Comment relire ? Comment remettre la lecture dans mon quotidien… Vaste sujet dans ma vie. Élevée dans une famille où les étagères pliaient sous le poids des livres, j’ai été initiée dès mon plus jeune âge au rituel sacré de la lecture. Mes parents eux-mêmes très lecteurs n’ont jamais rechigné à m’offrir les bouquins qui me faisaient envie, même si le style ne leur convenait pas. Un tour à la FNAC était synonyme de joie profonde et quand mon père rentrait les bras chargés de BD, il était accueilli comme un héros (et un juge car des négociations sans fin surgissaient pour savoir qui allait lire le nouvel Asterix ou Yakari en premier (ou les relire plus tard…).
Si je ferme les yeux, pourtant, le premier souvenir de “lecture” qui remonte, ce sont les histoires inventées par mon père. Il rentrait tard. Ma maman nous avait fait à manger et on était souvent déjà au lit quand il passait une tête pour nous faire coucou. On le suppliait de nous inventer la suite des “Aventures du vaisseau TeufTeuf” conduit par un intrépide renard (tiens tiens).
Mes premiers amours littéraires furent des recueils de contes. Je connaissais ceux de nos contrées européennes par cœur mais je chérissais mes ouvrages sur les contes russes, chinois, africains, américains… Ceux-là tissaient un lien invisible entre moi et des milliers d’autres âmes à travers le temps et l’espace. Cette passion étant connue, ma famille m’en offrait souvent, parfois dans des précieuses collections.
En grandissant, les BD ont envahi ma pile de livres à lire. J’étais hyper fière de l’immense bibliothèque de mes parents. Et puis, le fantastique, la SF, la fantaisie vinrent à ma rencontre et avec eux, plus que le bonheur. J’étais chez moi ! Les dragons, les elfes, les vaisseaux spatiaux, les voyages interstellaires, les royaumes lointains, les femmes puissantes, les guerriers attendrissants, les intrigues haletantes… J’étais bilingue en roman d’imagination.
Un œil d’archéologue pourrait visualiser dans le rétroviseur différentes strates de la lectrice que je fus selon mes âges.
- L’ère des contes
- L’ère des BD
- L’ère des dragons
- L’ère de rien ^^
- L’ère des essais
- L’ère de tout
Après l’ère des dragons, vint l’ère du rien. L’avènement du numérique amorça le tournant et vit ma passion pour les livres physiques s’estomper, au profit d’une consommation fragmentée sur Internet.C’est à ce moment que je perdis progressivement l’habitude de lire. Enfin… De lire des livres. Parce qu’en fait, je continuais de déchiffrer, mais des forums, des publications Facebook, Instagram… Le papier disparut de ma vie, le numérique s’incrusta dans ma poche, et par lui, ouvrirent des fenêtres sur des micro-histoires, sur de l’éphémère. On pourrait râler de cela.
Mais moi qui suis maman de 4 enfants, je réfléchis autrement. Il y a toujours eu des enfants qui bouquinent et d’autres qui ne lisent rien, pas même une seule page. Quand j’étais ado, si tu n’ouvrais pas un bouquin ou un magazine, les seuls textes qui venaient à toi, c’était ceux des boites de céréales. Ou l’option de lire et relire tes Picsous magasines… Sinon, c’était le vide. Vide qui, il me semble, était comblé par la télé.
Les ados de maintenant lisent tous les jours. Alors oui, pas forcément des bouquins. Mais ils lisent le contenu des plate-formes où traînent leurs yeux. J’ai envie de dire qu’ils n’ont jamais autant lu qu’actuellement. D’ailleurs, des hashtags du style #bookstagramfrance rassemblent 1? 668 ?356 publications !
- #livre, c’est presque 6 millions d’occurrences
- #bookrecommendations = 6? 939 ?069
- #bookstagrammer = 19 ?438 ?811
Croyez la coach en réseaux sociaux que je suis, c’est une tendance énorme. Et je ne vous parle même pas de ces chiffres sur TikTok. Derrière eux, il y a pléthore de jeunes lecteurs, qui s’échangent des conseils de lectures du type Young Adult, Romance, Feel good, etc… Regardez ce tableau. Le business des éditeurs se porte bien. Si l’année 2021 caracole, c’est dû au rattrapage COVID sur tous les segments éditoriaux, à la très bonne santé de la BD et l’explosion du phénomène manga). Si l’on compare 2022 à 2019, année de « référence » pré-pandémie, le marché du livre est en croissance de 3,7% en valeur et 3,1% en volume (source).
