquine au fondamental. C’est une liste à la débottée, sans chichi.

Quand je me pose pour réfléchir à mon mot de l’année, je relis cette liste, pour voir où j’en suis. Et puis je vois si il y a des grands traits qui s’en dégagent. Ça m’aide à faire émerger la future tendance en somme. Parfois c’est facile. Parfois c’est moins évident.

Le mot peut aussi surgir n’importe quand. J’étais en coaching avec Olivia quand j’ai trouvé l’idée du mien cette année. Au début, je me suis dit : “Ayé, je l’ai. Ce sera “permaculture“. Ça résonnait super bien. Pis en travaillant dessus le soir, j’ai réalisé qu’Autosuffisance serait mieux. Mon amie Marjo a trouvé le sien en méditant. D’autres utilisent des cartes mentales… Bref, vous faites comme vous le sentez, en fonction de vos pratiques et de vos croyances.

Il faut qu’à la fin, vous le sentiez ce mot ! Ce sera le vôtre.

Demander de l’aide à un ami ?

Ce n’est pas obligatoire du tout. C’est juste que ça me correspond cette façon de vivre.

Moi je fais partie des personnes qui parlent des prénoms de mes enfants avant qu’ils naissent. Ce qui est un sacrilège pour 90% des gens de la planète. Mais je trouve pourtant que c’est hyper important que notre première décision de parents soit un peu plus réfléchie qu’une simple envie comme “Et Raspoutine, c’est cool non ?“. Alors j’en parle à tout le monde, la famille, les amis, le boucher… J’écoute les réactions. Ce seront celles de la société dans tous les cas. Alors autant les anticiper ^^ !

Parfois ca m’influence, parfois non. Et je ne vois AUCUN problème à ne pas choisir un prénom parce les miens ne n’apprécient pas. Cet enfant va vivre au sein de mon entourage, et je trouve plutôt malin que son prénom soit bien accueilli. Ça ne veut pas dire que je fais ce que les autres veulent. Juste que je prends en considération ce que pensent les gens que j’aime. Ca me semble normal et ça m’a toujours servi, pour les prénoms comme pour le reste. ElouanPrinceCharmant aurait pu se prénommer Gwendal mais levée de boucliers de ma famille. J’ai laissé tomber. En revanche, j’ai gardé SiloëJolieFée malgré quelques remarques également.

Pour le nom totem, je procède de la même manière. J’en ai parlé pour avoir des retours. Et comme j’ai su argumenter, il est passé crème ^^ ! (Même sans argumenter hein ^^). Pauline Laigneau dit un truc similaire dans son podcast. Elle a besoin de préparer son année accompagnée de son amoureux, car c’est à la fois utile d’avoir ses retours, mais c’est aussi une façon de poursuivre un dialogue de couple. On se raconte, on se projette. C’est sain. Et quand les changements arrivent, l’autre sait :).

Des mots aux actions

Plus ce mot sera le bon, plus il aura de l’écho. L’idée est donc que ce mot vous porte. Vous pouvez vous aider en vous faisant un cadeau. Vous pourriez vous acheter un livre qui va dans son sens par exemple, pour l’ancrer davantage. Moi je vais me commander Introduction à la permaculture de Bille Mollison. Le lien n’est pas direct, mais mon cerveau fera le boulot.

Vous pouvez l’écrire à un endroit de passage. Le graver sur un bijou… Bref. Rendez-le présent.

Ensuite, il va falloir détailler un peu dans le concret comment vous comptez vous diriger vers plus d’autosuffisance.

On commence par bien définir ce qu’on attend du mot totem.

Pourquoi l’autosuffisance ?

Un simple détour vers une définition de dictionnaire est éclairant.

L’autosuffisance est atteinte quand ses ressources propres sont suffisantes pour assurer les besoins essentiels. Beau programme non ?

