La procrastination tue l'expérience créative

Pourquoi la créativité aide à moins procrastiner

Loin de moi l’idée de vous saouler avec des injonctions sur la procrastination. Le monde est rempli de coachs dont c’est la soupe, qui agitent des flèches lumineuses sur ce qu’il faut faire ou non pour être un super humain. De plus, la ligne est fine entre l’envie de partager ses croyances et/ ses expériences, ce qui me semble être une attitude assez normale chez les humains, et une façon d’en parler péremptoire qui affirme qu’on a raison et que les gens malins devraient faire comme nous…

Alors avant de raconter mon point de vue sur la procrastination, je préfère justement parler de croyance, et pas de vérité. Comme ça, cela vous laisse plus libre de les questionner et de décider ou non si vous voulez les tester voire vous les approprier.

atelier des intentions avec son néon Ohlala

Déjà, la procrastination, c’est quoi ?

On s’accorde souvent à la définir dans cette expression : “remettre à plus tard”, sous-entendu “alors qu’on pourrait faire maintenant”. On ajourne, voire on mensourne, voire on annourne… Et à la fin, le risque est qu’on jamaisourne.

Pardon pour ces néologismes rigolos, mais vous avez l’idée non ? Procrastiner, étymologiquement, vient du latin crastinus qui signifie demain. Pro + crastinus = pour demain (à la louche). Le mot serait apparu au XVème siècle puis aurait disparu jusqu’à ce que Marcel Proust tartine sur le concept dans son cale-meuble intitulé “A l’ombre des jeunes filles en fleurs“. Visiblement, ça a fait rejaillir le concept (alors que Marcel n’emploie pas lui-même le mot).

Décider de reporter quelque chose n’est pas forcément un drame. Quand on a un planning, beaucoup de tâches sont prévues pour plus tard. C’est de l’organisation. Et puis parfois, ce n’est pas le bon moment, pour X bonnes raisons. Bref, ce n’est pas parce qu’on ne fait pas tout tout de suite qu’on procrastine. On ajuste sa vie à plein de contraintes.

En fait, la procrastination est très connotée “fumisterie”, fainéantise… On a la flemme et c’est MAL. Houuuu… Parfois celle-ci vient de nous. Parfois elle est très poussée par l’extérieur. Un exemple ? Pour vous faire rembourser d’un truc, certaines sociétés ont des processus hyper complexes. L’idée de vous y attaquer pour récupérer quelque chose auquel vous avez droit vous fatigue à l’avance et la société compte bien sur ce manque de motivation (légitime) pour garder les sous qu’elle vous doit… Ce découragement organisé crée de la procrastination mais qui est vraiment coupable ? Votre volonté ou le parcours du combattant ?

Or la vie est remplie de ces obstacles organisés. Lutter contre eux est particulièrement énergivore, et parfois les bons calculs de Kevin sont de s’épargner cette peine, malgré la perte.

Mais parlons la procrastination dont on est responsable.

Une vidéo très connue, très drôle et assez vieille maintenant se trouve toujours dans le haut du classement des conférences TED les plus vues. Elle s’appelle “Dans le cerveau d’un procrastinateur”. Je vous recommande chaudement sa lecture. C’est Tim Urban qui s’exprime sur cette question : pourquoi lui il procrastine et pas d’autres ? Je vous mets la vidéo en anglais sous-titrée en anglais mais pour une version en français, voici un lien).

Ça fait des années que je connais cette vidéo et depuis, la notion de capitaine, de petit singe et de panic monster fait clairement partie de mon vocabulaire !

Qui sont ces trois personnages ?