Bref… à mon avis, si on s’extrait du paradigme qui confine la lecture aux livres et qu’on agrandit à toute forme de support, les jeunes lisent bien plus que l’on le pense (ou tout cas, plus que nous au même âge, en proportion). Mais revenons à ma propre pratique. Non pas qu’elle soit passionnante, simplement je la crois représentative de celle des personnes de ma génération (et donc de vous qui me lisez sans doute…).
Avec Internet, j’ai arrêté de lire. Pire, ce n’était pas tellement par désintérêt mais par incapacité. Je n’arrivais plus à lire de livres. Ils me tombaient des mains, j’avais un gros problème de concentration, d’écran qui m’attirait (Fomo, toussa toussa). Je ne savais plus comment faire, je n’y arrivais plus. Cette période a duré. Des années hein… pas juste quelques mois. Et puis, en 2019 à la louche, je me suis mise à mon compte.
Mes astuces pour relire à nouveau
Dans la foulée, je me suis formée à des tas de choses. J’ai remis mon cerveau en mouvement, en mode apprentissage, comme une étudiante. C’est ce qui m’a poussé à relire, mais avec un stylo. Lentement. En soulignant, en annotant, en réfléchissant. J’avançais à deux à l’heure mais ça m’allait car les livres choisis, denses, couvraient une variété de sujets : essais féministes, écologiques, marketing, ouvrages sur la créativité, le dev perso, la permaculture… Tout y est passé. J’avais soif de connaissances, d’approfondissements, de renaissance intellectuelle. Je voulais pouvoir m’exprimer avec un vrai bagage de savoirs. C’est comme cela que les livres sont réapparus.
Et puis, doucement, l’envie de relire des romans, des histoires, des aventures a refait surface. Si vous me lisez depuis longtemps, vous savez que mon dada à moi, c’est la vie intentionnelle. Je me questionne régulièrement pour savoir ce que je veux faire du temps qui m’est imparti. En 2020, je me suis dit que je voulais lire à nouveau avec facilité, comme avant. Et je me suis accompagnée, comme je le ferai avec mes clients, en réfléchissant à une stratégie.
Voilà les conseils que j’ai appliqués pour relire :
- J’ai commencé par du facile. J’ai sélectionné les livres “feel good” qu’on voit un peu partout, ceux qui sont écrits avec efficacité et qui sont populaires. Avant je les aurais fuis (par snobisme). Mais j’ai choisi de donner ma confiance à tous les précédents lecteurs. S’ils avaient aimé, j’allais trouver un moyen d’aimer aussi. Je ne suis pas une sur-humaine intouchable.
- J’ai multiplié les livres dans mes lieux de vie : dans ma chambre, dans mon atelier, dans mon sac, dans la cuisine. Je suis capable de lire plusieurs ouvrages en même temps. Au lieu de sortir mon téléphone dans le métro ou dans une salle d’attente, je dégaine un livre. J’ai parfois le livre pour cuisiner, le livre pour m’endormir, le livre pour faire une pause entre deux boulots…
- J’ai décidé que je lirais toujours un peu avant de dormir. Même 5 minutes. Même si je suis crevée. Le mari s’endort avant moi, j’ai ma petite lumière, au chaud sous ma couette et zhou. C’est parti pour parcourir quelques pages ou engloutir un livre entier parfois…
- Je suis la boussole de la joie. Je n’ai plus UN genre de bouquin. Si j’ai envie de lire un roman à l’eau de rose, je le fais, sans complexe. Je peux enchainer par un thriller, un roman historique, un truc plus oléolé… J’ai aussi le droit de relire des trucs que je connais. J’ai compris que mes lectures ne me définissent pas et ne m’apporte aucun point de valeurs supplémentaires. J’achète des livres pour leur couverture autant que parce qu’on me les a recommandés. Et c’est très bien ainsi.
Depuis, je lis. Je relis. Et je revis. Parce que mon cerveau reparle avec des fées, des dragons, des nanas amoureuses, des meurtrières, des savants, des animaux, des gens du futur et du passé, des êtres de lumière et de sombres connards. Il discute avec des plumes plus ou moins aguerries, il fait des pauses pour croiser d’autres vies.
