Me voilà de retour à faire du tourisme dans l’Aisne ! Ça fait plusieurs fois que j’arpente cette magnifique région. J’avais déjà parlé de ma visite de Soissons et ses environs, raconté tout le merveilleux du jardin d’Hélène et de ses cueillettes sauvages, de la ville de Laon également… C’est souvent l’office du tourisme de l’Aisne qui m’invite et me fait découvrir des merveilles de patrimoine et de nature.
Cette fois-ci, j’ai voyagé par le train de Paris et je me suis arrêtée à Saint Quentin. Je n’ai pas pris le temps de visiter la ville elle-même, mais ce n’est pas que partie remise, je reviendrai volontiers. Je me suis dirigée directement vers le parc d’Isle qu’on peut atteindre à pied à partir de la gare.
Quelques incontournables du tourisme dans l’Aisne
Visite du parc D’Isle de Saint Quentin
Le Parc d’Isle est une des attractions touristiques majeures de la ville de Saint Quentin, même s’il se partage la vedette avec l’ancienne Collégiale devenue Basilique qu’on aperçoit dans la photo au-dessus. Et je peux le comprendre car j’ai adoré arpenter ce magnifique espace de verdure qui a réouvert ses portes récemment après des travaux importants.
La beauté du lieu est double. 50 hectares sont accessibles pour le public, avec moult points de vue sur la faune et la flore exceptionnelles du site. Et 42 hectares de réserve naturelle nationale restent non accessibles, réservés à la faune et à la flore. Chouette collaboration entre l’homme et la planète !
Avant même d’arriver au parc, tu peux profiter d’une installation type “Saint Quentin Plage” ^^ avec un accès gratuit à une zone de baignade, un mini golf, du canoë, pédalo, etc… Quand ça tape dur, ça doit être bien agréable.
Et au bout de l’allée, tu arrives au parc en question. Le fleuve du coin, c’est la Somme et comme elle a bien nervuré le terrain depuis des siècles, l’endroit est marécageux. Je sais que tout le monde n’est pas fan mais moi, cette zone naturelle protégée me donne envie d’avoir un marécage près de chez soi ! hihihi… Je suis toujours sous le charme des paysages d’eaux que j’ai eu la chance de croiser, comme la mangrove de Martinique ou la mangrove de Tangalle au Sri Lanka. Et j’idéalise assez celle des bayous de Louisiane, qui est la plus grande zone marécageuse du monde et qui doit être géniale à explorer.
La Somme prend sa source à 12km de là. Et dans ce terrain aquatique, propice à une pêche et à des cultures spécifiques, se cachent beaucoup d’oiseaux adaptés à l’environnement : poules d’eau, foulques, fuligules, etc… Certains sont là toute l’année, d’autres feront des migrations. Il a été recensé 160 espèces d’oiseaux. 5 espèces sont suffisamment rares pour que le site soit classé par Natura 2000, organisme qui rassemble des sites européens naturels ou semi-naturels ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore.
Le Parc d’Isle bosse activement à la sauvegarde de la biodiversité mais cherche aussi à satisfaire la détente, le tourisme et la pédagogie. C’est très agréable de s’y balader, j’y ai croisé des sportifs, des familles, des photographes, plein d’enfants… Ça donnait envie de pique-niquer ou de bouquiner tranquille.
Le lieu est ouvert tous les jours de l’année, même les jours fériés. Tout y est gratuit (manège, mini zoo avec plein d’animaux, parcours musculation, verdure…) à l’exception du parcours d’accrobranches.
Bref, je recommande vivement l’endroit si vous êtes de passage à Saint Quentin, en famille. Une vraie bouffée d’oxygène et de nature préservée, entretenue intelligemment.
Après cette visite, je me suis rendue au Familistère, à Guise. Mais avant j’ai fait une pause dej au restaurant le jardin, restau brasserie situé également à Guise. Le tourisme dans l’Aisne, c’est aussi la gastronomie !
J’ai pris le feuilleté jambon et le filet de sole. C’était bon mais je ne suis pas habituée à manger aussi salé.
Visite du familistère de Godin à Guise
C’est partie pour la suite du programme de tourisme dans l’aisne avec le Familistère ! J’en avais souvent entendu parler et je suis contente d’y être enfin allée. Mais si vous ne connaissez pas, il faut que je vous raconte, vous allez voir, architecturalement, c’est un lieu singulier déjà, mais ce qui le rend hyper intéressant, c’est la démarche derrière.