  • le capitaine du navire, c’est vous. Vous savez où vous voulez aller, z’êtes assez motivé. Vous avez une vision du futur, vous pouvez faire des plans (sur la comète ou pas…)
  • le petit singe, c’est la flemme mais pas que. C’est la joie du moment présent, la gratification immédiate, c’est la confiance en ses capacités à faire le truc plus tard, plus vite. Tim dit que le singe n’aime que le facile et le fun. Il ne connait rien du passé et se fiche du futur. Le singe a facilement le contrôle sur le capitaine.
  • le panic monster, c’est le mur de la dead line qui approche. C’est la SEULE chose qui peut faire fuir le petit singe. C’est lui qui fait qu’on se retrousse les manches deux jours avant de rendre son rapport, qu’on ne dort pas trop la nuit et qu’on livre le meilleur truc possible dans le temps bien trop court qu’il nous reste.

Parce que c’est ainsi que Tim analyse la procrastination.

  • On a un objectif clairement défini
  • on a une dead line
  • Et puis il y a la vie qui engloutit, les tentations, les facilités, les raccourcis, le quotidien…
  • seules les contraintes de temps, d’autorité sont assez puissantes pour vaincre nos manques de motivation, nos doutes, nos peurs…

Certaines personnes savent bosser en temps et en heure. Mais plein d’autres dilapident leur énergie dans d’autres activités et ne savent bosser qu’au dernier moment.

Et donc, vous l’avez compris, le singe de gratification instantanée est le grand acteur de la procrastination. C’est la partie en nous qui préfère s’amuser et vivre dans l’instant présent. On recule le moment difficile. Et c’est compréhensible. C’est la différence entre la joie immédiate du chocolat dans le canap et l’hypothétique future joie de tes abdos apparaissant peut-être après 8 ans d’exercices réguliers… Comment te dire que c’est compliqué de trouver la motivation parfois…

Cette notion de gratification instantanée, c’est tout le contraire du GRAND PLAN de ma vie, tout le contraire de ma vie intentionnelle.

procrastination et créativité

Le bonheur n’a pas de dead line

On pourrait s’arrêter-là et se dire qu’effectivement, il est bien relou le singe de la procrastination. Et qu’heureusement il existe le panic monster pour nous foutre un coup dans le cululu.

Sauf que non… Toutes les procrastinations n’ont pas de panic monster. Parce qu’elles n’ont pas de dead line. Qui se fixe une date limite pour apprendre l’anglais, se mettre au dessin, devenir un parent qui nous plait plus, être une meilleure amie ou être heureux ? On le voit bien avec les bonnes résolutions, ça ne fonctionne pas très bien…

Alors on reporte. On ne va pas toutes les semaines au sport alors qu’on a envie d’être plus musclé, on zappe les cours de langues des signes, de céramique, on ne suit pas la formation qu’on a pourtant achetée…

Et le chat de ma fille nous JUGE ^^ !

procrastination et créativité

Procrastination et perfectionnisme

La créativité, dans sa définition d’activité artistique, c’est un peu le temple de la procrastination. Si il y a bien un truc qu’on reporte, c’est le non essentiel, le superflu. Oki pour faire le ménage, parce que pas le choix et que pour une sombre histoire patriarcale, ça semble nous incomber, mais se mettre au découpage, à la poterie, au crochet ??? Plus tard…

La créativité, c’est la dernière partie de la ToDoList. Les choses “sérieuses” passent avant. C’est con parce c’est une des rares zones où on pourrait satisfaire le singe et le capitaine ! La joie de la créativité appartient à la zone ludique du singe ET à la vision du capitaine. On devrait logiquement la prioriser dans sa vie, remettre le ménage à plus tard pour bricoler, passer un bon moment et s’améliorer sur des sujets qui nous importent.

On ne le fait pas à cause du syndrome de la baguette. Vous ne devez pas le connaitre, c’est un concept familial ^^ ! Je vous l’explique. Si on a une baguette fraiche et une baguette de la veille, souvent, on va prendre la décision de manger la baguette dure pour ne pas la perdre. En la délaissant, la baguette fraiche durcit et le lendemain, rebelote, on bouffe encore du pain dur.