Je considère la lecture autrement que comme un simple passe-temps. Relire est mon acte de résistance contre l’éphémère, contre les écrans, contre la vie qui va vite. C’est mon alliée dans la gestion de ma santé mentale, un engagement envers moi-même et envers le monde.
Est-ce que vous lisez vous ? Avec-vous envie de relire ? J’ai l’impression que oui, juste parce que vous vous êtes inscrit à une newsletter bien bavarde. Mais peut-être que je me trompe.
Partage de Pépites
J’ai beaucoup écouté de podcasts et beaucoup lu ces derniers temps, vacances en vélo aidant… Voici une petite sélection de mes pépites.
- Épisodes de Podcasts :
- La dernière nuit d’Anne Bonny
Podcast A Suivre d’Arte (Lien spotify)
C’est l’une d’entre vous qui m’a conseillé l’écoute de cette série de podcasts (en 9 épisodes de 20 minutes). Je la remercie parce que j’ai adoré suivre l’histoire d’Anne Bonny, cette femme irlandais devenue pirate à la fin des années 1790. On boit la romance de sa vie sans trop savoir séparer le vrai du faux, mais peu importe. On tente de deviner comment elle a découvert la piraterie et surtout fait la connaissance de Jack Rackham… Non seulement c’est intéressant mais c’est très bien produit, comme un spectacle sonore, avec différents acteurs, des chansons, une mise en scène. Un peu déstabilisant au début mais très vite prenant. Bref, je recommande à mon tour. - Femme et argent : comment ne plus se faire biaiser
Podcast Thunes (Lien spotify)
Je ne sais pas si vous connaissez Héloïse Bolle, l’invitée de cet épisode de Thunes, mais si ce n’est pas le cas, courrez vous abonner à son compte Instagram Oseille et Compagnie. Cette gestionnaire de patrimoine de profession dispense dans cet épisode des conseils pratiques et éclairés que toutes les femmes en couple (ou non) devraient écouter. Moi je l’ai envoyé direct à ma grande fille. En plus, Héloïse est rigolote, avec un ton mordant qui est plaisant à suivre. Je sais qu’on n’a pas appris aux femmes de notre génération à gérer l’argent du couple dans un souci d’équité, alors ça vaut le coup de vérifier si on n’est pas la pigeonne de l’affaire… Et comment changer ce qui peut toujours l’être au passage. Écoutez cet épisode en entier, il regorge de conseils pour ne pas vous faire enthuner. - A-t-on vraiment besoin de nos ami.e.s ?
Podcast Encore Heureux (Lien Spotify)
J’ai aussi partagé cet épisode à ma grande fille parce que je trouve qu’il couvre vraiment bien le dossier “Amitié” en abordant ces relations sous plein de prismes différents. Je l’ai trouvé super puissant et approfondi. Pour moi, chez qui l’amitié a longtemps été un sujet, je me suis retrouvée assez sereine face à mes décisions actuelles.
Bref, un épisode qui m’a fait du bien.
- La dernière nuit d’Anne Bonny
Allez, on enchaine avec les lectures ! Roman, BD… Je parle de tout ce que je lis.
- Livres :
- Circuit court: Une histoire de la première AMAP – de Tristan Thil (Auteur, Rédacteur), Claire Malary (Auteur, Dessins)
BD de chez FUTUROPOLIS
Voici une BD que j’ai trouvé très instructive et qui raconte, comme son nom l’indique, l’histoire des premières AMAP. Ces lettres sont les acronymes de “Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne”. C’est un système de paniers précommandés à des maraichers locaux, qui a été importé en 2001 des États-Unis par Daniel et Denise Vuillon, agriculteurs bio dans le Var. Ils ont été les premiers à développer ce système de relation directe entre producteurs et consommateurs. Ça m’a fait réfléchir à retourner à ce système de temps à autre. Mon seul bémol pour cette BD, c’est l’illustration. Je ne pige pas bien le choix de la mono-teinte, alors que j’aurais adoré voir les couleurs des légumes bio par exemple. Là, c’est comme si on avait éteint la joie… Alors que la couverture est si jolie…
-> L’acheter sur Amazon, sur Les libraires, à la Fnac - Hadès et Perséphone – Scarlett ST. Clair Roman des Editions Hugo Roman Là, on est pile poil dans le genre de bouquins que je vise quand je parle de lecture facile et efficace. Il y a trois ou quatre opus, je ne sais plus. On est au milieu des Dieux antiques et on suit les aventures d’Hadès et de Perséphone (Oh surprise…). Niveau Romance, on reste sur du grand classique à la Twilight, je te fuis mais je t’adore, tu m’énerves mais c’est parce que je t’aime, on me donne un conseil et je ne vais pas le suivre parce que sinon je ne vais pas pouvoir embourber la situation ^^… Il y a des scènes de cululu, m’enfin, si vous cherchez de l’originalité et des conseils sexo, passez votre tour. Ici on baise à la patriarcale, avec des zizis surpuissants et des femmes qui orgasment dès qu’on les touche.