On parle beaucoup d’autosuffisance en permaculture. C’est rigolo d’ailleurs, parce que Permaculture est donc le premier mot que j’avais choisi. Je l’adore aussi avec sa notion de se cultiver en permanence, son envie d’aller vers plus de bon sens, vers la nature, vers l’effort minimal pour un bénéfice maximal… Si je l’ai délaissé au profit du mot autosuffisance, c’est parce qu’il me semblait plus lointain, moins efficace, moins guidant.

Attention… Se diriger vers l’autosuffisance ne signifie absolument pas se replier sur soi. Au contraire. C’est trouver les ressources pour répondre à ses besoins. Si les ressources sont extérieures, ça fonctionne. Vous avez trouvé en vous la réponse, et ça suffit. Exemple. Vous avez envie de faire du sport. Prendre un coach sportif ou embarquer 2 copines pour se bouger le cululu, c’est totalement valable. Tout ça est à vous, c’est votre cercle, votre intérieur, votre pouvoir, votre rayon d’action…

Autre exemple. J’avais un frein pour lancer le podcast. Il me manquait un jingle. Je me suis dépatouillée pour qu’un pro m’en fasse un. J’ai trouvé la solution. Et même si ce n’est pas moi qui l’ai exécutée, j’en suis responsable. Je suis toujours dans l’autosuffisance.

Attention bis : le mot autosuffisance peut avoir un relent négatif, avec cette notion de suffisance. Vous savez, quand on prend les gens de haut. Je l’accepte, car c’est un peu mon ombre noire. Je détesterai être une personne suffisante. Alors ce mot traversant peut m’aider à combattre ce risque. Une sorte de vigilance supplémentaire.

 

Je vais vous exposer maintenant mes trois résolutions principales. Sachant qu’elles regroupent forcément plein de choses dans leur flan… Je commence par celle qui est la plus générique, celle où vous pourrez peut-être vous retrouver. Les deux autres sont plus personnelles, mais le cheminement pourrait néanmoins vous inspirer, qui sait.

 

Résolution n°1 : Du temps pour rien

Je m’explique. J’ai toujours fonctionné dans l’autre sens. Je mesure habituellement toutes mes décisions à l’aune du temps et de l’énergie que celles-ci me demandent. Le moindre projet, la moindre action, je regarde son coût temporel et énergétique. Je ne recherche pas spécialement que ceux-ci soient bas. Je peux me lancer dans des trucs qui vont me demander beaucoup de temps et d’énergie sans souci. Mais j’ai besoin de connaitre l’info avant.

Le temps pour rien, c’est l’inverse. C’est le temps improductif. C’est celui que je ne passe pas à compter. Quelques exemples ?

• Quand je suis dans ma cuisine, que je bois mon thé en regardant mes lapins gambader.
• Si je marche et que j’entends un corbeau, je m’arrête pour le trouver et l’observer.
• Quand je ferme les yeux pour profiter de la chaleur d’un feu de cheminée.
• Au moment où je nage et que je me rends compte que mon épaule me fait moins souffrir.
• Quand je mange silencieusement la jolie salade que je me suis préparée…

Ces moments n’ont aucune espèce d’importance. Ils ne me structurent pas tellement. Pas consciemment du moins. Parfois j’ai même l’impression que je perds du temps à rêvasser. Pourtant, ce sont eux que je veux multiplier.

Parenthèse utile…

Petite précision : je ne recherche pas du temps pour moi. Ça, j’en ai autant que j’en veux car ça fait longtemps que j’ai appris à le faire pousser.

Je suis ma priorité depuis des décennies maintenant. Et je ne me remercierai jamais assez de cette décision de me faire passer en premier. Sans doute que ça sonne égoïste aux oreilles de beaucoup. Je crois que si c’est le cas, ça en dit davantage sur vous que sur moi ;). Se prioriser dans la vie ne signifie absolument pas être égoïste. Au mieux égocentré, si vous insistez.