On doit la création de cet endroit à un seul homme, Jean-Baptiste André Godin (1817-1888). Contrairement à ce que sa fortune peut laisser croire, Godin n’a pas toujours été un notable. Il est né ouvrier et a fini patron d’une industrie en fondant les usines Godin qui produisent encore aujourd’hui des poêles et des casseroles en fonte.
Il a quitté l’école à 12 ans pour travailler aux côtés de son père dans l’atelier de serrurerie familial. Il se découvre une passion pour la fonte et développe rapidement ses propres produits. Malgré ses courtes études, il continue de lire des auteurs qui l’inspirent : Rousseau, Diderot et Voltaire via des bouquins qu’il achète à des colporteurs. Mais c’est la lecture de Charles Fourier, un socialiste utopique, qui va être déterminante et aboutir à son projet de Palais social ou Familistère.
En 1846, il sort de l’affaire paternelle pour créer sa propre fonderie à Guise. Conscient de la question sociale et de la misère du prolétariat naissance, il est sensible à la redistribution des richesses industrielles et souhaite l’amélioration des conditions de vie des ouvriers. Truc assez rare à l’époque (voire maintenant ^^).
Et c’est dans ce sens qu’il crée le Familistère en 1859, qui est toujours habité et visité. C’est un site important du tourisme dans l’Aisne.
Alors qu’est-ce que c’est que ce familistère, vraiment ? Il s’agit d’un très grand ensemble de bâtiments, construits à côté de l’usine Godin, où les familles d’ouvriers ou de ce qui étaient les cadres de l’époque peuvent s’installer contre un faible loyer (max 10% de leur salaire). Godin y habite également (un appart un chouille plus grand mais rien de dingue) comme les autres.
Le Familistère n’est en aucun cas une obligation : les salariés de l’usine peuvent choisir de vivre ailleurs, de même qu’ils peuvent refuser de fréquenter les lieux collectifs. Le seul impératif est de cotiser à la mutuelle de protection contre la maladie.
Les ouvriers fabriquent des poêles réputés beaux et costauds !
Très connu dès sa création, le Familistère fait figure de configuration sociale unique par sa taille et sa longévité. On vient le visiter de partout. Mais dès l’époque, il est aussi apprécié que critiqué. Parmi les reproches qu’on lui fait, voici les principaux :
- Il est fait pour les familles. Exit les célibataires qui ne peuvent loger au Familistère.
- Son architecture, avec ses coursives et ses cours intérieures, évoque celle des prisons. L’entre soi fait également qu’on vit sous le regard de tous.
- Godin n’échappe pas à l’accusation de paternalisme. Pour l’extrême-gauche marxiste d’alors, il séduit les ouvriers pour mieux les détourner de la Révolution et de leur émancipation.
Mais les choses ne sont jamais totalement noires ou blanches. Beaucoup des familistériens qui vivent sur place ont vu leurs conditions de vie nettement embellies. Les appartements sont spacieux pour l’époque, propres, salubres. L’hygiène améliore leur santé également. Quant à ce regroupement, il est aussi l’occasion de privilégier les échanges et la solidarité. De plus, les femmes ont largement le droit à la parole ! Rien que pour cela, c’est novateur !
Après, Godin conteste tout angélisme et philanthropie : son but n’est pas d’être généreux mais juste. Il veut inventer de nouvelles façons de vivre et de travailler où les ouvriers retrouveraient la place sociale qui leur est due. Il souhaite rassembler les travailleurs pour lutter contre l’individualisme et les inégalités de classes. La mixité sociale du familistère rapproche les ouvriers et les cadres. Enfin, le fait qu’un salarié puisse faire venir sa famille est une nouveauté qui redonne du pouvoir à la collectivité.
Godin tente de procurer à ses salariés, sans distinction de classe, l’hygiène, l’éducation, le confort, la santé, la protection sociale et même le divertissement (il y a un théâtre, une piscine, une école, une laverie, un potager…).
Les Familistériens, quant à eux, sont appelés à scolariser leurs enfants (filles et garçons) jusqu’à 14 ans et doivent adopter une conduite adaptée à la vie en collectivité – l’ivrognerie, la saleté des logements ou le tapage nocturne sont des causes de renvoi.