J’ai néanmoins dévoré cette saga avec une gourmandise toute adolescentesque et je n’ai aucun problème à les recommander à des gens qui veulent juste passer du bon temps. C’est exactement la série qu’il vous faut.
–> L’acheter sur Amazon, sur Les libraires, à la Fnac. - La danse du Panda – James Gould-Bourn Roman des Editions Préludes
Danny est un papa solo qui gère des emmerdes de boulot (donc de sous) en parallèle d’un garçon de 11 ans, qui s’est muré dans le silence suite à la mort de sa maman. Dit comme ça, ça n’a pas l’air joyeux. Et pourtant, ce roman l’est, tout rempli de personnages pittoresques et forts en gueule. On suit avec attendrissement ce père complètement dépassé par la situation. Et même si on devine sans trop de souci où on va, ce n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est la vie, les déguisements en panda, les gâteaux qu’on nous offre et les danses qu’on apprend !
–> L’acheter sur Amazon, sur Les libraires, à la Fnac.
- Circuit court: Une histoire de la première AMAP – de Tristan Thil (Auteur, Rédacteur), Claire Malary (Auteur, Dessins)
Mon quotidien
Gestion des repas.
J’ai des enfants très autonomes, ils rangent, font leurs lessives, cuisinent, etc… sans rechigner et chacun leur tour, les garçons comme les filles. N’y voyez aucune magie mais plutôt 23 ans de parentalité, de trucs répétés et arrosés quotidiennement. Certaines attitudes ont pris de suite, d’autres ont mis du temps.
Pour les repas, ça fonctionne maintenant très bien depuis 2017. Si je peux être si précise, c’est tout simplement parce que je me souviens bien d’un “game changing” comme disent les jeunes. J’ai vu la différence avec l’arrivée des boxes. A l’époque (2017 donc), je passais par Feu Illico Fresco. Depuis, j’ai testé plein de système et celui qui me convient, c’est Hello Fresh (ceci n’est PAS sponsorisé, c’est un vrai retour d’expérience de la vraie vie).
Avant ces boxes, mes enfants cuisinaient mais un peu toujours les mêmes trucs. Maintenant, ils suivent n’importe quelle recette, ont grandi en compétences, acceptent davantage de manger des trucs chelou parfois. Le soir, la personne qui est la plus dispo choisit le plat qu’elle veut préparer et cuisine pour tout le monde. C’est fluide et efficace.
D’autres bénéfs ?
- C’est plus varié qu’avant où j’étais seule aux commandes des idées…
- Baisse aussi de ma charge mentale.
- Étrangement, baisse du budget course car je vais moins dans les supermarchés. On fait avec ce qu’on a.
- Tout le monde a l’appli et donc les menus sont choisis avec les volontaires. Personne ne râle des menus.
- On gère mieux notre consommation de viande.
Bref, chez nous, c’est validé. Si vous avez envie de tester, Hello Fresch propose des parrainages : vous pouvez cliquer ici pour avoir des réductions (90 € de réduction).
Boxes créatives de printemps !
Je ferme les précommandes des boxes créatives du printemps ce WE. Après je me lance dans la production artisanale de tous mes p’tits sachets !
Suite à une demande de l’une d’entre vous, j’ai mis en place la livraison via mondial Relay, qui est moins chère que les Colissimo, même à l’étranger (mais franchement plus pénible pour moi ^^).