Il s’agit simplement de prendre en considération qu’on n’a qu’une vie, que personne d’autres ne pourra la vivre à notre place, ni les enfants, le conjoint, la famille, les amis, le travail… Et se poser sempiternellement la question : est-ce que je fais cela pour moi ? Est-ce que ça m’apporte ? Est-ce que ça me fait du bien ?

Se prioriser, pour certain, c’est décider de se dédier à leurs enfants, car ils ont envie d’être ces parents-là. Pour d’autres, l’envie de s’épanouir autrement prime. C’est un cheminement personnel. Mais dans tous les cas, ça ne doit pas être subi.

L’idée est de ne pas vivre en pilotage automatique. Mais de choisir une vie intentionnelle. L’autosuffisance va dans ce sens.

Et donc ?

Je ne vais pas passer mon temps à regarder les oiseaux, je vous rassure (même si j’adore voir ceux qui se nourrissent dans la mangeoire en conserve que j’ai faite).

Chez moi, la productivité de ma vie est hyper importante. Je déteste les jours où je ne fais rien, les jours où je ne crée pas. J’ai l’impression qu’ils sont gâchés. D’ailleurs, à l’origine de ce blog (il y a 14 ans, en janvier 2006… une bonne résolution de l’époque), il y avait ce besoin de réassurance productive. Je faisais des choses mais je n’arrivais pas à tenir le compte pour m’en satisfaire, me rassurer. Alors je me suis dit qu’une sorte de carnet virtuel m’aiderait à mettre en évidence tout ce que je fais.

Un peu comme une grande check-list.

• Les bee-wrap maison, c’est fait.
• Dessiner sur ma table de jardin, c’est fait.
• Les costumes de carnaval, faits aussi…

Vous voyez le principe ?

C’est d’ailleurs parce que je suis une boulimique de l’expérience que je ne me spécialise pas. Je pourrais choisir de devenir artiste, travailler dur pour avoir une expertise. Mais ce serait renoncer à la joie de tester tout ce qui m’attire. Et ça non. Alors je butine, je papillonne. J’adore.

Je vais donc continuer à produire. Ca ne changera pas. Mais je vais glisser mes moments où j’accepte de ne rien faire.

Concrètement, que vais-je mettre en place ?

En gros, je crois important de m’accorder plus de pause, tolérer de souffler, d’être improductive. Et de me dire que c’est ok de rien foutre.
J’ai délimité des domaines où je ne suis pas fortiche, pour redescendre en pression. Pour m’autoriser davantage cette vie plus lente à laquelle j’aspire.

Je vais donc ressortir la méditation du placard. Pas de manière systématique. Je ne vais pas me lancer dans une morning routine, qui ne me convient pas. Non. Je vais simplement creuser le sujet, ouvrir mes chakras à ce niveau. Et tenter de méditer si j’y arrive dans les moments où ça me fait du bien. Basta.

Autre objectif : la respiration. J’imagine que ça va de paire avec la méditation mais moi je le vis un peu différemment. J’ai très envie de réapprendre à respirer par le ventre par exemple. Depuis quelques mois, tous les soirs, c’est la dernière chose que je fais avant de confier tout le bordel de ma journée à Morphée. Je pose mes mains sur mon ventre. Et je respire en gonflant doucement mon bidon.
J’ai lu ou entendu quelque part que c’était apaisant, et qu’entre autre bénéfice, ça agissait comme un auto-massage. Ça aidait à diminuer le stress aussi. Bref, j’en sais trop rien mais j’en ai envie. J’aime ce temps pour rien. Et si c’était ça souffler ? Bref, si j’arrive seule à libérer des tensions, je serai en route vers l’autosuffisance non ?

Avant-dernière résolution : augmenter mes temps de contemplation. On en revient aux petits oiseaux. Je vais ouvrir mes yeux, mes oreilles. Agrandir la passivité (feinte) de mon cerveau. Vivre un peu plus le fameux instant présent. Passer du créatif au récréatif ;).