Si j’en crois mes lectures, pour résumer, le paternalisme n’est pas une ambition de Jean-Baptiste Godin. D’ailleurs, l’essentiel des bénéfices est consacré à financer l’usine et son système social. Le surplus est réparti entre les ouvriers. Le système qu’il a construit repose en grande partie sur des principes de démocratie ouvrière et d’autogestion (les habitants votent et décident). Godin croit que la protection sociale est une obligation que la société tout entière doit aux travailleurs.
En revanche, après la mort de celui-ci, ses successeurs seront nettement moins respectueux de la philosophie première et vireront effectivement à du paternalisme.
Quant à moi, ce que j’ai préféré, c’est le potager, plutôt entretenu, avec deux serres qui laissent rêveur…
Bref, si vous faites du tourisme dans l’Aisne, le familistère est un incontournable !
Pédaler sur la Scandibérique – Eurovélo3
L’office du tourisme m’a gentiment prêté un vélo électrique. Mon premier ! Moi j’ai l’habitude de pédaler avec un vélo manuel (enfin jambuel ^^) alors j’ai trouvé ce mode de locomotion un peu fastoche. Mais je le recommande chaudement si c’est l’argument qui vous fait remonter sur un vélo ! C’est tellement chouette de pédaler ! Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. Et c’est une des meilleure façon de faire du tourisme dans l’Aisne qui est une région qui s’y prête beaucoup.
Mon vélo vient de la boutique de location au joli nom : les copains de Thiérache :).
Location de vélo Les copains de la Thiérache
24 rue Camille Desmoulins 02120 Guise –
T?: 09 73 22 18 74
Avec lui, j’ai pu découvrir le coin, sous un super soleil en prime !
Je me suis amusée à faire cette petite vidéo pour que vous voyiez ma joie ! Bon et aussi le paysage ^^ !
J’ai adoré déambuler dans la région, en suivant parfois la véloroute, parfois pas (coucou Lise)… ^^ Découvrir les trésors des chemins de la Scandibérique, cet itinéraire cyclable qui relie la Norvège à l’Espagne, en passant la France donc. Au total 1700km, rien que dans notre pays, la scandibérique (ou EuroVélo3) traverse 20 départements, 4 régions et de grandes villes comme Paris et Bordeaux. Bref, il n’y a pas que le tourisme dans l’Aisne, vous pouvez rouler partout ou presque !
L’avantage du vélo, c’est qu’on peut prendre le temps. On passe par des coins magnifiques tout en profitant de la nature. C’est génial. Là c’est le superbe moulin de Lucy
Je crois que c’est mon moment préféré du séjour. Je me suis sentie exactement à ma place, active, dans la nature. J’ai chanté, j’ai piqué des sprints en riant à pleine dent, j’ai musardé, j’ai parlé avec des gens ou des animaux. Je me suis régalée à voyager seule !
Où dormir vers Chauny ?
A la nuit venue, je me suis arrêtée au gite le charme d’Ognes, à Chauny. C’est Franck qui m’a accueilli chaleureusement. J’y ai passé une excellente nuit, au calme avec une super literie. Il propose une chambre avec SPA, mais je n’ai pas testé.
55 Av. de la Liberté, 02300 Chauny
Téléphone : 06 78 73 21 14
Art déco à Chauny
Le lendemain, j’ai eu la chance d’une visite guidée dans Chauny, haut lieu d’art déco. Il faut savoir que si vous faites du tourisme dans l’Aisne, c’est une région connue pour ce patrimoine-là.
La première chose que j’ai apprise, c’est la différence entre l’art déco et l’art nouveau. Contrairement aux apparences, c’est l’art nouveau qui est le premier arrivé. Et l’art déco s’installera ensuite en réaction allergique à ses courbes dites féminines et autres arabesques florales…
En gros, l’art nouveau, lui, ce qui le gonfle, ce sont les dérives de l’industrialisation. Les décorateurs de l’époque cherche à retrouver le goût des beaux objets, de l’artisanat, afin de lutter contre le mobilier qui sort des chaines d’assemblage. Alors zhou, c’est parti pour les ondulations, les entrelacements, les corbeilles fleuries…
L’Art déco ou « Art décoratif » c’est l’inverse. Il s’épanouit dans les années 20 avant de s’éteindre dans les années 30. Le mot d’ordre est clairement le retour à la simplicité et à la sobriété. Finies les décorations exubérantes ! Vive les lignes géométriques, le raffinement et la symétrie !