En revanche, comme mon site subit actuellement une cyber-attaque, il est possible que le site soit parfois au ralenti… Bien relou mais difficile de stopper un ordinateur malveillant…
Bref, dernière ligne droite pour avoir ces 10 mini-ateliers créatifs dans votre boite aux lettres, parfaits pour muscler votre créativité et retrouver la joie des constructions des surprises Kinder ! Sans parler que ça soutient mon activité de solo-entrepreneuse. Merci pour ça.
Ateliers créatifs mystère
Comme d’hab, si vous avez envie de temps pour vous, de bichonnage de cerveau, vous pouvez vous inscrire à mes ateliers créatifs mystères en solo ou avec des gens que vous aimez. Voilà les dates. Le prochain est dans 15 jours !
- Samedi 30 mars 2024,
- Samedi 27 avril 2024,
- Samedi 8 juin 2024,
- Samedi 20 juillet 2024,
- Samedi 21 septembre 2024,
- Samedi 23 novembre 2024,
- Samedi 14 décembre 2024
Bon… maintenant, faut que je range mon atelier ^^
Un peu de lecture en rab ?
Voici deux articles récemment publiés sur mon blog. Cette histoire de newsletter bimensuelle me force à être productive finalement puisqu’il faut toujours deux articles neufs par ici ! Au passage, merci pour vos commentaires hyper nombreux ces derniers temps ! Z’êtes trop des gentils.
J’en reviens à peine… De Saint-Malo à vélo et aussi du fait que mon article soit déjà écrit ! C’est foufou. Vous pourrez lire mon récit et peut-être y trouver les réponses aux questions que vous vous posez : équipements, peurs, motivations…
J’avais envie depuis longtemps de vous présenter ma ville chouchoute. C’est désormais chose faite, il existe un article où je vous parle de Saint-Malo à travers des anecdotes et des bonnes adresses de shopping (gourmand essentiellement ^^).
Il y a quelques temps sur Ciloubidouille…
Et si on replongeait dans d’anciens articles ? Ils sont souvent toujours d’actualité… Comme un vieux bouquin !
En ce moment je vais physiquement bien. Je suis en forme. Mais je ne l’ai pas toujours été. A une époque, j’avais l’impression d’accumuler. Pourtant, je me souviens aussi m’être dit que je pouvais voir les choses de manière plus efficace qu’en y voyant des signes. C’est le sujet de cet ancien article, que je valide encore maintenant.
En ce moment, je tente de supprimer le sucre de mon alimentation. C’est plus facile que ce que j’imaginais, sans doute parce que c’est un processus en cours depuis des années. Néanmoins, certaines sucreries me manquent et parmi elles, les billes d’anis de Flavigny. Heureusement, je peux me replonger dans la lecture de cette visite de l’abbaye qui m’avait enchantée.
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2 Commentaires
Commenter
bien d’accord …
sauf que là maintenant je peux pas et je veux apprécier (je parle de ton article mais aussi plus généralement)
donc merci pour cet article et les 3autres j’espère les lire bientôt mais …. bref
à bientôt en tout cas merci
Je fus cette immense lectrice et puisde la même façon le numérique m’a un peu éloignée de la lecture (de façon moins marquée tout de même j’ai l’impression par rapport à ce que tu en dis). J’ai déménagé à l’étranger pendant plusieurs années et j’ai adopté la liseuse, ma Kobo d’amour qui était l’extension de moi-même. Qui m’a sauvée la vie lors des naissances de mes enfants et des tététes nocturnes qui duraient qui duraient, parce qu’une liseuse, t’as besoin que d’une main pour faire avances les pages et ça fait la différence, parole.
Et puis là mes enfants ont grandi, je leur lis beaucoup de livres papier, on fréquente pas mal la médiathèque du village et je retrouve le plaisir des livres en papier, au travers notamment de la fierté de mon grand de 7 ans qui est désormais lecteur lui aussi et qui est tellement heureux de lui aussi lire des gros livres comme maman!
Par contre, ma philosophie de lecture n’a pas bougé depuis l’enfance, je lis ce que j’aime et je ne perds pas mon temps sur des lectures plus “classes” mais qui ne me conviennent pas. Et depuis peu je n’en rougis plus! Alors oui, j’aime la littérature catégorisée “ado” et je ne m’en cache plus!