Chez nous, on a décidé de faire l’inverse. On privilégie toujours le pain frais, pour en profiter, pour la joie et la gourmandise. Et on mange ensuite le pain plus vieux en le faisant griller ou en le transformant en pizza au pain dur par exemple.

procrastination singe capitaine creativité

Si on transpose, on se tape toujours le pain dur aka le ménage et on délaisse la baguette fraiche aka notre joie pour un tas de mauvaises injonctions. Ca vous parle ?

Pire. Il existe un autre frein, très puissant, à la procrastination de la créativité. C’est le perfectionnisme. Pour moi, la procrastination est le synonyme méconnu du perfectionnisme. Si on se lance, le résultat risque de ne pas être comme on veut. Ça va être moche quoi. Alors on recule le moment de ne pas être confronté à sa non perfection. On recule le jugement qu’on a sur soi et sur ce qu’on imagine que les autres vont penser de nous.

Et comme la créativité artistique est souvent fichue dans la catégorie “surplus” de nos vies, celle où on range tous les projets pour quand on aura le temps… Autant te dire qu’on n’est pas prêt de devenir un Picasso.

Pourquoi la créativité aide à lutter contre la procrastination ?

Et si on regardait les choses autrement ? Et si on se disait que la créativité, c’est du jardinage. On est en charge de planter les graines, en charge de l’entretien du sol, des bonnes conditions de pousse, mais on n’est absolument pas responsable du résultat. Parfois ça fonctionne bien, parfois non. On ne peut pas tout contrôler. Et tout va bien.

Se priver de la créativité par procrastination et/ou perfectionnisme, c’est s’empêcher de faire des expériences, c’est s’interdire d’apprendre, c’est se refuser de monter en compétence. Quand on tente des choses, quand on prend le temps de se poser pour bricoler, pour suivre un atelier, une formation, alors on s’améliore. On gagne des terres, du territoire de vie. On agrandit sa zone de confort.

agrandir sa zone de confort ou l'élargir

J’en parle souvent en coaching, quand j’accompagne mes clients, qui ont l’impression d’être en bas d’une montagne. Les réseaux sociaux leur semblent un objectif compliqué alors ils s’en passent, ils les contournent. Jusqu’à se retrouver coincés et finir par me demander de l’aide. Heureusement, demander de l’aide est TOUJOURS une excellente décision. Ensemble, on trouve des chemins adaptés pour grimper, on fait des pauses, on se retourne pour regarde le chemin parcouru…

Pour lutter contre la procrastination, mon crédo à moi, c’est de Faire avec. Ces deux petits mots, je pourrais me les tatouer tellement ils sont ma philosophie. J’en parlerai avec plus de détails plus tard, car cet article est déjà bien long.

Pour tirer vers sa perfection, il faut passer par l’imperfection. Ne pas attendre l’éclair de génie le cululu posé sur son canapé.

Pour avoir des résultats, il faut agir, il faut faire, il faut se lancer. La procrastination est humaine. Mais il faut la questionner. Identifier ses freins. Réfléchir à comment les contourner.

Je termine par cette expression que j’aime bien. Le chêne aussi a été un gland. Déjà, parce qu’elle me fait marrer. Et puis, parce les gens qui lisent ce blog sont dans l’immense majorité des lectrices. Je me suis permise d’apporter un air un peu phallique à cette composition de glands et de feuilles, parce que le schéma de la procrastination, du perfectionnisme, de l’apprentissage loupé, on le retrouve chez beaucoup de femmes.

le chêne aussi a été un gland (procrastination et perfectionnisme)

Pourquoi ? Parce que les hommes se construisent par essai/erreur davantage que les femmes dans nos sociétés. On leur autorise bien plus le fait de se gourer. On leur permet (voire demande) d’apprendre tôt des choses qui ne se trouvent pas dans les livres, des gestes manuels, comme le gros bricolage. D’ailleurs, on ne parle pas de bricolage classique, celui-là, c’est pour les filles. Non, le GROS bricolage, les travaux, les outils, les machines… c’est pour les hommes. Et on rajoute les vrais ! Parce que si tu es un homme qui ne sait pas bricoler, tu as un déficit de virilité.