Cerise sur le gâteau :

Je garde le gros morceau pour la fin… La détox digitale. Là, encore, ça va être à ma façon. Déjà parce que le numérique, c’est mon métier. Alors difficile de se passer de ses outils de travail. Mais je vais tenter de diminuer la part inutile. Les jeux à la con par exemple. Je n’en possède que deux sur mon tel. Je vais limiter leur usage à ma seule joie de jouer et non à l’occupation de mes mains dans les transports ou quand je m’ennuie.

Si je m’ennuie, ben je vais développer d’autres pistes. J’ai déjà commencé et ça fonctionne bien. La lecture en fait partie. L’écriture aussi.

Je vais également délimiter ma présence sur les réseaux sociaux. Je ne poste pas plus d’une fois par jour sur Instagram/Facebook. Et si je n’ai pas envie ou pas d’inspiration, ben je ne poste pas. Je pourrais faire différemment, mais je ne veux plus. Pour des tas de raisons donc celle de me libérer du temps de cerveau.

Résolution n°2 : Valoriser mon contenu créatif

On continue avec le deuxième package de mes résolutions. Le secteur créatif. Vaste sujet non ?

Si vous me suivez depuis quelques temps, il ne vous aura pas échappé que muscler ma créativité est un peu mon dada. Il est rare que je laisse passer une journée sans faire de petits exercices. Certains sont très manuels, et ça me va. Mais d’autres sont de types différents. Par exemple, quand j’écris un article comme celui-ci, je me muscle. Ca fait appel à plein de pans de ma créativité. Quand je réfléchis aux problématiques de mes clients, c’est la même chose. Quand j’essaye de transmettre mes connaissances à des enfants aussi… Mon cerveau est super fort en connexion.

Tout le monde imagine que la créativité, c’est faire de la pâte à sel (je schématise volontairement). Et à l’aune du critère “doué de ses mains”, les gens déterminent si oui ou non, ils ont l’esprit créatif. Alors qu’on possède tous le “muscle” de la créativité. Certains l’utilise plus que d’autres, voilà tout.

Là où vous avez l’aperçu le plus rapide de ma capacité à produire des choses, c’est via Instagram et/ou Facebook. Vous êtes d’ailleurs de plus en plus nombreux à me suivre. Rien en qu’un 2019, j’ai “gagné” 1500 abonnés sur Instagram. Mille mercis.

Là où ça coince, c’est justement dans la notion de temps et d’énergie. A chaque fois que je poste un contenu, sa durée de vie sur ces réseaux sociaux se compte en heure. Déjà, l’algorithme fait que le contenu n’est diffusé qu’à une partie de mes abonnés… Quand les gens arrivent à le voir, ils cliquent, posent parfois un petit message et c’est fini. La publication qui m’a pris du temps de réalisation, d’envie, du plaisir, de joie… bref qui a compacté un tas d’émotions, disparaît dans les limbes de la matrice quelques heures après sa naissance digitale. C’est parfois démoralisant. Et faut recommencer le lendemain…

Pour moi, ce n’est plus possible. Alors je ne vais pas quitter ces réseaux, parce que je les aime bien et parce que c’est là que vous êtes actifs malgré tout. Pis c’est mon travail. Alors puisque je ne peux pas changer le vent, je réoriente les voiles. Désormais, je vais travailler à rajouter de la durée de vie à mon contenu.

Première piste : le blog

Je sais. Plus personne ne lit les blogs. Plus personne ne lit d’ailleurs. Mais ce n’est pas grave.

En 2020, si je vise l’autosuffisance, alors autant être bien chez moi, c’est-à-dire ici. Je suis actuellement en train de refondre mon blog. J’ai envie de changer de maison. C’est le premier pas.