Et à Chauny, il y a plein d’exemples d’Art Déco comme ici, le marché aux poissons de l’architecte Charles Luciani.
La question est POURQUOI ? Pourquoi est-ce que l’art déco est venu se perdre se nicher à Chauny ? Ce n’était pas un plan diabolique pour promouvoir le tourisme dans l’Aisne, nope. Mais il y a un truc qui a à voir avec les diableries que peuvent faire les humains, à savoir la guerre…
Je repose le contexte… Nous sommes en 1914 et la ville de Cauchy est occupée par les allemands. La vie continue jusqu’à l’arrivée des américains dans la bataille en 1917. L’armée allemande retire ses troupes non sans dérouler une politique de terre brûlée. Ils dynamitent les ponts, les routes, mais également quasiment toutes les maisons de Chauny. En mode “on s’en va mais vous allez bien galérer maintenant les gars“…
A la fin de la guerre, les perdants doivent dédommager leurs “dégâts” et des villes comme Chauny reçoivent un paquet de fric pour reconstruire.
Chauny lance une sorte d’appel d’offre pour les architectes de l’époque et devient ensuite la première ville de France à disposer d’un plan d’aménagement, d’embellissement et d’extension. C’est l’architecte Louis Rey qui remporte le concours et il fait venir les artistes qui ont fait parler d’eux lors de l’expo universelle de 1925. Partout dans la ville, on peut trouver la patte de ces hommes.
Sous l’expertise de l’architecte Louis Rey, Chauny va bénéficier de la venue de grands artistes passés par l’Exposition internationale des Arts décoratifs et d’industries modernes organisée à Paris en 1925. Les façades des bâtiments de style art déco vont alors fleurir et c’est cela qui est toujours à découvrir aujourd’hui.
Il suffit de lever un peu les yeux et on peut admirer des réalisations typiques de l’art déco : mosaïques, garde du corps, rues avec des pans coupés, pergola…
Louis Rey est en concurrence avec un autre architecte Charles Luciani qui a aussi remporté de nombreux projets comme l’école des garçons, l’école primaire supérieure, le marché aux poissons, le bâtiment des sociétés, la goutte de lait, le kiosque à musique, l’ensemble hôtel de ville et palais de justice, la salle des fêtes et l’église Notre-Dame.
Moi j’ai visité l’hôtel de ville dont l’architecte a réalisé les bâtiments mais aussi tous les aménagements intérieurs comme le mobilier afin de donner une unité à l’ensemble. A l’extérieur, étrangement, peu d’éléments arts déco, exceptées les magnifiques portes d’entrée réalisées par le maître ferronnier Edgar Brandt.
Mais dès qu’on rentre, on sent bien que le style est homogène, représentant cette époque, comme figé dans le temps.
C’est à la fois sobre et grandiose. Rectiligne et riche…
La salle où ont lieu les mariages est assez waou. Les gens du coin doivent faire de jolies photos ^^ !
Bref, si vous passez par Chauny en faisant du tourisme dans l’Aisne, ça faut le coup de lever un peu les yeux vers les façades de la ville.
Déjeuner au restaurant l’inattendu de Chauny
Pour déjeuner, je me suis rendue en vélo au restaurant un peu chicos du coin, L’Inattendu. Joli non vous ne trouvez pas ?
24 Av. Victor Hugo, 02300 Chauny
Téléphone : 03 23 39 98 98
J’ai passé un bon moment et je me suis régalée. J’ai trouvé la déco un peu décousue, ce qui doit être l’idée je suppose. Le personnel a été gentil malgré ma tenue de cycliste qui ne s’accordait pas bien avec l’endroit ^^ !
Quand je parle de déco, c’est genre ça… Pas mon style mais ce n’est pas ce qui se mange hein ^^ !
Après ce bon repas, j’ai pédalé jusqu’à mon prochain rendez-vous !