Les garçons y ont accès tôt à ces outils, ils ont le temps d’apprendre, leurs erreurs sont acceptées. Quand une fille doit se lancer à son tour, parfois elle a 40 ans. Et du coup, elle est face à des gens qui savent déjà faire et qui la jugent par rapport à leurs compétences. Elle n’a plus le droit à l’essai/erreurs. Elle a la pression du résultat. Autrement dit, elle ne va clairement pas se lancer en public, devant le mari qui la regarde d’un air railleur viser de travers (oubliant toutes les vis qu’il a loupées comme un gland avant de venir un chêne…). Voire elle ne va jamais se lancer.

C’est pour cela que j’aime animer des ateliers créatifs ou coacher des gens dans un apprentissage. J’ai l’impression d’être cette personne qui leur redonne de la confiance dans leurs capacités, qui ne juge pas leurs gestes et qui leur permet de se réaliser. Enfin, c’est plus que de l’impression, car j’ai leurs retours pour me le confirmer :).

Si vous voulez une preuve de cela, il suffit d’aller dans les avis de mon coaching en réseaux sociaux ou les avis de mes ateliers créatifs surprise. Je crois que c’est évident et galvanisant !

Voilà pour mes pensées sur la procrastination. Est-ce que ça vous parle ?

Et sinon, coaching, atelier… Qui se lance ?

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13 Commentaires

  • Le flemme et la peur de rater, voilà le “moteur” de la procrastination… mais pourquoi j’ai pas la flemme de plier le linge ou de faire mes produits ménagers ou de faire des gâteaux au chocolat pour la famille, mais la flemme de me lancer dans la découpe d’objets en bois ??!! 😡 Il faut que je pense au diagramme en patate, là où se croisent le petit singe et le capitaine 😉

  • Tout cela est tellement complexe. Les envies, les to do, la pression sur soi, la pression des réseaux, les vidéos pour devenir une meilleure version de soi même, le regard et le jugement des autres, le manque de confiance en soi, les modes d emploi pour aller mieux, la médiation, la psy, la sophro…
    Et si on se centrait plus sur nous même ?
    Sur nos envies? Nos ressentis?
    Internet, les réseaux, les appli, les postcast, ça a du bon mais aussi du très mauvais!
    On se met une pression de malade pour s améliorer. Pourquoi? Parce qu on est jamais assez bien? Pour qui?

    Alors oui on peut se faire un planning des tâches à la semaine, Oui on peut décaler nos tâches de jour en jour pour 1000 et 1 raisons. Et c est pas bien grave si on est en accord avec soi.

    Ça me fait penser au fameux “Il faut s écouter et pas se forcer / suivre son mood intérieur.”
    Et si on se sent jamais prêt?
    Est ce qu un petit coup de pied aux fesses est nécessaire de temps en temps?

    Bref, le sujet me parle. Et ouvre à d autres réflexions chez moi!

  • Merci pour ton regard toujours aussi positif et constructif sur le quotidien, sur la vie et sur la place de la femme en général. Merci !

  • J’aime beaucoup ce petit… grand récap sur la procrastination, ma meilleure ennemie… Et les histoires d’essai erreur, et de satisfaction du résultat me parlent énormément niveau pro… Mes élèves de 6-7 ans doivent déjà sortir de ça ! Et ce n’est pas toujours facile de les accompagner dans la prise de risque (intellectuelle, j’entends), et dans ma valorisation des résultats de leur travail (surtout en art plastique !). Donc merci pour cette réflexion, qui m’apporte du soutien dans mon boulot . Et oui, la créativité est dans plus de jobs qu’on ne le croit, et particulièrement dans celui d’instit!!