Ensuite, je vais écrire davantage. Je pars sur le projet d’un article par semaine en moyenne. Si je m’y tiens, ça fera quand même 52 articles dans l’année. J’en serai très heureuse. Rien ne m’empêche d’en faire plus d’ailleurs mais bon je préfère un chiffre réaliste, sinon c’est décourageant. Tous les mois, je ferai un article récap, où je replongerai dans mes publications Instagram/Facebook pour les mettre en avant ici et leur apporter un supplément d’âme. La seconde vie, ce n’est pas que pour les fringues ^^ !

J’espère aussi vous raconter davantage mes projets professionnels car même si tous ne vous concernent pas, c’est toujours chouette de suivre l’aventure de quelqu’un. Moi j’aime en tout cas, ça m’inspire souvent. Un des prochains articles d’ailleurs consistera à faire le bilan de ma situation. J’ai ce besoin de clarifier des trucs et de vous en parler.

Deuxième piste : Pinterest

Une autre façon de prolonger la vie des contenus que je crée, c’est d’utiliser Pinterest. Je suis déjà présente là-bas depuis longtemps. Présente mais pas active. Ce qui fait que j’ai un compte de foufou, qui accueille 1,5 million de visiteurs mensuels, c’est grâce à vous. A chaque fois que vous punaisez là-bas mon contenu, il m’est automatiquement attribué et j’en bénéficie. Un immense merci d’ailleurs.

Pourquoi Pinterest peut aider à la viabilité de mes contenus ? Ben de la même façon que le blog. Ce que je propose est stocké bien au chaud et quand quelqu’un fait une recherche à laquelle je peux répondre, mon contenu remonte car il est référencé. C’est une belle source de trafic vers mon blog d’ailleurs. Instagram et Facebook ne référencent pas ce que je produis et c’est vite perdu.

Troisième piste : Muscler ma créativité

Autre projet, mais qui n’est pas nouveau. C’est plutôt de la prolongation. Je vais continuer à réfléchir à des contenus créatifs sympas. Pas artificiels (je ne vais pas fabriquer un truc s’il n’a pas de sens dans ma vie). De la créativité authentique qui alimente ma joie quotidienne.

Je vais aussi chercher à agrandir ma zone de confort, aller chercher d’autres expériences, d’autres savoir-faire. De la permaculture créative pour aller vers l’autosuffisance. Car oui, créer, c’est répondre à mes besoins.

 

Résolution n°3 : Construire une activité professionnelle durable

Le troisième opus de la liste de mes envies concerne mon boulot. Je me suis lancée il y a un an. Bonne nouvelle, ça fonctionne et j’arrive à en vivre. L’idée est que ça continue et que mon activité me mène à l’autosuffisance.

Mais j’ai plein de projets qui fourmillent. Pour les sélectionner, j’ai réfléchi en terme d’autosuffisance. Quels seraient les projets qui me permettraient de vivre sereinement, dont l’énergie déborderait pas sur ma vie perso et qui seraient exploitables dans le temps ? J’en ai délimité 4 et c’est déjà pas mal…

Lancer ma formation Créativité :

J’ai hyper envie de créer une sorte de module de 12 contenus, un par semaine pendant 3 mois, qui vous aideraient à muscler votre créativité. Une fois inscrit, toutes les lundis, vous aurez votre fiche numérique, avec un petit topo et un exercice.

Je cherche à ce que ça soit accessible, motivant. Pour se muscler, il ne faut pas abandonner au bout de trois séances. C’est pareil avec la créativité. On a besoin de se voir avancer, de satisfaction, de petites victoires. Je ne sais pas si je vais parvenir à cet objectif, mais j’y travaille.

J’espère que ça vous plaira. Je n’ai pas l’impression que cet atelier existe déjà. Et puis, j’ai l’espoir que mon état d’esprit vous aidera à avancer avec bienveillance.

Podcast :

Dans la même foulée, j’ai très envie d’avoir mon podcast où je parlerai également créativité. Un format de 20mn tous les 15 jours. Souvent en solo, quand je développerai un point précis, mais je vais également inviter des personnes pour qu’elles parlent également de leur vision de la créativité. J’ai trop hâte. Je me disperse bien trop pour que ça avance comme je veux, mais ça ne recule pas ^^ !