Le fromage Manicamp de la ferme de la Paturelle
Je suis arrivée à la ferme de la Paturelle à Quierzy qui est une adorable maison. Carine y fait actuellement de super fromages dont je vais vous raconter la non moins super histoire.
Mais d’abord l’adresse : 1 ET 51, rue Henri Berthe 02300 QUIERZY
T?: 0778215032
Carine Timmerman est belge. Elle a épousé a long time ago un fils d’agriculteur. Quand elle s’est aperçue qu’elle ne pourrait pas être prof en France malgré son diplôme belge, elle a choisi de se reconvertir paysanne. En faisant des recherches, elle s’est rendue compte qu’il existait autrefois un fromage local, le Manicamp, cousin du Maroille, disparu depuis. Elle décide de relancer sa production, à l’aide de vieilles recettes, de récits remontant à la Révolution française, même des poèmes du siècle dernier, sans parler des témoignages des gens du village qui se souvenaient en avoir mangé.
Ce fromage a disparu après la seconde guerre mondiale, soit plus de 50 ans, avant de renaître dans les années 1990 grâce à Carine Timmerman.
Et des années plus tard, voilà le résultat….
Carine a non seulement réussi à relancer cette production mais depuis, elle a également créé son propre fromage, le P’tit Querzy, du nom du village où elle habite. Elle nous a accueilli dans son lieu de production. Bientôt, elle déménagera un peu plus loin pour pouvoir accueillir le public dans de bonnes conditions.
Cela m’a rappelé mes propres expériences de fabrication de fromage frais. J’avais adoré me lancer dans ce projet. Tout comme dans celui de la fabrication d’une tomme de vache. Je suis bien moins expérimentée que Carine mais la joie est la même.
On a été dire bonjour aux vaches normandes qui sont à l’origine des fromages de la ferme de la Paturelle, ainsi qu’aux jeunes veaux qui venaient de naitre.
Une fois rentrée, à la maison, j’ai pu déguster les fromages que j’ai ramenés…
J’aime toujours autant rajouter du miel et des herbes à ces fromages frais.
Mais j’en mets aussi dans mes salades !
Quant au Manicamp, je le préfère aux maroilles car un peu moins fort à mon goût. Je crois que c’est la visite à la ferme que j’ai le plus aimé de ce moment de tourisme dans l’Aisne parce que c’est toujours cool de croiser des vrais gens qui ont une belle histoire à raconter (et à faire goûter ^^).
Le repas du soir s’est fait au restaurant Zorn à Laon (45 Bd Pierre Brossolette, 02000 Laon). Sympa aussi.
Pas la découverte du siècle mais on a bien mangé 🙂
Pour finir ce moment de tourisme dans l’Aisne, j’ai passé la nuit perchée dans une cabane.
C’est très chouette aussi, surtout niveau sonore. L’impression de dormir dans la forêt au lieu des oiseaux. Ça me rend folle de joie. Je recommande.
Et voilà ! Est-ce que je vous ai convaincu de poser vos valises quelques jours dans cette région ? Vous connaissez déjà ? Vous avez d’autres adresses à partager ?
Merci de m’avoir lue.
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Ciloubox Guirlande phases de la lune14,00€
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Collier Ce que je suis suffit15,00€
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Ciloubox Louche végétalisée20,00€
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15 Commentaires
Commenter
Quel chouette article ! Un vrai plaisir de te lire et de redécouvrir à travers tes yeux ma région natale !!!
Merci pour les superbes photos et les petits films.
Je suis convaincu, ça donne envie !
passionnant !
au fur et à mesure de la lecture me venait des phrases , des commentaires
mais maintenant y en a trop !!je ferai un roman
alors juste merci merci merci
pas pu m’arrêter avant de tout lire et demain vais revenir re lire encore plus, apprécier, voir suivre les liens etc
marrant car hier à télé justement regardé un doc sur l’évolution des mangroves passionnant (moi aussi j’adore)
merci merci merci pour ces partages ces photos
et la vidéo de la joie à vélo est juste un must ♥ je sais pas comment tu as fait ça ça mais ça pourrait passer à la télé c’est du niveau largement
Quel bonheur de voyager avec toi dans toutes ces régions que tu nous fais découvrir ! J’aime aussi les paysages de marécages (sauf la cohabitation avec les moustiques…😖), car mon cœur de maman-instit-fille de conteuse est sensible à ces lieux emplis de magie, résidence des elfes, lutins et autres fées! J’avais entendu parlé du familistère, lors de mes lointaines études d’histoire, et cette idée d’associer le confort des ouvriers à la vie de l’usine m’avait beaucoup intéressée. Je n’ai jamais vraiment compris les critiques envers ce “paternalisme” car pour moi, ce qui prime, c’est que les employés aient de bonnes conditions de de vie et une possibilité d’éduquer leurs enfants dans un but d’ascension sociale. Tes étapes gastronomiques font rêver: quel plaisir gustatif de vivre en France!😋 Et un petit bonus pour tes vidéos! On y sent la joie de vivre! 😊 Merci pour ce bon moment!