  • Merci beaucoup pour avoir pris le temps de cette analyse. Je me sens pleinement concernée et je suis toujours impressionnée par ta créativité et ta productivité. Merci pour tous ces partages d’expériences et d’idées. En lisant tes articles, en général ça me donne envie de me lancer et je le fais ! C’est peut être ça ma solution anti procrastination : venir prendre exemple sur toi. Bravo et merci ! J’habite un peu loin pour un atelier mais je garde l’idée de tester.

  • Waouh quel article clair et précis sur la procrastination ! Il me parle même si j’ai déjà bien compris que entre le ménage et faire ma page d’art journal c’est souvent la page d’art journal qui gagne ! Et le ménage est forcément fait avec plus d’entrain après, et s’il n’est pas fait à fond ça n’à pas d’importance pour moi car de toute façon la semaine prochaine il faudra le refaire tandis que l’instant pris pour mon bricolage est unique, magique….et vital pour moi!
    Gros bisous
    Odile

  • J’adore la tete du chat, à part cela, ton article me parle beaucoup beaucoup, depuis l’année dernière j’ai tout pour faire de l’aquarelle, la palette, les livres, les pinceaux, bref et pourtant c’est comme le dessin je ne sais pas quoi faire, je pense qu’il va falloir presque me faire une liste de choses à explorer. C’est bien d’ajouter le perfectionnisme à la procrastination, car je trouve que c’est lié la peur de ne pas réussir tout de suite ou accepter que ce ne sera pas beau tout de suite et des fois le soir (le moment ou je peux faire des loisirs créatifs), mon cerveau après une journée de boulot n’est pas prêt à faire l’effort d’être dans l’essai, le test…et pourtant il va falloir 😉

  • Hello ! merci pour ton article, c’est juste ce qu’il me fallait ! Et, tu vas rire, j’ai failli repousser le moment de regarder la vidéo et j’ai dit STOP !
    Alors c’est parti et je vais penser à ce que je viens de lire et écouter. Ce mois de janvier interminable a été un peu synonyme de lenteur pour moi, alors il serait temps de refaire des petit pas pour avancer et reprendre un rythme. Merci.
    Je réponds à un mail et je file faire de la patisserie !!! Bonne journée

  • Voilà un article et une vidéo qui me parlent bien ! J’avais déjà adopté l’expression que tu avais partagée ici “fait est mieux que parfait”. Je vais pouvoir maintenant parler de la puissance du petit singe et de son allié le perfectionnisme. Merci pour ce partage, j’ai trouvé ton analyse sur les freins à la créativité très intéressante.

  • Merci infiniment pour cet article qui me fait beaucoup avancer. J’étais dans le brouillard, je n’arrivais pas à bien distinguer mes freins pourtant omniprésents et cette vidéo qui me reflète tellement, m’a permis de mieux comprendre mon fonctionnement tout comme ton éclairage m’a boosté pour essayer encore une fois cette vie intentionnelle dont tu parles tout le temps, qui serait une bonne solution pour moi mais mon petit singe est très costaud ! Petit à petit l’oiseau fait son nid, je dois donc persévérer ! Merci de mettre des piqûres de rappel régulièrement pour laisser moins de place à ce petit singe.

  • Bonjour Cilou,
    Merci pour cet article qui me parle … moi par exemple je me dis que si j’essaye de percer un mur pour positionner un crochet (cadres, miroir…) ok ça devrait couvrir mon champ de trous que je ne sais pas aussi reboucher…
    C’est si viscéral cette joie et ce contentement, même d’avoir fait un petit quelque chose. Par exemple si ce n’est pas une création de ma personne de A à Z, comme les idées pour les calendriers de l’avant mais qu’est ce que cela fait …. DU BIEN !!!!
    Je vais “laisser infuser et décanter” car cela me fait beaucoup écho et trop de chose se bousculent dans ma tête 😉 .
    Merci Cilou

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