Ce podcast répondra à mes besoins, et donc à mon autosuffisance :).

Coaching :

Mon activité d’accompagnante en marketing s’envole. Vous êtes de plus en plus nombreux à faire appel à mes services pour vous aider dans la gestion de votre société. J’arrive avec mon expérience de 17 années de responsable web marketing, mon expérience de créatrice de contenu, ma veille constante des réseaux sociaux… Et puis surtout, j’arrive avec mes valeurs, ma personnalité, ma créativité, mon humour, ma patience. Ça fait souvent la différence j’ai l’impression.

J’ai tout résumé sur ma page de coaching en réseaux sociaux ce que je peux faire pour vous. N’hésitez pas à me contacter au besoin.

En 2020, je vais tâcher de partager davantage mes compétences sur mon blog ou sur les RS.

Formation atelier/marketing :

Je vais également proposer des formations marketing je pense. Ce n’est pas encore très clair, donc je ne développe pas plus. Mais j’ai trop d’idées pour que ça ne démoule pas d’un truc :).

Projet secret :

Je n’en parle donc pas, mais je me le note ici pour méoire. Avec ma frangine, j’ai un chouette projet également. Aucune idée d’où il va me mener mais j’aime bien lui tenir la main.

 

Et voilà pour cette randonnées dans mes envies d’autosuffisance. Ca vous a plu ? Vous avez suivi mon cheminement ?

Cadeau bonus pour votre autosuffisance :

Avant de finir, j’ai un petit cadeau. J’en ai déjà parlé sur Insta/facebook, mais c’est une façon de vous montrer concrètement comment je vais mieux exploiter mon contenu = en en parlant ici aussi, chez moi.

Comme je le disais plus haut, l’idée d’être à même de subvenir à ses besoins ne signifie absolument pas vivre en ermite, seul, loin de toute forme d’humanité. Au contraire. Trouver des solutions, ça peut passer par les autres, par son réseau.

Moi je peux être cette personne qui vous aide à aller vers la satisfaction de vos besoins et réciproquement.

Alors j’en profite pour vous faire ce petit cadeau. Voici un de mes dessins. Dedans vous pouvez y mettre à votre tour votre mot traversant, votre mot de l’année. Il sera encadré dans un parterre de verdure. Ce sera sa permaculture à lui !

Faites-moi un signe si vous l’utilisez. Ca me fera plaisir.

Un petit coup de main ?

Et puis, si vous êtes toujours là, j’en profite. Je vais donc refondre le blog. Je travaille à sa nouvelle entête. J’ai deux choses à vous demander.

Déjà un avis esthétique

J’ai envie d’un dessin en noir et blanc, parce que je ne suis pas fan des couleurs. Mais j’hésite. Ici c’est joyeux je crois. Alors un blog en noir et blanc… chais pas trop si ça me représente.

Bref, voici mes idées de bandeaux. Si vous avez envie de vous exprimer dans vos préférences, je prends :).

 

La version noir et blanc donc :

 

La version rose :

 

La version verte :

 

La version violette :

Une définition personnelle

Enfin, j’ai envie de vous demander comment vous me définiriez. J’ai rajouté “esprit créatif” parce j’ai l’intuition qu’annoncer la couleur, si je puis dire, c’est une bonne façon d’accueillir les gens. Mais vous, si vous deviez me présenter en deux mots à un ami, vous diriez quoi ? Est-ce que Esprit créatif vous semble pertinent ou vous verriez autre chose ?

 

Merci de m’avoir suivi jusqu’au bout. Vous êtes les meilleurs ! Très belle année à vous, avec ou sans mot magique. Je vous aime fort.

Je suis Cécile, slasheuse créative. J’alimente gracieusement ce blog depuis 2006. Vous pouvez aussi me suivre sur Instagram, Youtube ou Pinterest.

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