Bonjour,
Merci du voyage !
Native de l Aisne, je connais les lieux que tu as découvert. Mais, il y a encore d autres lieux qui méritent que l on s y attardé… Le chemin des dames, avec les souvenirs de la première guerre mondiale :monument, musée.. Il y a de quoi faire. Tu peux aussi t attarder dans la forêt de Saint gobain où il y a le chemin des abbayes qui t attends (une rando de 15 km au cœur de la forêt). Il y a aussi la hotee du diable qui a connu camille Claudel et tant d autres choses…. Si tu as envie n hésite pas à me demander.
Effectivement, il y a beaucoup de choses à voir mais il faut plus de 2 jours, entre Saint-Quentin et Guise si l’on effectue le trajet en vélo il y a le site de Fonsommes là où La Somme prend sa source, Au moulin de Lucy je vous conseille d’aller voir les propriétaires très accueillants, ensuite il y a le musée de Marie-Jeanne à Alaincourt proche de l’EuroVélo 3, La Fère avec l’artilleur du pont de l’Alma, son musée et son riche passé militaire, Fargniers avec la place Carnégie et le musée de la résistance, le château de Coucy à 15 Km, le pont d’Arromanche à Manicamp et un peut plus loin que Quierzy qui fut la dernière demeure de Charles Martel il y a le musée franco Américain de Blérancourt et le jardin du nouveau monde, pour le fromage le Manicamp et le petit Quierzy qui sont d’excellents fromages ils sont en vente à la ferme le samedi matin de 10h00 à 12h00, pour ceux qui aiment le chèvre à Beautor proche du pont de La Fère il y a la chèvrerie de Valérie.
Ceci est une toute petite partie de l’Aisne et de son histoire.
Merci pour cet article et pour cet attention
Quel beau reportage, ça me donne vraiment envie de visiter cette belle région.
Je garde précieusement cet article pour de nouvelles aventures
Merci beaucoup
Edwige
J’ai déjà passé 2 jours dans l’Aisne à St Quentin pour visiter cette ville art déco et le familistère, j’en garde un très bon souvenir. Ton article me donne envie d’y retourner pour continuer la découverte de cet endroit au patrimoine architectural exceptionnel et comblera aussi mes envies de verdure. Merci pour ton partage ton blog est une mine de pépites, de bons plans, d’idées originales, merci merci merci
J’ai déjà passé 2 jours dans l’Aisne à St Quentin pour visiter cette ville art déco et le familistère, j’en garde un très bon souvenir. Ton article me donne envie d’y retourner pour continuer la découverte de cet endroit au patrimoine architectural exceptionnel et comblera aussi mes envies de verdure. Merci pour ton partage ton blog est une mine de pépites, de bons plans, d’idées originales, merci merci merci
Une région que nous irons certainement visiter à vélo, grâce à toi et ton “reportage” réjouissant.
Vivement la retraite de D. Il n’y a plus a attendre longtemps.
Merci pour cet article. Je ne connais pas cette région mais aime les vacances à vélo, alors cela me donne envie de découvrir.
Au plaisir de vous y retrouver… « Elodie de l’Office de Tourisme »
Merci beaucoup pour ton article. Je ne connais pas cette région, ça m’a vraiment donné envie d’aller la découvrir !
Au plaisir de vous y retrouver, Valérie…
“Elodie de l’Office de Tourisme”
Je regrette de ne pas avoir su que tu étais là. Je vis entre Guise et Saint-Quentin et ça m’aurait fait plaisir de te voir 😉 (enfin tu voulais peut-être, être tranquille:p)